Une heure après, ils se trouvaient au sommet de la plus haute tour de la ville. Il s'agissait du bâtiment de commandement, dans lequel Hélios avait l'habitude de passer tout son temps à travailler. La ville s'étendait tout autour d'eux, en contrebas. Sur le toit-terrasse, une longue tige de métal, haut de près de 5 mètres, servait d'émetteur-récepteur.
Hélios levait la tête vers le sommet de la tige de métal._Là haut ?
_Oui. Au bout de la pointe la première marche commence, lui dit doucement Alec.
Hélios semblait tendu.
_Je ne vois toujours rien..
_Tu n'as plus nul crainte à avoir. Le puit d'ébène qu'étaient les yeux d'Alec tourner vers lui. Même si elle est toujours présente, sa présence s'efface. Aujourd'hui, nous allons tenter de savoir si le Mort-Né à survécu à la Résurgence aussi bien que vous autre. Regarde.
Alec fit un bond, sans même prendre d'élan, il s'éleva à plus de 6 mètres et se receptionna sur… du vide. pas loin d'un mètre au-dessus de la pointe métallisé. Semblant parfaitement équilibré. Ce dernier se tourna vers lui, lui faisant un signe de la main avec un grand sourire.
Hélios n'hésita qu'un instant. Cela ne lui prit pas plus d'efforts pour le rejoindre. Il atterrit quelques centimètres au dessus de son compagnon. C'est à ce moment précis que surgit devant lui les larges escaliers. Il fut si surpris qu'il trébucha et s'étala de tout son long sur les marches, poussant un grognement douloureux. Un rire s'éleva derrière lui.En effet il ne pouvait plus s'y trompé, cette fois-ci, il voyait bien les trentaine de marches qui les séparaient de la grande porte noire, celle ci contrastait avec la pâleur des dalles de la tour, qui lorsqu'on levait la tête, semblait ne pas avoir de sommet, ses briques s'obscurcissaient simplement de plus en plus, passant d'un blanc éthérique au bat de la Tour à une sorte de gris puis ce noir pur qui semblait absorber la lumière.
L'Alf se redressa, et même s'il était vrai qu'un étrange voile semblait s'être en partie étendu sur elle, la Tour d'Entre-Deux était toujours présente.
Alec passa devant lui et remonta les marches. Arrivé à quelques pas à peine du batant haut de près de quatre mètres, celui-ci s'ouvrit sans faire de bruit. Cette fois ci, la porte donnait sur des marches qui montaient toujours dans un couloir exiguë et sombre. Ils s'y engagèrent silencieusement. Hélios avait vu tant de fois ces portes s'ouvrirent sous des décors sans cesse différents, qu'il ne lui venait même plus à l'esprit de faire un commentaire.
Il régnait un silence touffu, comme à l'intérieur d'une vieille maison abandonnée, dont la poussière avait fait un tapis qui étouffait tout bruit. Les murs étaient fendillés et décrépit. Ils atteignirent bientôt un premier palier qui s'ouvrait sur une salle plongée dans l'obscurité, il s'en échappait des volutes de vapeurs, rendant difficile d'en déterminer la grandeur, et toujours ce silence, ils convinrent d'un signe de tête de continuer à monter.
Les marches continuaient ainsi en spirale, ils n'échangeaient toujours pas un seul mot, conservant leurs pensées pour eux, au moindre changement ils se savaient prêt à réagir à la seconde.Le palier suivant donnait sur une salle enmuré, le troisième s'ouvrait sur un étang assécher, on ne distinguait pas plus loin qu'à quelques mètres au delà de ce qui fut la berge, La terre brune s'arrêtait à l'arcade même qui délimitait l'entrée.
Le quatrième donnait sur une salle remplie de bric à brac, d'objets de toutes sortes. Cette fois ci ils s'attardèrent quelques peu, essayant d'identifier les objets qui n'en finissaient pas de s'amonceller. Là une boucle de ceinture, une brosse à dent, des dés en bois, une statuette de bronze, un vieux clocher fendillés et de travers remplis d'objets de métal, des bracelets, des perles, ce qui semblait s'apparenter à des montres. Ils trouvèrent tout ce qu'un être issue de n'importe quel peuple aurait pu utiliser dans son quotidien, là une louche, un stylo, une épée et même une couronne, ses pierreries encore rutilantes sur le pourtour jaune d'or. Ils finirent par s'en détourner conscient qu'ils ne trouveraient rien ici qui puisse leurs permettre de retrouver celui qu'ils cherchaient.
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Préludes Aux Récits Recensés
Paranormal"Ici commence un long récit. Pour l'appréhender, ainsi que son principal protagoniste, il nous a fallut fractionné la riche histoire de celui sans qui tout ceci n'aurais pas eu lieu d'être. Tels sont, de par ces mots, proclamé l'origine des Récits R...