Chapitre 10

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Dans ce chap, des petites explications et une tentative d'homicide par légume x)

J'en dit pas plus, on se voit dans les commentaires, bonne lecture !

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Alyzéa ouvrit les yeux, s'étant assoupie durant quelques instant.

Elle se redressa, grimaça en étirant son dos douloureux et contempla sa chambre.

Elle était spacieuse et simple.

Le sofa crème sur lequel la rousse s'était appuyé se trouvait à quelque pas de la porte, vers la droite, et faisait face à une grande arche donnant sur un petit balcon.

Cette ouverture au bois magnifiquement bien sculpté était drapée de rideaux de nacre.

Elle regarda à gauche et vit un lit aux couvertures douces et épaisses, entourée de voilages blanc et brodés de fil doré.

Bien qu'il n'ait pas de vis-à-vis, la petite rousse appréciait les séparations que formaient les tissus, laissant plus d'intimité à l'occupant de la chambre.

Sans même avoir l'ouïe fine de la jeune femme, le chant de la nature, du vent et des oiseaux était perceptible et l'air faisait voler les rideaux, insufflant une légère et agréable brise dans la pièce à coucher.

Le parquet, brun, était traversé de minces veines d'or. Elle s'amusa à les suivre, inspirant l'air pur et frais du lieu.

Ses pas la firent dépasser un paravent et la conduisirent devant une porte presque dissimulé, étant de la même couleur que le revêtement en bois.

Alyzéa devina la salle de bain, elle pénétra dans la pièce et là s'y dressait une baignoire en marbre où elle pouvait tenir semi-allongée.
"Décidément, ici le marbre c'est "en veux-tu, en voilà", qu'est-ce que ce sera si nous arrivons à entrer dans Erebor ?" Elle rit intérieurement.

 Une haute fenêtre ronde faite de branches entrelacées apportait de la lumière à la salle d'eau.

Sur les côtés de la pièce, des étagères rassemblaient serviettes, divers savons, des huiles pour le bain, des parfums ainsi que des baumes et pansements et, étrangement, ce qu'Alyzéa devinait être de la cire pour s'épiler.

Cette suite était donc réservée aux étrangers ?

La rousse dénicha une brosse à cheveux parmi des épingles et attaches et fit chemin inverse, foulant de ses pieds fatigués le sol dur qu'elle devinait froid.

Elle se rendit sur le balcon, se pencha par dessus la rambarde et commença à brosser énergiquement sa chevelure de feu.

Le sable tomba en cascade, pareille à celles qui bordaient la cité elfique, alors que les grains dorés s'échappaient des mèches rousses et noires d'Alyzéa.

Celle-ci gronda quand elle sentit un nœud se heurter à la brosse et la peau de son crâne tirer vers le bas.

Bientôt, les grains tombant furent rejoins par quelques cheveux éprouvés qui n'avaient pas survécus au périple de la jeune femme.

Elle retira aussi deux ou trois feuilles, des brins d'herbe et le reste d'une toile d'araignée poussiéreuse.

La rouquine donna quelques coups de brosse supplémentaires et abandonna face au grains résistants.

Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire, fit craquer trois ou quatre articulations et revint dans sa chambre spacieuse, n'ayant même pas le temps de se poser que l'on toqua à la porte, le bruit résonnant dans le bois.

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⏰ Dernière mise à jour : Oct 09, 2023 ⏰

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Les Yeux de l'espoir | Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant