Chapitre 36

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Cat ne peut croire ce qu'elle entend. "Sept cent mille..." Elle est sous le choc. Au départ, elle avait amené cette idiote ici dans le but de vérifier si elle avait un lien avec les Wide, mais non seulement il ne semble n'y avoir rien, mais en plus, pour éviter qu'elle la suspecte quoi que ce soit, elle a dû lui faire un cadeau.

Et qui aurait pensé que cette garce achèterait pour sept cent mille euros en vêtements ? Cat se sent comme si elle avait été prise en otage par les achats extravagants de Claris.

Elle regarde Claris, qui lui sourit innocemment, comme si elle ne réalisait pas l'ampleur de la dépense. Cat se demande si elle est vraiment aussi naïve qu'elle en a l'air, ou si elle joue un jeu plus complexe.

Mais en la voyant jouer innocemment avec ses cheveux, en les faisant passer entre ses doigts avec une expression de contentement, il semblerait que ce soit la première option. Cette Claris semble vraiment ne pas se rendre compte de l'impact de ses achats sur le budget de Cat.

Cat soupire intérieurement, se demandant comment elle va expliquer cela à Charles.

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En voyant le visage pâle de Cat, je jubile de l'intérieur, ravie de la situation. Je peux très bien imaginer ce qui se passe dans sa petite tête : elle doit se demander comment elle a pu se laisser entraîner dans cette situation, et comment elle va expliquer cela à ce radin de Charles. Mais malgré cela, comme elle a déclaré qu'elle paierait, elle n'a pas d'autre choix que de payer.

Cat sort sa carte de crédit et la tend à la caissière, qui la prend avec un sourire professionnel.

" Tenez ", dit Cat, avec une légère hésitation dans sa voix.

La caissière prend la carte et la passe dans la machine, avant de me rendre un reçu à signer.

Une fois l'argent empoché, elle range mes affaires dans des sacs avec soin.

" S'il vous plaît, envoyez le tout à l'hôtel Paradise ", dis-je calmement.

La vendeuse me regarde, un peu surprise par ma demande subite, mais elle hoche la tête et retire également les frais de livraison.

" Bien, Mademoiselle, cela sera fait le plus vite possible ", dit-elle, avec un sourire aimable.

Nous sortons du magasin, et je souris intérieurement, sachant que j'ai fait goûter à cette sorcière à sa propre médecine. Dans le passé, quand j'étais encore Nina, elle m'amenait faire les boutiques et à chaque fois, elle me faisait payer. Je me souviens de ces moments avec une pointe d'amertume, mais aujourd'hui, je me sens un peu vengée.

Je me tourne vers Cat, qui a une mine préoccupée, et je lui touche l'épaule.

" Cat, il y a un problème ? " dis-je, en la regardant avec une expression concernée.

Cat sourit faiblement. " Non, non ", dit-elle, mais je vois bien que ça ne va pas.

Je la regarde plus attentivement, et je vois la tension dans ses épaules, la ride sur son front.

" Non, Cat, je vois bien que ça ne va pas, on dirait que tu es sur le point de t'évanouir ", dis-je, en secouant la tête.
" On ferait mieux de rentrer. "

Cat hoche la tête, et je vois un soupir de soulagement lui échapper. " Oui, c'est peut-être mieux ", dit-elle, en me suivant docilement.

Et c'est ainsi que se termine cette journée shopping divertissante, avec une note de satisfaction pour moi, et de frustration pour Cat. Je souris intérieurement, sachant que je ne fais que commencer.

la vengeance d'une femmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant