Elle me raccompagne et arrivées devant chez moi, j'essaie de la faire parler :
- Adèle, qu'est-ce qu'il se passe?
- Je ne me sens pas prête à te le dire Emma, plus tard.
Elle commence à partir, mais je la rattrape par le bras, je peux sentir ses poils se hérisser.
- A demain Emma
Me dit-elle sèchement.
*****
Je pense encore à la conversation avec Tyler, alors je saisis mon téléphone et lui envoie un message :
"Je suis désolé de t'avoir mis mal à l'aise tout à l'heure, ce n'était pas mon intention. En plus tu avais raison, je tire des conclusions trop vite sur ce que je pourrais ressentir. Bisous."
J'attends sa réponse depuis dix minutes et j'ai l'impression que cela fait des heures. Il ne répondra sûrement pas.
Vingt minute plus tard je sens mon téléphone vibrer le long de mon bras tout engourdie, je m'étais endormie. Le nom qui s'affiche est bien celui que j'espérais :
"Ne t'en fait pas, ça peut arriver d'être pommée ;), tu ne m'as pas mis mal à l'aise ne t'en veux pas pour de si petite chose. Bisous à demain."
Après son message, je me sens toute légère, plus de poids sur la poitrine, et quelque minutes plus tard, je m'endors.
*****
Je me prépare pour aller au lycée, quand j'entends sonner mon téléphone. C'est Adèle.
"Il faut vraiment qu'on parle aujourd'hui, désolé pour hier.
Je rentre dans le bus et suis ma routine du matin, arrivée au lycée je m'empresse de rejoindre Adele et Tyler.
A quelques pas d'eux, je peux entendre Tyler murmurer à Adèle qu'elle ne devrait pas me le cacher et que je pourrais comprendre puisque je suis sa meilleure amie. Apparemment, elle a déjà tout dit à Tyler. Tyler me jette un coup d'œil, il me fait signe de la main puis se dirige vers le hall. Adèle me prend le bras et m'emmène derrière les bâtiments pour que, je suppose, personne ne puisse nous entendre.
- Il faut que je te dise quelque chose d'important Emma.
- Oui, enfin j'attends ça depuis hier soir...
- J'aime les filles, Emma. J'avais peur que tu réagisses mal.
- Pourquoi aurais-je mal réagis? On s'en fout, fin je veux dire c'est pas la fin du monde, tu aimes qui tu as envie d'aimer.
Le rouge lui monte au joue et ses yeux brillent, elle n'a pas à se mettre dans des états comme ça, surtout que ce n'est que moi.
Je la prends dans mes bras, je sens ses larmes couler le long de mon cou, ses main me carresser le dos et les pointes de ses cheveux me chatouiller les mains. Des frissons parcourent mon corps. Je ne comprends pas, je pensais pourtant avoir répondu à cette question.
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Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Tome 1
RomanceLe soir en rentrant du lycée je m'arrêtes devant la maison d'Adele. Sa mère m'ouvre mais cette fois-ci elle ne me dit pas de monter, elle se contente de m'expliquer gentiment, sans pour autant soustraire la violence de ses mots, que sa fille n'a auc...