Chapitre 8

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Une pluie s'abattait sur le village de Konoha et malgré la mauvaise température, rien n'empêcherait Ino d'accomplir ce qu'elle avait en tête. Parcourant les ruelles désertées de la ville, ses pas la menaient en direction du domaine Inuzuka, illuminé par quelques lanternes extérieur posés sur les balcons. Emmitouflée dans un grand imperméable, Ino montait les escaliers en bois et voyant qu'il y avait de la lumière dans la maison, cogna sur le devant du bois. Trois coups résonnèrent, puis elle attendit, tournant sous le porche, fixant la pluie tomber dans son dos. Elle cogna trois coup de nouveau, puis cette fois, un jappement retentit dans la maison, un jappement qu'elle reconnaissait facilement.

Essayer sa robe lui avait ouvert les yeux, elle lui avait fait réalisé que ce n'était pas la bonne. Une robe, même si le mariage n'était pas fait, était censé t'apporter joie et pleurs, mais elle n'avait rien ressentit de cela outre de la déception. Déception que son homme de l'époque l'avait trompée dans son dos, déception que son rêve d'enfant avait explosé en milles morceaux, déceptions après déceptions. La dame à la boutique avait suivit son propos. Une robe, quand c'est la bonne, fait ressentir des choses à sa propriétaire comme nul autre bout de tissus. Aller reporter ce bout de tissus lui avait clairement remis les pendules à l'heure, lui avait fait réfléchir et décidé sur les tâches à suivre. Aussitôt qu'elle avait eue finit de manger, Ino s'était excusée et avait prit la direction du domaine Inuzuka. Cette robe lui avait fait réaliser qu'elle passait à côté de quelque chose d'important et qu'il était temps d'en prendre conscience.

Lorsque le battant de bois s'ouvrît, Ino tomba une fois de plus face à face avec Kiba, qui fut surprit de la voir là, avec la température de l'extérieur. Il l'accueillit dans la demeure, récupérant son imperméable tout trempé, alors qu'Akamaru tournait autour d'eux, heureux de voir la blonde une fois de plus. Déposant le grand manteau sur la patère à l'entrée, Kiba se tourna ensuite vers la blondinette, qui passait ses mains dans le pelage du gros chien blanc, souriant d'une oreille à l'autre.

- Qu'est-ce qui t'amène ici avec cette température? Le brunet la questionna, posant ses mains sur ses hanches. Quand même pas le beau temps!
- Ha Ha. Ino rigola, délaissant le chien pour porter cette fois son attention sur le propriétaire. Je suis venu te voir, toi.
- Encore. Madame Yamanaka, vous aimez ma présence dites moi.
- Et vous ne savez comment, Monsieur Inuzuka.

Kiba releva un sourcil de surprise face à sa réplique, mais un grand sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, lorsqu'Ino s'approcha de lui, leurs corps presque collés l'un à l'autre, ce tenant à quelques centimètres. Ino sentait le souffle de Kiba passer sur sa peau et cela la fit trembler.

- Je suis seul. Le brunet laissa tomber entre ses lèvres, ses yeux bouclés sur la forme d'Ino. Ma mère n'est pas ici.
- J'espérais cela. Monsieur.

Ino sourit en entendant le brunet grogner de joie à sa réponse, puis elle décida de boucler l'espace qui subsistait entre eux, en se relevant sur la pointe des pieds pour l'embrasser doucement. Un baiser qu'elle autant que lui attendait impatiemment. Les mains du brunet se posa sur elle, d'abord sur son visage, alors qu'ils s'offraient l'un à l'autre, déterminé à sortir cette envie qu'ils accumulaient. Ino passa ses mains sur le torse du brunet, touchant du bout de ses doigts les muscles, la peau frissonnant sous son toucher, elle s'immisçait de tout ce que Kiba lui offrait. Ils se délaissèrent à coup de souffle, le regard perdu dans l'un et l'autre, se fixant doucement.

- Je suis désolée d'avoir mise autant de temps à réaliser les signaux que tu m'envoyais. Elle murmura du bout des lèvres, alors qu'elle laissait le brunet l'embrasser sur son cou.
- Ne t'en fait pas, je savais que tu avais besoin de temps. Il l'a serra gentiment sur lui, ses mains se refermant sur elle dans une étreinte possessive. Je suis heureux d'avoir su attendre, te voir ici me remplis de joie, Ino.

UN AMOUR DE CHIEN  [KIBAINO] SHORT FICOù les histoires vivent. Découvrez maintenant