Chapter 10

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****pdv Charles****
- surprise
Louise est assise dans le canapés
Dans mon canapé
Dans notre canapé
Comme avant
Comme au bon vieux temps
Tout les souvenirs affluent d'un coup et manque de sortir sous forme de larmes
- je monte déposer mes affaires
Je monte vite à l'étage et m'enferme dans ma chambre
Putain de merde
Fait chier
J'appuie sur mes yeux pour éviter à mes larmes de couler
Je respire un grand coup et redescend
Elle est vraiment là ce n'est pas un cauchemar
Elle est là assise sur le canapé ou on avait l'habitude de se blottir en hiver et même en été alors qu'on avait beaucoup trop chaud
Je m'appuie sur l'encadrement de la porte et croise mes bras
- tu savais qu'elle été la pour supporter pierre
- oui j'ai cru en avoir des échos une ou deux fois
Elle me regarde de ces yeux bleus avant de tourner la tête
L'après-midi passe et il est déjà 19h
- tu restera bien manger
Nous disons en même temps:
- non merci madame mais j'ai des choses à faire
- elle ne peut pas, elle est occupé
- bon très bien, je n'insiste pas mais tu reviendras promis
- je vous le promet
Elle le dit avec un grand sourire
- Charles soit gentil raccompagne la à son hôtel, il fait noir dehors
- je peut très bien me débrouiller toute seule
- nan j'insiste

Le temps qu'elle dise en revoir je me prépare psychologiquement et physiquement

On monte dans la voiture et un grand silence s'installe
Je m'apprête à démarrer la voiture quand elle dit
- c'était cool
Je ne dit rien
- comme au bon vieux temps
- sauf qu'il manque mon père
Silence...
Ok j'ai peut être abusé sur ce coup là
- il doit beaucoup te manquer
- oe
- malgré ses repas ratés qui finissaient en commande de pizza
On rigole
- il n'y a pas que ça qui me manque
Je démarre
Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire ça putain
Je me tourne vers elle mais elle n'a pas l'air d'avoir entendu
Nous roulons dans le silence un peu de musique en fond
- Je suis au fermond
- oui je sais, je suis passé voir pierre cette après-midi
Je précise

****pdv Louise****

Je regarde par la fenêtre me repassant en boucle les 8 mots qu'il a prononcé tout à l'heure
" il n'y a pas que ça qui me manque"
Il se gare devant l'hôtel mais je n'ai pas envie de rentrer
Je me tourne vers lui
- tu voudrais pas allé faire un tour histoire de digérer
Il ne me fait pas remarquer que l'on a pas mangé et dit:
- ok

Nous confions les clés au portier et marchons en silence dans les rue de Monaco.
- t'a famille est tout pour moi, vous m'avez gardé quand ma mère n'était pas là je passais de séjours entier parfois et personne n'a jamais rien dit
- ils t'aiment beaucoup
Le fait qu'il n'est pas mis cette phrase au passé me réchauffe le cœur.
Nous marchons et discutons tranquillement pendant bien 20 minutes
Il commence a faire froid alors je fait la technique qui marche à tout les coups dans les livres, je me frotte les bras pour monter que j'ai froid.
- t'a froid ?
- oui un peu
- ha ben c'est dommage
Quoi mais pardon
Il était sensé me donner son pull
- je rigole tiens
Il enlève son pull et me le tend
Je ne peut m'empêcher de rire
-j'ai cru pendant une minute que t'était sérieux
J'enfile son pull
- il te va bien
- merci et il est extrêmement confortable
On fini par retourner à l'hôtel
je me tourne pour me retrouver face à lui
- bon
- bon...
- on se voit demain je suppose
- oep je suppose
Il s'approche
- écoute j'ai merdé, je me suis emporté la dernière fois et j'en suis désolé...
Ces paroles deviennent un echos en bruit de fond
Tout ce que je vois c'est ces lèvres
Sa mâchoire saillante et ce cheveux qui lui tombe devant les yeux
Je m'approche encore un peu jusqu'à sentir sur ma peau son souffle chaud et je l'embrasse sans lui laisser le temps de finir sa phrase; phrase que je n'écouter plus depuis longtemps
Il répond à mon baisé en m'attirant un peu plus vers lui
Il enroule ces bras autour de ma taille et j'en profite pour mettre mes bras autour de son cou
- si tu savais depuis le temps que j'attendais ça
- ho ferme la et embrasse moi
On s'embrasse avec passion, avec remord; on remplis ce manque qui nous a suivi toute ces années.

On fini par se détacher l'un de l'autre à bout de souffle
- moi je vais y aller maintenant
- oe moi aussi faut que j'y aille
Je lui embrasse tendrement la joue avant de rentrer dans l'hôtel
Je décide de me retourner et il est toujours là à me regarder rentrer et vérifier que tout va bien.

Je m'endort sur un petit nuage

Un visage connu Où les histoires vivent. Découvrez maintenant