A Life to live

Au bord du gouffre

- Sale petite garce ! Pour qui tu te prend ?

- Je... Je suis désolé... Je voulais ju... (pamm)

- Ferme là ! Ferme là sinon je te tue !

Je ne sens plus mon corps, ma vision se trouble, est-ce que je vais mourir ? Est-ce comme ça que je dois finir ma vie ?

Je me réveille en sursaut, je suis en sueur et je tremble encore à cause de mon rêve... Toujours le même rêve... Quand ce cauchemar s'arrêtera enfin ?

Je me lève et vais me prendre une douche pour me remettre mes idées en place, en sortant je prend un moment pour me regarder dans le miroir cassé.

- Quel merveilleuse idée j'ai eu encore de foutre un coup de poing dans le miroir... comme si cet appart n'était déjà pas assez pourrie...

- Waouf !

Je me retourne pour voir mon fils se réveiller doucement.

- Salut mon grand ! Bien dormis ?

Je m'assoie à côté de son panier pour lui faire ses gratouilles du matin.

- Que tu es beau mon fils ! On va promener ?

Il me regarde en mettant sa tête sur le côté.

- D'accord ! D'accord je me prépare !

J'enfile en vitesse un sweat, ma paire de docs Martin préféré mais beaucoup trop usé pour appeler ça des chaussures puis je prend le sac de friandises d'Hadès, sa balle et nous y allons.

- Alors ? Tu veux aller où aujourd'hui mon grand ?

Il me regarde mais continue de marcher, je reconnais le chemin nous nous dirigeons vers le parc où nous allons souvent jouer !

- Aller va pour le parc ! Mais pas de baignade aujourd'hui, je n'aurais pas le temps de te laver en rentrant.

- Pfff

Il renifle du nez comme pour montrer son mécontentement, un vrais bébé !

Une fois au parc nous nous installons sous notre arbres habituelle et nous jouons pendant deux bonnes heures, ensuite je me couche dans l'herbe pour admirer le levé du soleil.

- C'est tellement magnifique je m'en lacerais jamais.

Tout les jours je suis réveillé au aurore par les cauchemars incessants, les seuls moment où je me sens bien c'est avec lui.

- Salut ma jolie ! Qu'est-ce que tu fait ici toute seule de si bonne heure ?

Un homme d'une cinquantaine d'année se rapproche dangereusement de nous. Je ne l'avais pas vu arriver.

- Hadès au pied ! On y vas ! il ne se fait pas prier et s'exécute sur le champ.

- Eh ! Ma belle je te parle !

J'ignore l'homme et range nos affaires dans le sac, Hadès commence à s'agiter et fait front au cinquantenaire mais il reste calme.

Je rappelle Hadès tout en commencent à marcher pour rentrer mais l'homme nous barre le chemin.

- T'es vraiment mignonne tu sais ! Ça te dit d'aller boire un verre.

- C'est très gentil monsieur mais nous devons y aller. Au revoir. J'essaie de rester polis mais je commence à bouillir.

- Oh ! Tu t'es pris pour qui ? Viens ici !

Il m'attrape le bras pour que je lui fasse face ce qui interpelle mon chien qui se mets en position d'attaque tout en montrant les crocs attendant mon signal.