ESPOIR

Chapitre XXIX : Confrontation

Dès que je sortis de ma chambre, je me dirigea vers ma chambre. L'alcool et la fatigue avait résulté une énorme fatigue. Mes pas étaient si lourds que je galérais à marcher car mes pas étaient si lourds. J'étais épuisée, exténuée et étouffée. J'arriva dans les couloirs et fit l'effort de ne pas perturber les poussins. J'entra dans ma chambre incognito, sans faire aucun bruit. Soudainement, la lumière de ma lampe s'alluma me faisait pousser un hoquet de surprise. Pendant un instant, j'avais cru que mon cœur allait lâcher. Lorsque je réussi à reprendre mes esprits, je trouva le caporal Livai, assis sur mon lit, les pieds croisés.

_ Vous m'avez fait peur. Disais-je en ayant la main sur ma poitrine.

_ Où étais-tu ?

_ Rharrr. Râlais-je. Vous êtes mon garde du corps maintenant ? Vous me surveillez ?

_ Tu as vu l'heure ?

_ Vous vous inquiétez pour moi maintenant ? Wow c'est surprenant. Rétorquais-je en lançant mon sac au sol nonchalamment. Je ne suis plus une enfant. Je suis majeure. J'ai le droit de rentrer à l'heure que je veux.

_ Pas ici. Répondit il d'un ton ferme. Ce n'est pas un hôtel où tu pourras vagabonder comme bon te semble.

_ Oui papa j'ai compris. Répliquais-je agacée. Je peux me reposer maintenant ? Je suis très épuisée.

Je me soutenais sur la chaise pour retirer mes chaussures. J'avança ensuite vers mon lit en titubant.

_ Tu as bu ?

_ « Ça n'a pas d'importance », C'est ce que vous me répéter tout le temps non ? Maintenant sortez de ma chambre s'il vous plaît. Je veux me reposer.

_ Tu n'as absolument pas à me donner des ordres. Ta cervelle d'idiote t'aurais au moins fait réfléchir que tu es sous ma responsabilité. S'il t'arrivait quelque chose, ça serait retombé sur moi andouille.

_ Bla bla bla. Il ne m'est arrivé donc. Je suis rentrée saine et sauve. Lorsque vous aurez fini de me faire la morale pour je ne sais quoi, veuillez prendre la porte qui se trouve là. Disais-je en pointant la porte.

_ Tss tu es pitoyable.

_ Certainement pas. S'il y'a bien quelqu'un qui est plutôt pitoyable ici, c'est vous. Vous savez très bien que vous avez besoin de moi, mais vous vous efforcez de sermonner comme si j'étais l'un de vos soldats. Je me fais prier moi aussi. Lui rétorquais en me plaçant en devant lui, les bras croisés.

Il m'agaçait. Tout ce que que je voulais, c'est qu'il sorte. Je voulais me reposer. Même si je savais que ça avait pris une autre ampleur, j'en assumerai les conséquences demain matin. Pour le moment, je veux juste m'effondrer.

_ On en reparlera demain.

Son ton était d'une froideur très glaciale. J'avais merdé. Ça s'était sûre et certain. J'allais passer un sale quart d'heure le lendemain. Lorsqu'il sortit, je m'effondra au sol et me mis à verser des larmes. J'étais blessée par ses paroles. J'étais vraiment pitoyable. Pire encore, je n'osais pas le reconnaître. Au bout d'un moment, je me repris. Je me leva donc et me déshabilla. J'allais rapidement prendre une douche, ensuite je mis ma robe de nuit et je bu un verre d'eau avant d'aller me coucher.