Capables-Coupables-Criminels

Déchéances.

                                              Anta konaré

_Ma puce iow, apprête toi vite j'ai un client très important, dis je à ma copine Fifi qui se faisait belle à ne plus en finir.

_Hummmm jank, dernièrement tu ne fréquente que du higth level, et pourrais je savoir qui est cette  importante personne ?

_A vrai dire je l'ignore, c'est Dazz qui me l'a choppé, répondis-je en me parfumant.

_Laisse moi rire, Anita Dazz ne fréquente que des dealers, des criminelles ou des mercenaires, son cercle est dangereux il n'y a que des sadiques, ne me dis pas que tu es adeptes du BDSM, fit elle choqué.

_T'es malade, lui répondis-je en lui lançant un regard assassin, je ne fais pas ce genre de pratique c'est pas par ce que je suis une escort que je touche à tout.

_En tout cas fait attention à toi si c'est un délinquant n'accepte surtout pas.

_T'inquiéte jusqu'aujourd'hui il ne m'a pas refilé ce genre de personne mais je serai curieuse de rencontrer un dominant, c'est mon plus grand fantasme.

_ T'es une sado en faite, eh bien sache que les sénégalais sont trop prude pour ce genre de pratiques donc tu devras te contenter du kamasutra, me répondit elle.

_Ce n'est pas comme si je prenais mon pied ma chérie, tout ce qui m'intéresse c'est mon fric, j'arrive je me déshabille, on baise et je rentre, pas de caresses ni de bisous et surtout pas de plaisir, je ne fais que simuler sinon je suis plus dégoûtée qu'autre chose.

_Nous devons songer à raccrocher Anita, cette vie de débauche n'est pas pour des filles de bonnes familles comme les nôtres, imagine si nos parents découvrent la provenance de l'argent qui les nourris...

_Stop Fadima Kébé, ne la ramène pas, nous avions le choix entre bossé honnêtement et percevoir un salaire de misère ou nous vendre en échange d'une petite fortune et entre nous, quand il s'agit d'argent on fonce tête baissé sans prendre en compte la provenance et puis l'argent n'a pas d'odeur alors assume et tait toi.

Elle me lança un regard réprobateur.

_Quoi? Lui dis je, ne fait pas la choquée et diminue moi ce make-up bizarre on dirait une voiture volé.

Fifi, me regarda tellement mal, que je décide de la devancé en descendant l'attendre à la porte de l'immeuble, à cette heure en dehors des chiens et chats errants, il n'y a personne qui traîne.

Sauf le genre de personne comme Hafiz Séye, un de mes voisins ibadou qui revenait sûrement d'une conférence ou d'une prière nocturne.
Étant donné qu'il ne m'a jamais regardé dans les yeux, j'en profitais pour le matté, putains ces lèvres rose et charnue me font littéralement bavé. S'il n'était pas si coincé je l'aurais mise dans mon lit juste pour le testé. Quoique je suis sûre qu'il est toujours puceau.

_Assalamou Aleykum ya oukhty, me lance t'il comme d'habitude.

_Bonsoir ouztaz, lui lançait avec dédain en mâchant mon chewing-gum comme la catin que je suis.

_Ma sœur, je ne vous ai jamais certe adressé la parole si ce n'est pour vous salué mais j'aimerais vous parler car lorsqu'un musulman voit son prochain faire quelque chose de mal, il doit lui faire un rappel et ma sœur la vie d'ici bas est éphémère. Certes nous sommes jeunes mais la mort ne préviens pas, je ne sais pas ce qui vous pousse à faire ce que vous faites mais il est encore tant de tout délaissé et se repentir sincèrement, nous serons tous ramener vers le très haut et nos œuvres seront présentés devant tout le monde, chacun sera rétribuer en fonction de ce qu'il aura accomplie.