Chapitre 237

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Mallory regardait Léonard s'éloigner avant de rapidement rejoindre sa sœur pour prendre son pouls, et elle sentait une boule se former dans sa gorge en constatant son état. Elle devait l'emmenée voir un médecin d'urgence, mais comment faire ? Avait-elle la moindre chance de quitter Caddalore avec elle sans être vue ? A bien y réfléchir, Sebastian et ses troupes étaient toujours concentrées sur Eric et ses ThunderWolfs pour le moment, se serait sa seule chance. C'était maintenant ou jamais ! Aussitôt elle arrachait les manches de sa chemise pour improviser un bandage serré autour de la taille de Maggie, puis un grognement étouffé lui échappait alors qu'elle la soulevait difficilement. Elle la portait à bout de bras sur des centaines de mètres, qui semblaient être des kilomètres, alors qu'elle contournait le champs de bataille en restant cachée dans les bois. Lorsqu'elle arrivait à la lisière des arbres, elle était obligée de faire les derniers 50 mètres à découvert à bout de souffle et en panique. Elle chargeait Maggie à l'arrière de la voiture avant de monter rapidement au volant pour quitter les lieux le plus rapidement possible.

Elle roulait durant un long moment, alors qu'elle se tournait régulièrement pour regarder anxieusement sa sœur sur la banquette arrière. Elle était vraiment paniquée alors qu'elle arrêtait son véhicule de travers devant un ancien corps de ferme rénové, puis qu'elle ressortait de la voiture pour récupéré Maggie à l'arrière. Le corps tremblant, elle soulevait de nouveau sa sœur pâle en se dirigeant vers le bâtiment, puis elle tambourinait à la porte à coup de pieds. Elle inspectait sa sœur du regard avec crainte, elle était vraiment mal en point et avait perdu beaucoup de sang. Pouvait-elle s'en sortir ?

Une femme dans la 40ène ouvrait la porte alors qu'elle baissait instantanément les yeux vers la mourante : "Qu'est-ce-que s'est que ça ?" demandait-elle avec choc.

"Je m'appelle Mallory, c'est ma sœur... s'il vous plait, sauvez là." suppliait-elle.

La femme était vraiment en état de sidération alors qu'elle répondait aussitôt : "Je suis vétérinaire, je ne m'occupes pas des gens..."

"Je sais que vous avez déjà soigner des gens par le passé... Alors, je vous en supplie, Madame, sauvez-là..." sollicitait Mallory d'une voix tremblante.

La femme fixait un instant Mallory en se questionnant, comment savait-elle ça ? Qui était-elle ? Mais rapidement, en voyant l'état de la femme dans ses bras, elle décidait de la soigner malgré tout, et de poser ses questions plus tard. Il n'y avait pas de temps à perdre. Elle ouvrait la porte en grand en instruisant : "Entrez, et posez là sur la table de la cuisine !" D'où venaient-elles toutes les deux ?

Mallory s'exécutait et entrait en titubant légèrement, elle sentait ses bras faiblir. Elle posait rapidement Maggie sur la table en essayant d'expliquer, le souffle court : "Elle a été poignardée 2 fois au ventre... et... et..."

La femme inspectait les blessures de Maggie en constatant avec choc qu'elle avait aussi reçue une balle dans le dos en plus de nombreux bleus et coupures sur le corps. Elle disait : "Il y a ma clinique juste à côté, amenez des compresses, un scalpel, du désinfectant et de quoi recoudre, vite !"

Mallory, toujours stressée, partait rapidement en direction de la partie clinique pour fouiller dans les armoires au hasard avec des mains fébriles, elle regroupait rapidement dans une bassine tout ce qui lui semblait susceptible de servir alors que ses actions bruyantes faisaient paniquer les 2 patients actuellement présents, qui étaient 2 animaux de compagnie en cage. Elle revenait enfin dans la cuisine en continuant d'obéir aux instructions que la vétérinaire donnaient au fur et à mesure.

Et c'est après une bonne heure et demi que la vétérinaire coupait un fil attaché au ventre de Maggie en disant : "J'ai fais tout ce que j'ai pu, elle devrait s'en sortir avec du repos, elle est stabilisée. Elle a eu beaucoup de chance que rien de vital n'ai été touché..." En parlant, son corps lui faisait mal à force d'opérer dans des positions inconfortable, alors elle se redressait pour s'étirer le dos, puis s'essuyer le front du bout de la manche.

J'ai un père super riche (2/2)[Terminé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant