Seul.

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Je me réveille et Adèle se trouve à côté de moi, je regarde sous les draps, nous sommes nues. Tout était bien réel, ce matin je me suis réveillée en étant heureuse, et je dois dire que c'est plutôt rare en ce moment. Elle me rend heureuse, elle seule peut me mettre dans des états pareils, c'est fou comme je l'aime. Nous sommes samedi aujourd'hui, les volets entrouverts laissent apparaître la lumière du jours, les oiseaux chantent et me bercent. Je retombe dans un sommeil léger, quand je suis réveillée par une caresse sur la joue, c'est un réveil doux, je n'y ai jamais eu droit :

- Bonjour.

Me dit-elle d'une voix mielleuse. Elle m'embrasse sur le front et se lève. J'avais oubliée qu'elle était nue, ça me gène, c'est bizarre. Je crois qu'elle aussi avait oublié, le rouge lui est monté au joues.

- Bonjour.

Répondis-je quelques minutes après. Ses cheveux sont légèrement en bataille, les courbes de son corps sont fines. Je me lève et met un fond de musique, Holliday du groupe Green day. J'enfile un leggings noir, un vieux tee-shirt gris et attache mes cheveux. Je descends et range nos pulls qui traînent par terre, et ramasse les bout de verre de l'assiette qui était tombée la veille. Je sens ses bras me prendre par la taille, elle approche sa bouche de mon oreille :

- Je t'aime.

Murmura-t-elle. Je me contente de sourire et croque dans un pancake qu'elle venait de prépare. J'entends frapper à la porte, Adèle me lance un regard interrogateur alors je me lève et ouvre. Tyler, j'ai faillit l'oublier. Il est planté devant la porte, il m'a l'air clean, il est assez surpris que ce soit moi qui ouvre la porte :

- Justement fallait que je te parle.

- Hum ok...

J'attrape un gilet au hasard, je suis tombé sur l'un d'Adèle, il sent la fleur d'oranger. Je ferme la porte derrière nous et rejoint Tyler assit sur les marches.

- Qu'est-ce que tu veux?

- M'excuser. Je suis désolé pour hier, je pensais pas ce que j'ai dit, je n'étais pas moi-même.

-Je sais. Je sais Tyler.

Un silence s'installe, mais je repris la parole :

- Pourquoi tu as fait ça?

- Mes parents vont divorcer.

- La drogue ne va les remettre ensemble...

Il pleure, c'est la première fois que je le vois pleurer.

- Aucun d'eux ne veut ma garde.

J'étais bouche bée je ne savais plus quoi répondre, comment peut-on élever son fils pendant 17 ans et l'abandonner du jour au lendemain?

- Tu en es sûr?

- Oui. Ils me l'ont clairement dit.

-Je suis désolé Tyler. On est là nous, tu sais.

Sa seule réponse est un sourire forcé. Je le prends dans mes bras, il me serre plus fort. Adèle sort de la maison et me fait signe de la laisser parler avec lui. Je le lâche et entre dans la maison après avoir donner un baiser sur la joue d'Adèle.


Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant