Chapitre 41

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Le soir venu, je me rendis au lieu du rendez-vous, un restaurant cinq étoiles situé en périphérie de la ville. Il était très réputé et il était aussi difficile d'avoir une place. On dirait bien que mon mystérieux admirateur n'était pas quelqu'un de simple.

Dès que j'entrai, les gens commencèrent à parler entre eux, leurs regards curieux posés sur moi.

" C'est qui cette beauté ? " demanda une voix.

" Aucune idée ", répondit une autre.

Puis, une femme parla un peu fort, se faisant entendre par tous. " Mon dieu, c'est mademoiselle Clarissa Howard ! "

Les conversations s'enflammèrent autour de moi, les gens se demandant ce que je faisais là.

" Vous avez raison, je ne l'avais pas reconnue vue ", dit une voix.

Je portais une chemise et un pantalon élégants, mes cheveux argentés attachés en chignon. Bien que ce soit un look simple mais raffiné mais il est quand même très différent de son look lors de la fête.

" C'est vraiment elle, ses cheveux argentés en sont la preuve ", ajouta quelqu'un.

" Mais que fait-elle ici ? " demanda une autre voix.

" C'est une Howard, qu'il y a-t-il d'étonnant à ce qu'elle puisse manger ici ? ", rétorqua un homme.

" Oui, mais tu sais que c'est un endroit réputé pour les couples ", insista une femme.

" Alors mademoiselle Howard a donc un amoureux ? ", conclut une autre voix.

Tout le monde se tourna vers moi, visiblement curieux, mais je n'avais vraiment pas envie de leur parler. Leur conversation arrivait facilement à mes oreilles et mon irritation initiale face à la situation se retrouvait mêlée à un sentiment d'agacement.

" Alors ce type m'a invité ici pour un rencard de merde ", pensai-je en tapant du pied, ma patience s'amenuisant.

Le maître d'hôtel arriva précipitamment vers moi. " Bonjour, mademoiselle. "

" On dirait que je suis attendu ", me dis-je, intriguée.

" Veuillez me suivre ", dit-il avant de s'éloigner.

Je décidai de le suivre, curieuse de savoir où cela me mènerait. Il m'amena dans l'espace VIP, pratiquement vide. Il n'y avait qu'un homme à l'intérieur, le même bel homme que j'avais vu la dernière fois.

Bien que j'aie passé des années entourée de mes frères et Georges, des hommes beaux et séduisants, je devais admettre que celui-ci était exceptionnel. Sa beauté était presque déconcertante.

Lorsque le maître d'hôtel s'en alla, nous nous retrouvâmes seuls. L'homme se leva et s'approcha de moi, un sourire espiègle sur les lèvres.

" Est-ce que vous comptez me mater pendant longtemps ? " demanda-t-il, amusé.

Je réalisai que je l'avais regardé depuis un bon moment, mais je décidai de ne pas détourner le regard.

" Ce n'est pas ma faute, vous êtes vachement beau ", rétorquai-je avec un sourire confiant et imperturbable.

Il éclata de rire, un son chaud et séduisant qui me fit frissonner. " Ah, ah, ah... Mademoiselle Howard, vous êtes très drôle, et j'aime ça. "

Il me tendit la main, ses yeux brillants de amusement. " Bon, et si on prenait place ? " suggéra-t-il, son sourire toujours présent.

Je pris sa main, sentant une légère décharge électrique au contact de sa peau. Il m'aida à m'asseoir, puis s'installa en face de moi, son regard toujours fixé sur moi.

la vengeance d'une femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant