Chapitre 1

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Ino Yamanaka fixait avec le plus grand désintérêt total les fleurs de la boutique. Une arrosoir en main, elle s'assurait toutefois du bien être des verdures de la boutique familiale. Elle avait remontée ses grands cheveux blonds en un chignon mal peigné et avait passée le tablier brunâtre par dessus son t-shirt orange. Le même t-shirt qu'elle possédait depuis ses dix-huit ans et le même t-shirt qui lui allait encore à ses vingt-huit ans. Sa besogne terminé, Ino se dirigea vers le lavabo pour y déposer l'arrosoir dans le fond de ce dernier. Les plantes dégoulinaient tranquillement, buvant l'eau donc elles avaient besoin, laissant le surplus et l'excès tomber sur le sol dans de doux sons reposants. De nouveau assise derrière le comptoir, la blondinette s'affaira à compter les billets dans la caisse, sifflotant tout bas une douce mélodie.

Elle se sentait chanceuse d'avoir ses parents comme support et surtout, elle se sentait chanceuse qu'ils l'aillent repris sous leur toit après ces cinq dernières années de vie commune. Ino se sentait surtout chanceuse d'avoir ce petit boulot pour penser à autre chose qu'à sa rupture amoureuse qui lui avait laissée une profonde cicatrice au cœur. Sifflotant d'un air heureux malgré son visage fatigué et démoralisé, elle contribua à d'autres besognes de la boutique, aucun clients ne passant les portes du magasine pendant les trois prochaines heures. En zieutant un plan de bégonias quelque peut asséché par les dernières chaleurs, son cerveau lui rejoua en tête les derniers événements du mois, repassant avec acharnement la violente dispute à son appartement. Ino mordilla fortement sa lèvre inférieur alors que le visage impassible de Sai lui annonçait qu'il la quittait pour une autre femme, sans pleurer et montrer le moindre signe de faiblesse de sa part. Ino, en contre partis, avait déferlée sa colère et son incompréhension en criant et pleurant toute les larmes de son corps. Quel salaud il avait été, de la lâcher pour une autre femme, qu'elle soit mieux ou non. Si c'était bel et bien sa faute à lui, pourquoi ce sentait-elle coupable de cette rupture à quelques mois du mariage prévu? Pourquoi avait-elle le cœur qui pinçait chaque fois qu'elle le voyait ramasser des choses lentement sous ses cris? Pourquoi?

La cloche de la porte la réveilla de son cauchemar et elle releva la tête en direction de la porte, souriant malgré sa tristesse. Voyant l'homme qui se tenait sur le seuil de la porte, les mains enfouis dans ses poches de pull et le gros chien blanc assit à ses côtés, elle sourcilla d'incompréhension en le voyant là. Kiba n'avait jamais été un homme auquel elle avait portée attention après la guerre, ni même avant pour être franche, mais le voir là, si droit et ses yeux posés sur elle, Ino sentit son cœur défaillir. L'Inuzuka et elle, plusieurs disaient qu'ils étaient incompatibles sur plusieurs plans, surtout amicale, mais Ino ne savait pourquoi en ce moment, le type qu'elle n'avait jamais remarqué lui plaisait. La mâchoire carrée, des yeux sauvages pouvant trancher n'importe qui d'un seul regard, des muscles saillants et une silhouette plutôt attachante, Kiba avait prit du muscles depuis la dernière fois. Même Akamaru lui paraissait plus grand et trapu malgré son âge déjà bien avancé.

- Kiba, quel surprise de te voir là. Elle le salua poliment malgré son embarra émotionnel. Tu vas bien?
- C'est moi qui devrais te poser la question, Blondie.

Ino prit une grande respiration, s'offusquant légèrement à ce surnom ridicule qu'il venait de lui donner, mais devant son visage totalement sérieux et démuni de joie, elle garda sa réplique tranchante pour elle. S'approchant du brunet, elle détailla la façon donc ces sourcils étaient inclinés grossièrement de colère et elle ne savait pourquoi il agissait ainsi.

- Je vais bien.
- Même après c'que ce salaud t'as fais?

C'était donc ça, cette colère. Ino sourit mentalement. Le grand Kiba Inuzuka ce faisait du traças pour elle après sa rupture? Que c'était mignon.

- Je remonte doucement la pente. Elle fixa autour d'elle, hésitante. Tu étais venu chercher des fleurs pour quelqu'un ou pour quelque chose en particulier?
- Ouais, euh, je savais pas si t'étais au courant, mais ma sœur était enceinte et elle vient d'accoucher. J'étais en chemin pour aller la voir à l'hôpital là. Je... j'aimerais bien lui donner un petit quelque chose et j'ai pensée à des fleurs.

Il paraissait maintenant plus tranquille et serein qu'à son arrivé et Ino, surprise de sa phrase, sourcilla à son tour. Hana était enceinte? Elle ne savait même pas qu'elle était en couple de base et là, elle venait d'avoir un enfant? Qu'avait-elle manquée d'autre ces cinq dernières années?

- Tu es tonton, félicitations. Ino lui sourit, joignant ses mains ensemble. Je ne savais pas qu'elle était en couple, ça me surprend je ne te mentirais pas.
- Je ne le savais pas non plus avant qu'elle annonce sa grossesse huit mois au paravant. Kiba grogna, roulant des yeux. J'étais le seul à ne rien avoir zappé apparement.

Ino rigola doucement devant le visage renfrogné du brunet et le dirigea au travers des diverses étagères et tables de la boutique. Elle l'aida à choisir les fleurs du bouquet, lui proposant diverse variété différentes qui s'agenceraient bien ensemble dans un bouquet. Kiba la suivait sans dire un mot, hochant sous ses commentaires et propositions, les yeux rivés sur les diverses fleurs. Ino avait toutefois remarquée son nez démangé par les diverses odeurs, donc celui du pollen. De retour au comptoir, elle lui tendit la boîte de mouchoir, dans laquelle il prit volontiers un morceau. Une fois le bouquet enroulé dans du papier glacé et attaché à l'aide d'un ruban, Ino le tendit à Kiba, qui avait son portefeuille sortit et près à payer.

- Pas besoin de le payer, c'est offert par la maison. Elle lui sourit, posant tranquillement sa main sur la sienne.
- Non, non. Il grogna, hochant négativement de la tête. Je vais le payer.
- Ce n'est vraiment pas nécessaire. Ino tourna ses yeux bleus sur lui. C'est offert.

Voyant qu'elle n'allait pas reprendre sur sa décision, Kiba mâcha un merci sur le bout des lèvres et fixa le bouquet de fleurs d'un œil attentif, souriant. Il tourna ensuite ses yeux sur la blonde, qui le fixait avec curiosité sur ses prochains mouvements.

- Tu es toute seule à travailler aujourd'hui?
- Non, ma mère est à l'arrière boutique, pourquoi?
- Je... eum... j'aurai aimé que tu m'accompagnes à l'hôpital, enfin, seulement si ça te tente hein! Il bafouilla nerveusement. Je ne veux pas te forcer.

Ino resta un moment à le fixer, avant de rigoler tout bas, lui demandant de rester là. Kiba la fixa quitter la boutique, se dirigeant vers la porte battante et il entendit deux voix parler doucement ensemble. Lorsque la blonde réapparue dans le cadre de porte, elle ne portait plus son tablier brunâtre et avait enfilé une petite veste par dessus son t-shirt orangé.

- Ma mère va veiller sur la boutique, je vais y aller avec toi. Ino lui sourit doucement, terminant sa marche à ses côtés, passant ses mains dans le pelage blanc d'Akamaru. Ouvre la marche, je te suis.




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UN AMOUR DE CHIEN  [KIBAINO] SHORT FICOù les histoires vivent. Découvrez maintenant