XIV. Quand le voile tombe

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J'ai un affreux mal de crâne.

J'ai l'impression que d'une certaine manière mon âme à quitter mon corps et est venu le heurter de nouveau avec violence.

En d'autres termes, je suis engourdie.

Je ne reconnais pas l'endroit où je suis, une sorte de petit cabanon?

J'essaie de me lever mais mes jambes refusent de répondre.

Finalement après quelques minutes d'efforts je parviens à m'ancrer au sol et fait quelques pas maladroits avant de m'effondrer dans un grand fracas.

La porte s'ouvre et je sens des bras puissants me soulever pour me poser délicatement sur le lit d'où je m'étais extirpée.

-Ignisss!!!!

La personne qui vient d'hurler n'est autre que Charly qui vient se jeter sur moi tandis que je comprends avec surprise que la personne qui m'a reposé sur le lit est Malfoy.

Que font ils là ?

Ou suis je?

Je traduis vite ma pensée en paroles concrète et Charly me répond mal à l'aise:

-Il y a problème, commence t-elle sourcils froncés, pendant votre épreuve, tu sais le tournoi, il y a eu une faille dans le système de protection qui permet aux moldus de ne pas découvrir notre existence. Et le rideau de magie qui nous protégeait de leur visibilité a disparu. Il y a eu l'un de leurs machins volants, puis plusieurs et bientôt il étaient partout armée jusqu'aux dents en nous criant que nous étions des, heu.., comment on dit ? "...terrrroraiste?" Bref ils ont pointé leur armes sur nous et les professeurs sont intervenus en essayant de les calmer mais ça ne sais pas passé comme prévu et ils ont ordonné une dispersion des élèves pendant qu'ils tentaient de retenir les moldus. C'était... l'anarchie...

Je suffoque.

Comment est-ce possible...

Je n'y crois pas.

Les moldus connaissent notre existence.

ILS NOUS CONNAISSENT

Merde...

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Après Malfoy c'est Neuville qui est rentré bruyamment dans la pièce. Il m'a serré dans ses bras. Je n'aime pas ce genre de démonstration d'affection mais je conçois que sur le moment ça m'a fait du bien. Il m'a expliqué que pour une raison qu'il ignore les moldus ont réussi à entrer dans notre monde mais que ce n'était pas un problème puisque de toute manière il allaient être oublietter et que ce genre d'accident est fréquent. Mais je ne le crois pas.

Pourquoi?

Tout simplement parce que ce genre d'accident ne sont pas fréquents. Une catastrophe d'une telle ampleur n'a pas eu lieu depuis au moins vingt ans. Et ce qu'il ignore visiblement c'est que les humains ont beaucoup évolué et ont pris la sale manie de filmer tout ce qui leur arrive. À l'instant même huit milliards de moldus sont en train de s'affoler devant leurs écrans en pensant avoir affaire à des envahisseurs extraterrestres.

Bref, cet événement a beaucoup plus d'incidence que le prétend mon cher Neuville. Ce qui m'inquiète le plus c'est de savoir que cela arrive maintenant. Après deux milles ans d'existence, ma lignée trouve l'achèvement de son œuvre en moi. C'était écrit. Je n'y ai pas cru. Mais le moment charnière est arrivé et il ne convient qu'à moi de réunifier un monde qui risque de s'écrouler.

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Je n'entends rien à part les cuillères qui claquent dans les assiettes. Notre maigre dîner vu les circonstances se résume à une soupe à faible consistance. Nous sommes en tout une quinzaine ici et je ne connais pas la moitié des personnes présentes. Les autres sont dans d'autres abris dispersés et nous sommes confinés ici jusqu'à ce qu'ils oubliettent toutes les personnes selon la théorie de leur petite catastrophe mineure.

Les moldus ont dû se passer le mot que de drôles d'envahisseurs habitent leur terre depuis des années.

Je ne compte pas rester enfermé ici plus d'un ou deux jours. La magie de la cinquantaine d'aurors que nous possédons ne suffirait pas à oublietter les huits milliards d'individus moldus concentré sur terre. Cependant, la mienne le peut . Enfin pas exactement la mienne mais celle de ma famille.

Il faut que j'aille récupérer quelque chose.

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J'ai enfilé une cape noire et j'ai fourré rapidement quelques objets de première nécessité dans un petit sac.

Il pleut dehors.

Je laisse mon corps chauffer ses extrémités pour rester entièrement sèche. J'avance dans l'obscurité un pied devant l'autre le plus discrètement possible.

J'entends un bruissement derrière moi, puis deux.

Merde.

Une main m'attrape violemment le bras.

Il semblerait que Malfoy et Charly ont remarqués mon absence.

-Qu'est ce que tu fous, m'assène le premier

-Le professeur Neville à dit qu'on ne doit pas sortir pour laisser les aurors faire leur boulot!

Je ricane:

-Et vous croyez que ce n'est qu'un petit accident comme il vous l'a dit ? Tous les moldus doivent être au courant à l'heure qu'il est ! Ils ont considérablement amélioré leur moyens de communication ces vingt dernières années! Et ce n'est pas nos aurores qui vont parvenir à effacer le souvenir de notre école à la face du monde. Surtout que la faille s'est probablement propagée sur les autres protections de lieu sorciers. Pourquoi croyez vous que Neville nous interdit de lire la gazette!

Je reprends ma marche énervée, mais Malfoy me rattrape le bras

-Qu'est ce que tu vas faire, demande-t-il sourcils froncés.

-Sauver le monde, je réponds un sourire aux lèvres dissimulé par l'obscurité grandissante.

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❝𝐇𝐄𝐑𝐄𝐃𝐈𝐓𝐀𝐒❞ (𝐒𝐜𝐨𝐫𝐩𝐢𝐮𝐬𝐱𝐨𝐜)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant