Crescent Moon (Wolfstar)

7. Un Loup n'arrive jamais seul...

"Le gigantesque chien fantôme qui hante les cimetières !

... le pire des présages, un présage de mort !"

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***

Comme toutes les belles choses ont une fin, l'été s'était éclipsé dès le lendemain matin, jour de début des cours. Le doux temps avait été remplacé par un ciel gris morose, symptomatique d'un automne glacial, peu propice aux rêvasseries dans le parc de l'école de magie. Accompagnant le mauvais temps, les tâches sombres des détraqueurs dans le ciel gris n'aidaient pas à égayer l'ambiance.

Matinal, Remus s'était installé sur le bord de la fenêtre de ses quartiers, toujours en tenue de nuit. Silencieux, il scrutait la Lune qui pâlissait lentement sous les rayons du timide soleil, sa lueur laiteuse illuminant les nuages.

Elle s'approchait inexorablement de son dernier quartier. Un ultime petit croissant noir était son ultime rempart d'obscurité avant qu'elle ne devienne ce disque argenté si redouté par le Loup-Garou... plus que quelques jours.

Impuissant, il admirait ce présage terrible comme l'on observe la détonation d'un sort mortel au loin, sentant son étreinte mortelle approcher sans pouvoir agir.

Alors certes, il y aurait la potion délivrée par Severus, son adorable collègue de travail.

— Severus Rogue... il marmonna pour lui-même, un rictus mauvais sur le visage.

Ce sourire mauvais s'élargit en pensant à la remarque du maître des potions sur son ancienne relation avec Black.

Remarque ironique, si on s'en tenait au fait que cette même personne avait tout plaqué pour devenir le petit chien du Seigneur des Ténèbres, avant de revenir en montrant patte blanche.

Remus étouffa un petit rire, tournant le dos au parc du château pour chercher ses affaires du jour. Il choisit un ensemble couleur taupe, veston et gilet assortis. La veste en question était légèrement élimée sur les manches, mais il n'en avait cure.

En perdant son travail plusieurs dizaines de fois, il avait appris que peu importe l'apparence qu'il pourrait prendre, il ne resterait rien de mieux qu'un loup esseulé. Puis, les gallions ne poussaient pas dans les arbres malheureusement.

A son grand soulagement, lorsqu'il se tourna à nouveau vers le parc du château, la lune avait disparu, laissant le soleil maussade caresser les arbres de sa faible lueur.

Tout en ajustant sa cravate - toute aussi miteuse que le reste de sa tenue - il fit vagabonder son regard clair dans le parc, à présent baigné de clarté trouble.

Un présage de mort...

A la lisière de la forêt interdite, le gros chien noir qu'il avait aperçu la nuit précédente venait d'apparaître à nouveau sur les pelouses de l'école, se détachant à peine des formes sombres de la végétation.

Mais Remus avait la vue perçante d'un Loup-Garou. Il ne loupait pas une miette de l'animal aux oreilles pointues et à la fourrure épaisse. Ses yeux jaunes luisaient dans la pénombre, même à cette distance.

Ça ne pouvait être qu'une simple coïncidence.

Sûrement un loup commun, perdu loin de sa meute, qui s'aventurait ici en quête d'un alpha ou d'une femelle...

Avec les détecteurs de magie noire, les détraqueurs et les patrouilles d'Aurors, il était impossible que Black aie réussi à pénétrer l'enceinte de Poudlard, même sous sa forme d'animagus.

Impossible ? Non, improbable.

Remus, dernier survivant de ce qu'avaient été les Maraudeurs, n'avait jamais révélé à quiconque leur petit secret. Personne, pas même Dumbledore, ne savait que James, Peter et Sirius avaient été des animagi. Ainsi, l'apparition de ce gros chien noir à la silhouette si familière ne semblait pas être un coup du hasard.

Le Loup-Garou se mordit la lèvre.

Même si tous étaient convaincus que le jeune Potter était le cible du Prisonnier d'Azkaban, Remus était convaincu - peut-être un peu égoïstement - que c'était après lui qu'il en voulait.

Après tout, c'était vers lui que s'était tourné Black près de trois jours après sa libération. Vers lui qu'il avait tenté de se racheter.

Enfin, il y avait eu ce baiser...

Tel un mauvais présage, l'animal disparut à nouveau aux abords de la cabane hurlante, laissant Remus seul à sa fenêtre, scrutant la forêt, le cœur au bord des lèvres.

Pourquoi ressentait-il de l'espoir ?

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Un bébé chapitre pour cette journée chaude d'été ! (je suis en train de décéder ???) J'espère qu'il vous a plu !

Comme dit, je vous prépare un petit chapitre flash-back un peu plus long avant de reprendre l'histoire. Je voulais le sortir en même temps que ce chapitre, mais je l'ai réécrit en partie donc je veux prendre le temps de bien le relire avant de publier quelque chose de 𝒷𝒾𝓏𝒶𝓇𝓇𝑒 ¯\_('• ᴥ •')_/¯

Comme d'habitude, merci à ceux et celles qui laissent un petit vote ou un petit mot, vous ne savez pas à quel point ça me donne de la sérotonine de lire des petits mots ou de voir que mes histoires vous plaisent ᑴ✿.✿ᑷ

Gros coeur sur vous, prenez soin de vos proches et ✿ 𝒎𝒂𝒄𝒓𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆 𝒅𝒆́𝒎𝒊𝒔𝒔𝒊𝒐𝒏𝒈𝒖𝒆 ✿ , on garde les bonnes habitudes ヽ(•̀ 人•́ )ﾉ