Chapitre 2

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En chemin vers l'Hopital de Konoha, le duo restèrent silencieux, marchant côte à côte aux travers des ruelles bondées à cette heure ci de la journée. Kiba le bouquet en main, les yeux rivés devant lui, semblait gêné et Ino se demandait bien pourquoi. Où était passé cette confiance absolu qu'il avait en arrivant à sa boutique? Ils ne faisaient que marcher côte à côte, cela n'avait rien de romantique, ils ne se tenaient pas la main aux dernières nouvelles. Ino fixa la silhouette de Kiba changer au fur et à mesure qu'ils avançaient vers l'hôpital et ses pas devenir de plus en plus saccadé, comme s'il était gêné ou dérangé par quelque chose. Ino jeta un bref regard autour d'eux et voyant que personne ne portaient attention à leur duo, elle le questionna.

- Ça va?

Sa question résonna dans les oreilles de Kiba et ce dernier tourna doucement son regard vers elle, ravalant sa fierté en la voyant inquiète pour lui. Il soupira fortement, les yeux rivés sur le bâtiment médicale qui s'approchait d'eux. Il ralenti le pas.

- Je ne sais pas trop, je suis mitigé.

Ino le regarda de façon bizarre, mais surtout incompréhensible. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres.

- Mitigé sur quoi?
- Je me sens mal de t'avoir demandé de venir, ma mère va se faire des histoires en nous voyant arriver ensemble. Kiba tourna son regard sauvage sur elle et Ino ne donna aucun signe de réponse, elle ne faisait que le fixer. J'appréhende déjà ce qu'elle va dire.

La blondinette prit un moment à répondre, le fixant tranquillement, avant de pouffer doucement de rire.

- Je lui dirai simplement que je t'ai suivis, d'accord? Elle lui tapa énergiquement sur l'épaule. Après tout, je n'étais pas non plus au courant pour ta sœur, aussi bien la féliciter en personne!

Kiba huma doucement, essayant de comprendre dans quel sens elle allait poser ses pions. Si Tsume se questionnait sur leur arrivé ensemble, si elle allait questionner son fils de milles et une question, Ino allait prendre parole et défendre le brunet. Après tout, elle aurait très bien pu écrire une carte et le donner au brunet sans avoir à se déplacer jusqu'ici, mais elle préférait s'y rendre en personne. Elle appréciait Hana et elle voulait la féliciter en chair et en os, mais Ino voulait surtout voir qui était l'heureux papa. Pour qu'elle n'aille eu mot de cette relation, ils devaient s'être rencontrés en secret longtemps et surtout, peut-être que le papa était un ninja d'une autre nation? En pénétrant dans l'immeuble, l'odeur de javelle pénétra ses narines t'elle une bouffée d'air marine et point encombré par l'odeur, Ino se dirigea vers l'ascenseur d'un pas assuré. Kiba, pour sa part, sourcilla de dégoût en enfouissant son nez dans son pull, suivant la blondinette jusqu'à la grille métallique.

- Tu es sur qu'on devrait pas demander notre chemin à la réceptionniste?
- J'ai travaillée ici je te ferais rappeler. Ino lui tira la langue. Nous demanderons à l'infirmière d'étage le numéro de la chambre, ça sera plus vite.
- Si tu le dis, Blondie.

Ino se ravisa pour commenter sur ce surnom une fois de plus, mais ce contenta de toiser un regard noir au brunet, qui lui tira la langue. Arrivé sur l'étage de maternité, ils questionnèrent l'infirmière assise à la réception afin de savoir le numéro de chambre exacte. Alors qu'Ino questionnait la dame, Kiba fixait les alentours et gémit doucement en entendant les bruits venant des chambres. Entre des femmes qui se lamentaient de douleurs, le cris perçants des bébés et d'autres ondes sonores émises sur l'étage, tout le rendait mal à l'aise. Le javel empirait l'état de ses sinus, mais ses oreilles commençaient doucement à souffrir. Longeant le couloir en direction du Nord,  la chambre fut facile à déceler parmi les autres, deux gros chiens montaient la garde à l'entrée de la porte. Lorsqu'ils remarquèrent le duo s'approcher, les deux chiens reconnurent d'abord Kiba, glapissant doucement de joie en le voyant, leur queue bougeant frénétiquement. Puis, les deux chiens remarquèrent Ino, restèrent à l'affût, mais s'approchèrent afin de la sentir et renifler son odeur.

- Hey, arrêter vous deux. Kiba grognant, tapant doucement sur la tête des chiens, qui contournaient la blonde. Donnez lui de l'espace un peut.
- T'inquiète pas, ça va. Ino rigola, alors qu'elle sentait les museaux du chiens frôler ses jambes. Ça ne me dérange pas.

Elle s'abaissa à leur niveau et se laissa sentir, mais les deux chiens comprirent vite qu'elle n'était d'aucun danger et lichèrent son visage sous ses rires. Elle passa sa main dans le pelage épais des deux chiens, qui s'étaient assit er branlaient doucement la queue, heureux d'avoir quelques gargouilles. Kiba soupira, mais sourit devant la scène, n'osant intervenir en voyant qu'Ino contrôlait tout.

- Je croyais que tu n'aimais pas les chiens?
- Je n'ai jamais dis que je détestais les chiens. La blonde releva ses yeux sur le brunet. Je te ferais signaler que chaque fois que je voyais Akamaru, tu revenais de mission ou d'entraînement et qu'il était tout sale.
- Ouais, c'est ça, des excuses.
- Hey, je dis vrai!

Elle fronça doucement des sourcils, légèrement mécontente, avant de rigoler de plus belle sous les lichettes des deux gros chiens. En se redressant sur ses jambes, la Yamanaka rigola, tapant doucement son pantalon pour enlever les poils, avant de refaire sa queue de cheval. Une voix s'éleva, interpelant le duo en diagonale avant l'entrée de la chambre, faisant relever les deux têtes en sa direction.  Installée dans le cadre de porte, une femme se tenait là et Ino reconnue Tsume. Kiba et elle partageait les mêmes traits sauvage et le même regard perçant, capable de déchirer quelqu'un d'un simple regard tyrannique. Sauf qu'entre Kiba et Tsume, Ino avait plus peur de la génitrice que de la progéniture. Tsume était une femme forte, indépendante qui ne passait pas par quatre chemins pour donner son avis et les ninjas de même rang avait peur de cette femme féroce. Son père, Inoichi, avait partagé le champ de bataille avec cette femme et les récits qui en étaient sorties étaient tous aussi sauvages et violent les uns aux autres. Ses cheveux courts bruns tombaient devant ses yeux et Ino perçut de la joie dans ses prunelles, en la voyant aux côtés de son fils.

- Tiens, tiens, tiens, en voilà de la grande visite! La quarantenaire rigola, posant ses mains sur ses hanches. Que me vaux l'honneur de te voir ici, Ino?

Elle avait peut-être cette facette de femme sauvage intrépide et radicale, mais en ce moment, Ino ne voyait d'autre qu'une femme heureuse et épanouie. Elle avait troquée son habit de ninja pour un jogging ample noire, un T-shirt orné du logo Inuzuka sur la manche gauche de ce dernier et des claquettes laissant apercevoir ses pieds dénudés. Tsume n'était peut-être pas féminine comme toute les femmes du village, mais à la vue de ses ongles manucurés et vernis de rouge carmin, Ino comprit qu'elle avait malgré tout une facette féminin. Elle pencha respectueusement la tête lorsqu'elle la salua, avant de sourire doucement.

- Kiba est venu à la boutique chercher des fleurs pour Hana et je me suis dis que je pouvais me joindre à lui.

Tsume hocha doucement de la tête et voyant qu'elle ne rajoutait rien, Ino comprit qu'elle avait gobée son léger mensonge qui, finalement, n'était pas si mensonger que cela.

- Hana va bien?

Ino porta ses yeux sur le grand brunet, souriant doucement en le voyant inquiet pour sa sœur aînée.

- Elle n'est pas revenue encore. La matriarche sourit doucement. Mais si vous voulez attendre, elle ne devrait pas tarder à revenir.

Ino fixa Kiba, alors que ce dernier fixait le sol d'un air pensif. Elle récupéra le bouquet dans ses mains, Kiba lui passant doucement en desserrant ses doigts, fixant ensuite la blonde.

- Je vais aller voir une infirmière afin d'avoir un vase. Elle tourna son regard sur le grand brun. Je reviens.
- Je peux venir avec toi?
- Bien sur.



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UN AMOUR DE CHIEN  [KIBAINO] SHORT FICOù les histoires vivent. Découvrez maintenant