ESPOIR

Chapitre XXVIII : Visite

Après avoir quitté le Q.G, je n'avais pas perdu une seconde pour aller chez moi. Je n'avais vu l'heure mais peu importe, je veux la voir. J'ai besoin d'elle. Avant d'arriver, je passa au marché acheter une bouteille de vin. Au bout de cinq minutes plus tard, j'arriva et je salua le voisinage au passage.

J'ouvris la porte et la referma à clé derrière moi. Je ne trouva personne. Je m'y attendais bien évidemment. Elle devait sûrement être encore au travail. La maison était toute propre et étrangement le décor a changé. Ça c'est Raquel tout craché. Il y'avait un silence absolu à par les bruits des aiguilles de l'horloge qui bougeait. Comme je m'ennuyai, j'allais ouvrir la porte de ma chambre. Elle est propre elle aussi. Je ne perdis pas le temps que j'allais me coucher et me mis à rêvasser.

Trois heures plus tard :

J'ouvris les yeux et me retrouva dans un château, dans la salle du trône. On dirait celui du roi mais je ne suis jamais rentrée là bas. J'avançais vers son siège et le vit me regarder me rapprocher de lui. Je m'accroupis afin de le saluer respectueusement. Lorsque je releva le regard, je ne vis pas son visage. Il était flou.

_ Tu n'as pas besoin de t'incliner devant moi puisque c'est moi qui doit le faire.

Il se leva et s'inclina devant moi. Je posa ma main sur sa tête et il se releva. Je pus afin voir son visage. Il était plus âgé mais malgré, ses yeux violets brillaient tel une étoile.

_ Je vous remercie pour votre bénédiction divine. Je suis enfin ravie de faire votre connaissance déesse suprême. En tant qu'ancien du titan originel, c'est un honneur de rencontrer en personne, la femme qui a permis à la déesse Ymir de régner sur le peuple eldiens grâce aux pouvoirs que vous l'avez légué par votre envoyé céleste.

Soudainement nous apparûmes dans un beau jardin. Au loin, nous vîmes un trou noir profond qui dégageait de la peur, le désespoir et la mort

_ Votre père et votre grand-mère n'ont pas réussi à rendre la lumière cet endroit. Cet endroit est notre monde, notre vie. La vie du peuple eldien. Vous êtes notre espoir déesse. C'est à vous de nous sauver.

Un énorme bruit retentit comme celui d'une bombe. Ce qui me réveilla en sursaut. Lorsque je repris mes esprits, je me rendis compte que j'étais dans ma chambre. Je me suis endormie ? Donc ce n'était qu'un rêve ?

_ Anaïs !

Je me redressa et vis ma meilleure amie. Je me frotta les yeux pour vérifier si je n'hallucinais pas. Elle m'avait déjà ouvert ses bras. Je ne perdus pas le temps que j'allais me réfugier dans ceux-ci. Nous nous mîmes à sauter partout comme des tourterelles en criant. J'étais tellement contente de la revoir. Lorsque nous desserrâmes l'étreinte, je me sentis bizarrement toute vertigineuse.

_ Hé, ça va ?

_ Oui, enfin peut être. Je suis tellement contente de te voir que j'en ai le tournis.

_ T'es pas sérieuse quand même ?

Elle prit ma main et nous emmena au salon. Je la fis rapidement assis sur la chaise et je retourna m'asseoir sur la mienne.

_  Peut-être bien. Tu m'as énormément manqué.

_ Toi aussi également.

_ Alors comment tu vas ?

_ Je vais bien, très bien. Aujourd'hui j'ai eu un jour de congé et je me suis dite que je pourrais te rendre visite.

_ C'est trop gentil.