Chapitre 7

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Ino se fixait dans la glace, alors qu'elle sortait de la douche, une serviette autour de sa taille et sur sa tête. Ses yeux bleus étaient perdu sur son corps, dans une transe, alors qu'elle enlevait la serviette autour de son corps pour s'habiller d'un gilet et un short. Elle repensait à la conversation qu'elle avait eue avec Kiba voilà déjà trois jours et avec ce qui s'était ensuite déroulé. Elle avait vu le brunet se pencher sur elle, décidé à partager ses lèvres avec elle, puis elle avait sentit son souffle sur elle. Leurs visages étaient à quelques centimètres, Ino était sur qu'il allait l'embrasser, elle s'était avancée en conséquence, mais une voix au loin les avaient arrêtés dans leur lancée. Ils s'étaient regardé bêtement, avant d'être gêné, puis s'étaient levé pour aller voir le porteur de la voix en question. Tsume était dans l'entrée de la cour et s'était exclamée de joie en voyant que les plates bandes avaient été faite. Kiba l'avait inclu dans leur conversation, décrétant qu'elle lui avait donnée un énorme coup de main, mais Ino avait déclinée, disant que ce n'était qu'une formalité. Sauf qu'Ino avait remarquée le regard de Tsume sur elle.

Elle était au courant que quelque chose s'était produit entre eux deux et Ino était gênée.

Séchant ses cheveux avec le séchoir, elle essaya de ne pas y penser, essayant de tourner son esprit sur la sortie qu'elle allait faire de sa journée. Il annonçait de la pluie et elle s'était dit qu'un peut de ménage lui ferait du bien. Des boîtes trônaient dans le grenier de la maison et dans sa chambre, venant de la maison qu'elle avait partagée avec Sai les deux dernières années, qui méritaient un grand ménage. Elle devait se débarrasser de certaines choses qui ne lui plaisait plus et lui faisait penser au noiraud. Elle avait besoin de passer le capte, la blondinette était décidée. Lorsqu'elle allait revoir Kiba, elle allait lui avouer le tout et elle voulait surtout être prête mentalement pour foncer dans une nouvelle direction. Elle voulait principalement être prête pour se laisser pousser vers l'amour de nouveau.

Après avoir finit sa toilette, elle se dirigea d'abord vers le grenier, où la majorité des boîtes étaient entreposées depuis plusieurs semaines déjà. En grimpant les escaliers, une crampe à l'estomac lui mit un mal être profond, mais à la vue des boîtes sur le palier, elle se demandait si elle avait fait le bon choix. Elle resta un moment face à ces boîtes, nombreuses et empilées, douteuse sur ça décision. Ino ferma les yeux et prit une grande respiration. Elle devait le faire si elle voulait être prête lorsqu'elle allait revoir Kiba. Elle devait être prête de partout, alors il était hors de question question d'abandonner aussitôt. En prenant la première boîte, elle soupira en voyant qu'il s'agissait de son linge, pliée soigneusement. Prenant place sur le grand tapis, elle prit les morceaux un à un, essayant de savoir lesquels qu'elle gardait et lesquels elle ne gardait pas. Après tout, elle ne pouvait pas ce permettre de garder autant de linge, c'était inconcevable!

Les heures passèrent et les boîtes diminuèrent considérablement dans le grenier. Elle n'avait rien trouvée qui la reliait directement avec Sai et pour cela, elle était heureuse. Heureuse de ne pas se mettre à pleurer pour un petit rien. Les piles diminuaient et alors qu'elle entamait la dernière du grenier, elle se demandait où certaines de ses choses étaient passés. Il lui manquait des produits de beautés et certains bijoux qu'elle avait reçue en cadeau. Puis, elle se souvenu que trois boîtes de plus trônaient dans son garde robe de chambre. Délaissant sa besogne terminé, Ino emprunta les escaliers pour se rendre à sa chambre afin de mettre la main sur ces boîtes en questions. Lorsqu'elle les trouva, elle les tira hors du rangement pour les déposer sur son lit.

La première était pleine de produit beauté et produit pour la peau, donc les bouteilles qu'elle avait cherché désespérément au grenier. Elle plaça les flacons et autres sur son petit meuble, vérifiant lesquels étaient échus et lesquels elle pouvait se permettre de garder. C'était un moyens efficace de faire le tri et de garder seulement l'important, car Ino devait l'avouer, les besoins de sa peau avait radicalement changée durant la dernière année. La deuxième boîte contenait un peut de maquillage, quelques bibelots et autres objets qu'elle avait ramenée. Certaines choses étaient des bibelots venant des autres nations ninja, qu'elle avait ramenée de mission et de voyage accomplit avec Sai, alors que d'autres bibelot était des prestige de sa jeunesse. Les bibelots, qu'aussitôt ses yeux posés sur eux lui rappelaient Sai, restaient dans une boîte pour les donations.

La troisième, par contre, fut tout qu'une manège d'émotions. Elle tira un album photo, entièrement composé de photos prises avec Sai, qu'elle referma aussitôt qu'elle vu le contenu. Puis, après, c'était des choses qu'elle avait acheté en fonction pour son mariage. Ses mains tremblantes refermèrent la boîte, mais ses yeux furent attiré par une chose dans son garde-robe. Elle remarqua la protection en plastique, longue et épaisse, qui contenait la robe qu'elle avait minutieusement choisi. Lorsqu'elle était revenue ici, chez ses parents, elle n'avait pas eue le courage de s'en débarrasser dans l'immédiat des choses. Sa mère, ayant passé cette journée à annuler les festivités et réservations, avait négocier avec le magasin pour allonger le temps limite de retour. La dame, en ayant comprit la situation, avait délibérément accepté et compromis un temps indéterminé pour elle. Aussitôt qu'elle était prête, elle pouvait la rapporter dès qu'elle le voulait.

Elle resta à sa place, fixant la robe emballée de ses yeux quelque peut embués. Risquant un pas vers le garde robe, elle prit le paquet dans ses mains, enlevant la pellicule de protection sur la grande robe blanche. Ino s'installa devant son miroir, posant la robe contre elle, se fixant dans la glace. La robe était longue, le jupon imposant et le haut plein de paillettes et de pierres étincelantes. Elle avait pleurer la première fois qu'elle l'eut portée, elle s'était sentit bien et merveilleuse. Cette robe avait fait d'elle une femme extraordinaire cette journée là, mais maintenant qu'elle la voyait de nouveau, ce n'était qu'une robe blanche  banale. Elle ne lui faisait plus d'émotion, elle ne semblait plus aussi extraordinaire et unique, morne et encombrante était plutôt les deux mots qui lui venait en tête. En voyant toutefois la blancheur de la robe, Ino ne put résister à ce demander si elle et Kiba se marierait, s'ils seraient apte à se rendre jusque là, si leur relation était bonne jusqu'à l'hôtel. Par contre, elle ne s'imaginait pas se marier dans cette robe, ce n'était plus la sienne.

- Ma chérie, tu es là.

Ino tourna la tête et croisa les yeux de sa mère, posée sur elle, mains jointes devant, le regard triste. Ino lui sourit et délaissa la robe sur le pied de son lit, alors que sa mère s'approchait d'elle.

- Je ne pensais pas te voir entrain de faire du ménage dans tes affaires. La femme lui expliqua, quelque peut dépassée. Tu te sens bien?
- Oui, faire du ménage me fais du bien moralement. La Yamanaka sourit, essayant de remettre la robe dans sa protection. Ah, aller rentre là dedans toi.
- Laisse moi te donner un coup de main.

Sa mère récupéra la fermeture éclair de la protection, Ino préférant prendre ses distances, sans être trop loin pour ensuite l'aider. La robe de nouveau dans sa protection, sa mère allait pour la remettre dans le garde robe de sa chambre.

- Attend, maman. Ino s'empressa de boucler le mètre qui la séparait de sa mère. Je... Je crois qu'il serait plus judicieux de la retourner à la boutique.
- Tu te sens prête?
- La sortir de son sac et la revoir m'a confirmée qu'elle n'est pas la mienne. La blondinette récupéra le support de la robe. Une robe de mariée, lorsque tu as trouvée la bonne, est censée t'apporter milles et une émotion, avant et après le mariage. Je n'éprouve plus rien pour elle, je n'ai même pas pleurée, rien.

Sa mère l'écoutait d'une oreille attentive et Ino, lancée dans ses émotions, déposa la robe doucement sur son lit, sans pour autant arrêter de parler. Elle avait réalisé que sa mère avait le droit de connaître ses sentiments troubles, ses inquiétudes et envies.

- Je crois que cette robe n'est pas la mienne, parce que je n'étais pas avec le bon garçon à cette époque de ma vie. Elle enchaîna, toujours sous le regard et l'ouïe attentif de sa génitrice. Mais, maintenant que je commence à délaisser ce passé, je réalise que j'éprouve des sentiments pour un garçon, que j'avais toujours ignorée jusqu'à présent. Ino releva ses yeux sur sa mère. Je sais qu'il est peut-être trop tôt pour le dire, mais je crois que je suis tombée amoureuse de nouveau dans tout ce bordel qu'est ma vie.
- Et ce garçon, il partage tes sentiments?

Ino resta un moment silencieuse, repensant à ce baisser presque partagé entre elle et Kiba. Ces regards subtils et visibles qu'ils se lançaient à profusion. Il n'y avait aucun doute, Kiba était bien amoureux d'elle, il n'agirait probablement pas ainsi avec elle et n'aurait pas tentée de l'embrasser.

- Oui. Oui, je crois que oui. Ino tourna de nouveau ses yeux sur sa mère, avant de taper gentiment la robe qui était posée lâchement au bout de son lit. Mais pour le moment, ce n'est pas le plus important, il faudrait retourner cette robe là où elle vient. Ce n'est peut-être pas ma robe, mais c'es celle d'une autre femme et je ne veux pas lui enlever cela.

Parce qu'après tout, ce jour allait lui arriver de nouveau et cette fois, elle allait trouver sa robe, sa véritable robe et épouser le bon homme.


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UN AMOUR DE CHIEN  [KIBAINO] SHORT FICOù les histoires vivent. Découvrez maintenant