Vers le milieu de la nuit, une forte douleur sourde s'empara de mon corps, me réveillant d'un bond.
Je haletais, je transpirais, j'étais dans une panique totale ne comprenant pas ce qu'il m'arrivais.
J'essaya de me lever de mon lit, mais je m'écrasa sur le sol de la chambre dans un bruit sourd. Je rampais mollement en direction de la porte pour demander de l'aide à Miguel. Mais je n'arrivais pas à me lever ni à atteindre la poignée.Miguel : C'est quoi ce bruit ? Tout va bien ?
Je ne pouvais pas répondre, je frappais contre la porte essayant d'attirer son attention.
Miguel : Bon j'entre.
Il ouvrit la porte et me vis au sol, transpirante, peinant à respirer et à moitié recroquevillée sur moi même.
Miguel : Mav !
Il se précipita vers moi, passa un bras sous mes jambes et l'autre sous mon dos, et me souleva du sol rapidement. Il se dirigea vers le balcon, ouvrit la baie vitrée et s'assit sur le sol du balcon me tenant fermement dans ses bras.
Miguel : Ça va aller, je sais que ça fait mal mais ça va passer.
Je mis ma main sur son torse et serra son t shirt comme pour dire "ne me laisse pas".
Miguel : Je te laisse pas t'en fais pas. Je suis la. Faut juste attendre que ça passe.
La douleur était de plus en plus forte, à tel point que je ne pu m'empêcher de hurler. Miguel me serra plus fort contre lui pour me rassurer. Mais la douleur était trop grande, sans que je ne puisse faire quoi que ce soit un voile noir couvrit mes yeux et je me sentis m'évanouir.
Je me réveilla dieu sait combien de temps après sentant une pression régulière sur ma poitrine, et juste après des lèvres contre les miennes. Il venait de me faire du bouche à bouche. Je repris mes esprits et dis d'une voix faibleMoi : Qu'est-ce qu'il se passe ?
Miguel : T'as arrêté de respirer quelques minutes. Ça va un peu mieux ?
Moi : Je suis fatiguée mais je crois que ça va mieux.La douleur que je ressentais plus tôt était toujours là mais largement supportable, c'était désagréable plus que douloureux.
Moi : Merci.
Miguel : Je vais rester un peu avec toi au cas où.
Moi : D'accord. Il est quelle heure ?
Miguel : 3h du matin.
Moi : Tu devrais aller te coucher je vais mieux.
Miguel : Non.
Moi : Miguel...
Miguel : Tu as soif ?
Moi : Un peu oui.Il s'en alla dans l'appartement et revenu avec un grand verre d'eau.
Moi : Merci c'est gentil.
Je le bu d'une traite et me tourna vers Miguel.
Moi : Je comprends pas, c'est la première fois que ça m'arrive...
Miguel : Ah bon ?
Moi : Oui je sais pas ce qu'il se passe.
Miguel : On est tous passé par la. Ton corps va changer.
Moi : Alors, si tu parle de la puberté je l'ai déjà passée.
Miguel : Rentre a l'intérieur, tu vas attraper froid.Je me leva et retourna a l'intérieur en direction de ma chambre.
Miguel : Non, non.
Moi : Quoi ?
Miguel : Viens sur le canapé.
Moi : Pourquoi ?
Miguel : Si tu me refais le coup que tu m'as fait sur le balcon, je préfère être à côté.
Moi : D'accord. On va pas dormir ?
Miguel : Si, tu peux t'endormir.
Moi : Et toi ?
Miguel : T'as pas fini avec tes questions ?
Moi : Bon, parle moi un peu de toi.
Miguel : Comment ça ?
Moi : Bah j'en sais rien je veux te connaître !
Miguel : Je vois.Je repris le plaid que j'avais pris quelques heures avant et m'emmitoufla dedans, assise en tailleur face à Miguel.
Miguel : Je m'appelle Miguel O'hara et je dirige la Spider Society, une unité regroupant tous les meilleurs Spiderman et Spiderwoman de tous les univers. Je veille à ce que le multivers reste intacte, en faisant en sorte que les événements Canvas se déroulent comme prévu.
Moi : Des quoi ?
Miguel : Les événements Canvas. Imagine une toile d'araignée, un fil c'est un Spiderman, et les noeuds qui relient ces fils sont les événements Canvas. Ce sont des chapitres de la vie d'un Spiderman qui sont obligés de se produire, sans quoi, les univers s'effondrent.
Moi : Waw... Ça doit pas être facile de gérer ça.
Miguel : Mmh.
Moi : Mais je voulais que tu me parle de toi pas de ton travail.
Miguel : Mon travail fait partie de ma vie.
Moi : Nan mais je sais pas, dis moi ce que t'aime, ton plat préféré, ta couleur préférée, ton plus grand rêve, la plus grande honte que t'ai vécu. Tout ça quoi !
Miguel : J'aime les empanadas, ma couleur préférée est le orange, je n'ai pas de grand rêve, et ma plus grande honte c'est une longue histoire.
Moi : On a le temps pour une longue histoire ! Je t'écoute !

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Dans tous les univers
Fiksi PenggemarMaverick Joy Walters, qui préfère se faire appeler Mav ou MJ, vit une vie paisible à brooklyn. Sans famille et émancipée, elle fait de son mieux pour s'en sortir entre ses études et son travail. Mais un événement va faire basculer cet équilibre si...