J'ai un père super riche (2/2)[Terminé]

Chapitre 208

Daryle baissait le ton en racontant à Ethan : "13 millions semblent s'être volatilisés des fonds de notre entreprise. C'est la putain de cata' ! Si par chance cette affaire ne fait pas l'objet d'une enquête judiciaire, le conseil d'administration va forcément saisir l'occasion de foutre la merde."

Ethan fronçait les sourcils en écoutant cette nouvelle, puis il demandait finalement avec sérieux : "Et c'est à toi de t'en occupé ?"

"Mon grand père me l'a explicitement demandé, oui... Et ça m'énerve ! Alors j'ai envie de savoir maintenant !" répondait Daryle.

"C'est pas le bon moment pour réclamé mes 5 millions alors ?" blaguait Ethan.

Daryle pouffait de rire avant de demander avec inquiétude : "Rassures-moi, tu ne me téléphones pas vraiment parce que tu as besoin de ces 5 millions ? Parce que tu m'achèverais vraiment là !"

Ethan ricanait en disant : "Je blaguais, t'inquiètes pas. Est-ce-que tu as un semblant de piste ? Par où tu comptes commencer ?"

Daryle, seul dans la pièce, commençait à raconter ses péripéties et le semblant de plan qu'il avait concernant cette affaire, avant de conclure : "Je sais que je dois t'ennuyer, alors merci de m'avoir prêté l'oreille." A la fin de sa phrase, le directeur financier entrait de nouveau dans son bureau.

"Monsieur Warren, j'ai regrouper tout les gens du département financier, nous avons sortis toutes les archives et dossiers liés aux transactions sur la dernière année." annonçait-il.

"D'accord." répondait Daryle en hochant la tête immédiatement : "A plus tard, Will. J'ai du travail qui m'attends."

Ethan répondait un simple "ok" avant de raccrocher. Il n'était pas vraiment inquiet pour Daryle, après l'avoir écouté ces 10 dernières minutes, il avait compris qu'il avait une bonne logique et maitrisait très bien son sujet. Ça lui avait rappelé ses propres péripéties avec South City. En réalité, il pouvait renfloué ces 13 millions à tout moment pour lui venir en aide, mais avait peur de ne plus pouvoir garder son anonymat à Meadows s'il le faisait. Finalement, il allait se coucher tôt ce soir là, faute d'un meilleur programme.

Daryle, de son côté, se tenait debout face à la 30ène de personnes du département financier, et ordonnait : "Bien, je veux qu'on épluche tout. Nous commencerons à partir des registres d'Août de l'année dernière."

Et juste au moment ou il commençait activement à éplucher les registres, son cousin, Griffin, était dans un casino en train de s'enthousiasmer en regardant la roulette devant lui. 'Bing ! bing ! bing !' Après un faux espoir, juste comme ça, il venait de perdre 130 000 dollars.

"Vous n'êtes pas en veine aujourd'hui, Monsieur Warren." disait un homme avec un sourire de courtoisie.

Griffin desserrait sa cravate en regardant la fille charmante à ses côtés, puis tendait la main en disant : "Demandez à votre patron de m'apporter encore 2 millions de dollars de jetons ! Allez, hop hop hop !"

A l'étage, dans l'un des bureaux du casino, Malcolm O'Brien était confortablement installé dans son siège alors que quelqu'un passait la porte après avoir toquer.

"Patron, Griffin Warren est encore là, et il réclame 2 millions de plus en jetons." expliquait l'homme.

"Bah, tant qu'il paye, donnez-lui. J'me moque bien qu'un p'tit con de snobe se ruine dans mon casino." répondait Malcolm avec un certain dédain pour l'individu en question.

Très tard dans la soirée, Griffin montait dans une voiture en direction du siège de la société. Mais en arrivant sur place, il était surpris de voir que son cousin avait réuni tout le département financier pour fouiller les registres. Il avait commencé en enquêter sur les fonds manquants de l'entreprise, et ça craignait vraiment pour lui. S'il s'agissait d'un simple employé en train de fouiner, il aurait pu utilisé son identité pour le renvoyer chez lui, mais il ne pouvait pas du tout faire ça avec son cousin, puisqu'ils avaient un statut similaire. Après avoir réfléchi longuement, il rentrait chez lui avant de rejoindre son père pour s'agenouiller : "Papa, faut que tu m'aide cette fois !"