Debout, une bière à la main, Zola assise non loin en compagnie de Maggs, ces dernières semblaient s'entendre à merveille. Le bar où nous nous étions posés après notre arrivée à Sturgis. Je discutai avec un frère d'un autre chapitre quand je sentis deux bras s'enrouler autour de ma taille. Je tournai la tête et vis Zola me piquer vingt dollars et se hisser contre moi, elle posa un baiser sur ma joue avant de mordiller ma mâchoire, puis susurra contre mon oreille :
— Je vais me chercher un truc à boire, tu veux un truc ?
— Une bière et fait attention à toi, évite les emmerdes.
— Je ne te promets rien, me dit-elle.
Je soupirai et l'attrapai par la nuque avant de plaquer ma bouche sur la sienne. Je l'embrassai langoureusement avant de la laisser partir.
— Pourquoi elle ne porte pas de cuir ? demanda Nick, le frère de Bull.
— On est ensemble que depuis une semaine, dis-je.
— Hum et alors ? demanda ce dernier. Cette nana, tu y es accroché. Depuis deux jours, tu ne l'as jamais quitté du regard. Quand tu vas pisser, tu lui colles un prospect au cul de peur qu'il lui arrive un truc. Tu agis comme un mec avec sa régulière.
— En vérité, le prospect, c'est pour éviter qu'elle fasse une connerie. Zola n'a aucunement besoin qu'on la protège, enfin pas si elle ne cherche pas la merde avant.
— Tu l'aimes ? demanda Nick. Pour l'instant, elle ne connaît que le bon côté d'être avec toi, mais quand les emmerdes vont frapper, tu vas faire quoi si elle veut partir ?
— J'essaie de ne pas y penser, mais en parlant d'emmerdes, je crois qu'elles arrivent, dis-je en voyant entrer dans le bar un groupe de filles dont mon ex faisait partie.
Elles s'approchèrent de nous et saluèrent Nick et Bull avec respect, puis je vis Tasha me sourire et s'approcher de moi. Elle posa ses deux mains sur mon torse et voulut m'embrasser, mais vivement, je levai les deux mains en l'air et reculai d'un pas. Elle fronça les sourcils et s'avança, mais brusquement, un seau d'eau glacée lui fut renversé dessus. Elle hurla et mon regard se posa sur ma furie. Tasha tourna la tête vers Zola qui souriait. Zola me tendit ma bière et se colla contre moi avant de m'embrasser langoureusement, mais brusquement Zola me fut arrachée et je vis Tasha lui tirer les cheveux. Aussitôt, Zola se retourna et encercla la taille de mon ex. Elle la plaqua sur une table qui se renversa sous l'impact. Zola roula sur le côté et se releva. Tasha en fit autant et attrapa une bière qu'elle brisa contre une autre table, prête à se battre et à planter Zola.
— Doucement mesdemoiselles ! tenta Jax.
Tasha insulta Zola et lui sauta dessus. Zola para son attaque et lui donna un coup de tête avant de la repousser violemment avec son pied. Tasha termina dans une autre table qui se renversa. Les bikers présents étaient en train de parier sur Tasha, mais je connaissais suffisamment Zola pour savoir que si la rage s'emparait d'elle, quiconque tenterait de l'arrêter, elle le tuerait. Son regard devint sombre et quand Tasha s'empara d'une queue de billard, Zola prit une chaise et la lança pour détourner l'attention de Tasha avant de lui sauter dessus.
Décidé à les arrêter, j'attrapai Zola par la taille, mais cette furie me mordit le bras et je grognai de douleur avant de la relâcher. Elle en profita et se rua vers Tasha, puis l'attrapa par les cheveux avant de lui coller un coup-de-poing et s'apprêtait à lui en donner un autre, mais je m'interposai et devins rapidement la cible de sa colère.
— Espèce de connard ! Pourquoi tu la défends ! Elle aussi, tu veux te la faire ? Je croyais que tu voulais l'exclusivité et qu'on n'avait pas le droit de faire intervenir un autre joueur.
— Bébé, calme-toi ! Je ne joue pas ! Je ne joue plus, j'ai perdu ! Je suis tombé amoureux de toi.
— Tu veux que je me calme alors qu'une femme avait les mains sur toi et te regardait avec envie ?! Tu délires complètement ! Je vais t'arracher les couilles et te les faire bouffer ! me menaça-t-elle.
— Putain, mais j'en ai rien à foutre de cette fille ! Je ne vois que toi bordel ! Si tu ne me crois pas demande à mes frangins ! Ils te le diront.
— Je ne crois que ce que je vois, et j'ai vu une femme te toucher !
La colère m'envahit quand elle mit en doute ma parole et vivement, je m'approchai de Zola. Je l'attrapai par la gorge, elle se débattit et me gifla avant d'essayer de me crever les yeux. De colère, j'en fis autant et elle tomba au sol. Je l'attrapai par le bras et brusquement, elle se releva et avec élan elle m'asséna deux coups de genoux dans le ventre et le flanc. Je grognai et reculai pour respirer un peu avant qu'elle ne saute sur le dos et veuille me mordre l'oreille. Sans états d'âme, je la renversai sans ménagement sur la table de billard et lui collai un coup-de-poing en plein dans la mâchoire. Elle gémit et se saisit d'une boule de billard qu'elle voulut me lancer dessus. Je parai son attaque et sortis mon couteau, puis le posai sur sa gorge. Le souffle court, le nez en sang, elle déglutit et ne baissa pas le regard.
— Prouve-le-moi ! dit-elle avant de se redresser en douceur.
— On est en public, dis-je furieux contre elle et contre Tasha.
— Je m'en fous ! dit-elle en s'emparant de ma braguette m'attirant brusquement vers elle et voulant à tout prix le dernier mot.
Je grognai et l'attirai contre-moi. Elle enroula ses bras et ses jambes autour de moi. D'un seul bras, en forçant un peu, je la soulevai et me dirigeai dans les toilettes avant de claquer la porte derrière nous. Impatients, on s'embrassa longuement, tout en se débarrassant mutuellement de nos pantalons enfin presque, le mien était à mes chevilles et celui de Zola pendait à l'une de ses jambes, mais cela n'avait aucune importance. Je la plaquai contre le mur des WC et la soulevai dans mes bras avant de la hisser encore plus haut, jusqu'à ce que ses jambes entourent ma tête et soient posées sur mes épaules. Elle poussa un cri de surprise. Ses mains dans mes cheveux, elle se mordit la lèvre quand elle réalisa que ma bouche n'était pas très loin de son intimité et de mes réelles intentions à son égard. Je soufflais dessus et l'entendis gémir. Puis je posai enfin ma bouche sur son intimité et happai son petit bouton de chair. Zola arborait une petite toison brune sur son Mont Vénus. De jolies boucles taillées dans un joli triangle harmonieux. Avec ma langue, je vins provoquer et titiller son clitoris. La tête en arrière, le souffle court, je sentis Zola me cramponner les cheveux, puis elle ondula elle-même contre ma bouche. Mes mains sur son cul, je donnai volontairement un petit coup de dents dans son clitoris et ma petite furie vrilla. Elle hurla de plaisir et fut prise de brusques spasmes de plaisir. Ses jambes se resserrèrent autour de ma tête. Je la fis passer de mes épaules à un étage en dessous. Mon érection était tendue et prête à plonger dans cet antre chaud, humide au goût sucré. Zola plaqua sa bouche sur la mienne, m'arrachant un grognement sourd quand elle me mordit la lèvre.
Lentement, tout en encadrant son beau visage, je plongeai en elle et la sentis alors se contracter autour de moi. Elle ferma les yeux et resserra ses jambes autour de moi avant que je ne donne un petit coup de rein et la pénètre entièrement. Elle réprima un cri en plantant ses dents dans mon avant-bras.
— Non ! Pas de violence, on en a eu assez et je vais te prouver à ma façon combien je t'aime !
— Hatcher... dit-elle la voix étranglée et totalement perdue.
— Je décide ! Tu es à moi Zola Aldridge, tu l'es depuis que tu m'as pris en otage. Je suis un connard, ton putain de connard et aucune femme ne m'attire autant que toi. Tu me dois des excuses, tu as vu une femme me toucher, mais je ne l'ai pas touché en retour, je me suis reculé et elle a insisté jusqu'à ce que tu interviennes.
— Hatcher ! cria-t-elle avant de pleurer. S'il te plaît ! J'en ai besoin...
— Non, tu n'en as pas besoin ! affirmai-je. Regarde, je suis là ! Je suis avec toi, en toi et je te fais l'amour, c'est tout ce qui compte. Toi et moi, nous deux, c'est tout ce qui compte, répétai-je contre sa bouche.
Elle répéta ma phrase dans un souffle et m'embrassa tout en pleurant, submergée par un trop-plein d'émotions. Je répondis à son baiser, l'embrassai et ondulai lentement en elle. Son front contre le mien, son souffle ardent caressant ma peau et ses jambes nouées dans mon dos, faisant de moi un prisonnier de son étreinte, consentant. Zola ferma les yeux, elle encaissa mes langoureux et profonds coups de reins, la paroi de la cabine tremblait, mais ni elle, ni moi n'en avions cure. Lentement, je me retirai et je l'attrapai vivement par la gorge et la plaquai contre le mur avant de la retourner dos à moi. Elle émit une plainte, surprise par le froid du carrelage sur ses tétons, et ce, malgré sa brassière. Sa joue contre le mur, je saisis sa taille fine et guidai mon érection entre ses fesses. Zola déglutit quand elle me sentit plonger en elle dans cette position. Ses muscles vaginaux se contractèrent délicieusement autour de mon membre, rendant nos ébats encore plus intenses. L'attrapant par les cheveux, je tirai dessus pour l'attirer contre mon torse. Zola ne chercha aucunement à réprimer ses cris de plaisir, et me laissa alors la baiser avec passion et amour. Mon bras autour de sa taille, ma main autour de sa gorge, je la plaquai contre mon torse et laissai un râle de plaisir résonner dans la cabine, rapidement suivi de mon nom qu'elle hurla dans son orgasme. Incapable de tenir sur ses jambes, je la gardai contre moi un moment avant que je ne me retire encore excité.
— Zola, murmurai-je tout en la serrant dans mes bras.
— Chut ! dit-elle en posant sa bouche sur la mienne pour me faire taire tout en venant faire rouler mes bourses entre ses doigts habiles.
Ma douce furie cribla mon visage de tendres baisers avant de s'attaquer à mon cou, puis à mon torse, ce qui me surprit. Elle m'embrassa passionnément, me lécha et me mordit, attisant de plus en plus mon envie d'elle. Quand elle se mit à genoux devant moi, je ne pus contenir un grognement de plaisir avant de plaquer mes mains sur la paroi en plastique de la cabine des toilettes pour femmes. Elle plaqua soigneusement mon membre viril contre mon ventre avant de s'intéresser à mes couilles qu'elle lécha consciencieusement et happa littéralement entre ses lèvres pulpeuses. Les yeux clos, la tête en arrière, je jurai avant d'écarquiller les yeux. Elle m'avait déjà montré l'étendue de son talent pour la fellation et elle faisait de moi son cobaye. Un cobaye ravi de servir et de rendre service vu le plaisir qu'elle m'offrait en retour. Jamais aucune femme n'avait eu le contrôle sur moi et le céder à ma tigresse était nouveau, mais particulièrement grisant. Je soupirai fortement quand je sentis vivement ses doigts habiles s'aventurer à nouveau sur mes bourses qu'elle griffa délicatement. Un brusque frisson me parcourut et je me mis à trembler avant de l'entendre cracher sur mon anus. Je la regardai surprise par son audace et fermai les yeux en sentant son pouce caresser mon trou froissé. Une part de moi, virile, macho et cent pour cent hétéros voulait se dérober à son toucher, mais malgré-moi, j'ondulai du bassin, mes deux mains dans ses cheveux alors qu'elle me branlait et me dévorait littéralement l'anus. Son regard se planta dans le mien, elle sourit malicieusement, puis me prit volontiers dans sa bouche sensuelle. Je grognai de plaisir. Je saisis une poignée de ses longs cheveux alors qu'elle me branlait tout en me suçant et me prenant à chaque fois plus loin. La tête en arrière, je grognai et sursautai en la sentant réellement me prendre entièrement jusque dans sa gorge comme dans ma chambre. Elle déglutit autour de mon gland avant de se retirer gracieusement. Je me laissai aller contre le mur, essoufflé et surtout pour essayer de conserver mes esprits confus. Sa main toujours entre mes fesses, elle fit pression dessus et effleura soudainement un point très érogène qui me rendit littéralement fou.
— Maintenant, donne-moi tout Hatcher ! J'en ai besoin, je veux que tu jouisses comme tu m'as fait jouir ! m'ordonna-t-elle avant que je ne saisisse ma queue frétillante pour me branler moi-même.
Je rivai mon regard au sien et elle fit pression sur mon point sensible provoquant littéralement ma chute. Dans un hurlement rauque et puissant, je jouis sur son visage souriant et dans sa bouche. Mes jambes tremblaient et je dus prendre appui contre le mur pour ne pas tomber, car la douleur dans mes reins était à la fois atroce, mais libératrice. Zola ne me quitta pas des yeux avant de prendre ma queue dans sa bouche pour nettoyer délicatement mon gland et avaler le peu de mon sperme qu'elle arriva à me faire expulser. Son visage couvert littéralement de mon foutre, je la vis se lécher les lèvres sensuellement avant de se redresser. Je la pris tendrement dans mes bras avant de l'embrasser ardemment. Elle s'accrocha à moi et me mordit la lèvre avant de murmurer tendrement contre ma bouche. Après s'être rhabillée et nettoyé le visage, on avait toutes les deux unes sales gueules.
— Je ne sais pas ce qu'est l'amour, me révéla-t-elle subitement. Mais je sais que j'ai peur, peur de te perdre et qu'un jour, tu penses que je suis trop folle et instable pour rester avec moi.
— L'amour, c'est un sentiment effrayant, qui te donne parfois des ailes, te rend aveugle, mais je sais qui tu es. Tu es jalouse, impulsive et je l'accepte et je crois que maintenant les gens savent que toi et moi, on est complètement barrés. Parce que je pense que pour être avec toi, il faut être un peu instable. Je suis fou de toi, Zola.
— Tu es beau même avec une sale gueule, me dit-elle en effleurant ma joue meurtrie.
— Je crois que tu m'as pété une côte, dis-je.
— Je ne veux plus jouer, m'avoua-t-elle subitement
— Hum et tu veux quoi ? demandai-je en craignant le pire avec elle.
— Essayer de construire un truc, mais je ne sais pas comment on fait, m'avoua-t-elle.
— Tes parents ne t'ont rien appris ? demandai-je.
— Non, j'ai grandi dans une famille dysfonctionnelle. Ma mère tabassait mon père et ce dernier ne disait jamais rien. Ma mère est le genre de femme vénale, qui aime tout contrôler. Elle a quitté mon père le jour où je suis devenue célèbre et que j'ai commencé à gagner de l'argent. Et toi, tes parents, ils sont comment ? demanda-t-elle.
— Je n'ai que ma mère, mon père est aux abonnés absents. Ma mère est une femme adorable, je te la présenterai à notre retour, si tu veux.
— J'en ai envie, m'avoua-t-elle.
— Moi aussi, susurrai-je.
— Hatcher, ce n'est pas ton vrai nom, n'est-ce pas ?
— En effet, je m'appelle Tiger Archer et personne hormis Bull et Jax ne connaissent mon prénom.
— Tu ne l'aimes pas ? dit-elle en me fixant.
— Ce n'est pas le problème, c'est pour protéger ma mère en cas d'emmerdes avec d'autres MC. J'ai déjà une tigresse à me préoccuper et tu es à toi seule bien suffisante.
— Promis, je garde ça pour moi. En-tout-cas, je trouve ça carrément sexy.
Avec Zola, on quitta les toilettes et traversa le bar. Les regards se posèrent sur nous jusqu'à ce que le patron du bar nous interpelle.
— Je ne veux pas de problèmes les gars, mais la bagarre des demoiselles a causé de la casse et...
— Je vais vous rembourser, assura Zola.
— En réalité, je suis prêt à effacer l'ardoise si... Comment vous le dire, ma fille vous a reconnue et je sais qui vous êtes, alors si cela ne vous dérangerait pas, mais on ne serait pas contre un concert improvisé.
— Euh... Je n'ai pas de piano, ni de matériel pour ça, répondit ma furie, gênée.
— Il y a la scène, dit-il en désignant les rideaux verts qui étaient fermés.
— D'accord, j'accepte, dit-elle tout en souriant comme je ne l'avais pas vu sourire.
Une demi-heure plus tard, après quelques aménagements, Zola se retrouva assise derrière un clavier. Elle jeta un œil à la foule et prit une grande une inspiration avant de commencer à jouer et rapidement, je réalisai qu'elle avait décidé de jouer des reprises en commençant par " Sia Unstoppable" avant de passer à " Everything de Britney Spears", mais contrairement à l'original, je pus voir dans ses gestes que sa reprise ne parlait pas d'un homme, mais d'un enfant et je compris à travers toutes ses covers qu'elle se confiait à moi à sa façon. Puis elle s'arrêta et devant tout le monde, me fixa et me sourit.
— Celle-ci, elle est juste pour toi Hatcher ! dit-elle avant de relever ses longs cheveux.
Puis elle entama une nouvelle musique en faisant une cover avec une version bien à elle de "Girls like you des Maroons 5". Je souris en écoutant ses mots et je souris avant de me faire charrier par mes frères. Je reconnus sans mal qu'il y avait énormément de vrai dans les paroles de cette chanson et le fait qu'elle arrive à s'ouvrir émotionnellement à travers la musique me rassura. Tout n'était pas perdu. Zola enchaîna les reprises et nous partagea son goût éclectique de musique. Elle savait aussi bien chanter que rapper, maîtrisait la country au bon vieux rock des années soixante-dix, quatre-vingts. Mais surtout elle semblait épanouie sur la scène. Quand elle annonça faire une pause, elle sauta de la scène et me rejoignit. Je lui ouvris mes bras et posai ma bouche sur son front.
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Storie one
Cerita PendekQue faire lorsqu'une femme vêtue d'une robe de mariée déboule et grimpe à l'arrière de votre becane en vous ordonnant de rouler ? Hatcher n'a pas cherché à comprendre et se retrouve à devoir expliquer à son Président une situation que lui-même ne...