Un amour interdit

VI. Apollon

10XX, dans une contrée lointaine où elfes et dragons vivent en harmonie.

- Sir Josseline, les dieux vous livrent une nouvelle mission. Vous devez délivrer le prince Olive, prisonnier depuis belle lurette du Sultan de Jarawak. Mais ne pensez pas que cette mission sera de tout repos, vous devrez vous battre contre les fidèles du Sultan. Pour cela, cinq téméraires vous accompagneront: Lilith, le Barde, Legolas, et moi-même Ambre.

Cette femme, qui venait d'apparaître devant moi, s'appelait donc Ambre. Je n'avais jamais vu une femme d'une telle beauté. Elle avait la peau pâle comme le marbre, les yeux d'un vert émeraude et les cheveux aussi flamboyant que la plus rare des ambres, l'ambre rouge. Ses formes étaient parfaitement sculptées, on aurait dit une déesse grecque.

- Josseline, arrête de baver s'il te plaît, tu n'es pas encore sénile, entendis-je. Le fameux Barde venait de me sortir de mes songes, accompagné de sa sorte de luth un peu cabossée.

En me tournant, je découvris les autres aventuriers. Ils étaient tous humains, sauf un qui, je pense étaient de race elfique.
Ce dernier, qui, tout comme Ambre était largement gâté par les dieux, m'adressa la parole. Encore une fois, je fus subjugué par sa beauté, ses cheveux blancs comme neige, ses yeux turquoise, aussi clairs que les eaux caribéennes et son visage droit me coupèrent la respiration. J'en peinais à écouter ce qu'il me raconta telle sa beauté étaient hypnotisante.
Quand je réussis à reprendre mes esprits, toute l'admiration que j'éprouvai pour lui retomba. Il baragouina un charabia incompréhensible qui ressemblait à aucune autre langue. Face à mon dépit, Ambre s'approcha de moi pour m'expliquer que Legolas était un elfe et que sa langue était donc l'elfique.
J'essayai alors de comprendre ce qu'il me racontait :

D'après son grand sourire, il devait certainement être en train de se présenter.
Ce fut au tour des deux autres de se présenter. D'abord Lilith, une jeune fille qui devait avoir mon âge et le barde. Ce dernier accompagnait chacune de ses paroles avec un air joué au luth.
Mes cinq compagnons avaient tous l'air forts et courageux, tout comme moi.
Après avoir discuté rapidement de notre parcours afin de délivrer le prince, nous nous mîmes en route vers notre nouvelle aventure.
Le voyage fut long, nous alternions les jours de combats contre des créatures plus étranges les unes que les autres, et les jours de repos ou nous tentions de trouver des informations sur le prince afin de le délivrer au plus vite. Les combats n'étaient jamais très compliqués. Il s'agissait de petites épreuves plus ou moins faciles.
Jusqu'à ce fameux jour où nous avons tous failli mourir.

Le soleil venait de se lever, les oiseaux gazouillaient et les vaches meuglaient. Nous nous réveillâmes tous en sursaut lorsque qu'un bruit sourd résonna. Ambre fut la première à sortir de notre cabane, suivit de Legolas et de moi-même. Lorsque je ne fus plus éblouit pas le soleil, je vis se dresser devant moi un gigantesque dragon noir. Il avait les yeux d'un violet purs. Je pensais d'abord que le dragon était un de nos alliés, une connaissance d'Ambre peut-être, mais ce dernier nia mes affirmations lorsque qu'il nous cracha de gigantesques flammes violettes.
Immédiatement, chacun d'entre nous empoigna ses armes et le combats commença. Cependant, ce dragon ne ressemblait à aucune autre créature que nous avions combattue auparavant. Alors que j'accourais vers mon arme qui m'avait été arracher par les flammes, le dragon fonça à pleine vitesse sur moi, je vis ma vie défiler devant moi, mais, par chance, Legolas arriva à temps pour faire dévier la bestiole en lui crevant un œil à l'aide de ses flèches. Ce jour-là, l'elfe me sauva la vie à plusieurs reprises. Cependant, une chose attira mon attention tout au long de ce combat : la beauté de Legolas.

Malgré le dur combat qu'il menait, sa beauté restait intacte. Ses cheveux qui bougeaient avec harmonie, son corps musculeux qui s'agitait avec une telle délicatesse. À certains moments, quand il tirait une flèche, son pull se soulevait laissant apparaître ses muscles luisants semblables aux bodybulder. J'étais simplement en admiration devant cet Apollon. Bien que le moment soit très mal choisi, je restai figé lorsque qu'il plongea ses yeux dans les miens après m'avoir sauvé une énième fois la vie.

- Il faut vraiment que tu fasses attention à ce truc ! Tu ne dois pas le quitter des yeux une seule seconde !
-...
- Josseline, tu m'entends !
-... Je... Oui pardon. Ses yeux étaient tellement profonds que j'eus du mal à m'en détacher.

Je repris finalement mes esprits et retournai vers la bête. Il avait l'air de lutter contre une force invisible en même temps qu'il nous attaquait. Autrement dit, il était complètement fou.
Nous sommes passés à côté de la mort plusieurs fois. Nonobstant, de par notre courage, notre dextérité et nos forces réunies, nous avons réussi à venir à bout de ce dragon, avec cependant de multiples blessures. C'est ainsi que, avec quelque difficulté physique, nous reprîmes notre chemin vers la fameuse ville de Duloc, là où le prince Olive était enfermé.

Après de longues heures de marche, nous arrivâmes enfin à notre destination. Cependant, la journée fut trop éprouvante pour continuer à marcher, c'est pourquoi Ambre nous invita dans une taverne afin de reprendre des forces. Ce soir-là, j'en profitai pour tenter de communiquer avec Legolas. Bien que je sois fortement intimidé par lui, j'avais un besoin vital d'en apprendre plus sur lui. Il le confiant donc qu'il était en fait prince des elfes et que bientôt, il allait prendre la place de son père sur le trône. Il était donc dans son devoir de libérer une pauvre âme emprisonnée. Après une longue discussion, nous décidâmes d'aller nous coucher.

Au petit matin, après avoir passé une nuit agitée, nous nous dirigeâmes vers la plus haute tour du château de Duloc, là où le prince était enfermé. Bizarrement, atteindre la tour fut plutôt facile, de même pour la monté, aucune créature ne barra notre route. Nous arrivâmes enfin devant la chambre du prince, par chance, la clé était accrochée à côté de l'entrée.
J'ouvris donc la porte et rentra quand soudain...

DRIIIIIING DRIIIIIING DRIIIIIING

- Josseline, lève-toi, c'est la rentrée !

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Mais ? Ça ne serait pas un nouveau chapitre ?
ET OUI! je reviens après pratiquement un an !
Alors vous l'avez peut être compris, ce chapitre est une très grosse réf au JDR de notre très cher Josselin (aka la star de cette fanfic)
Ensuite, je ne suis vraiment pas allé dans les détails, mais, ça aussi vous l'avez sûrement compris, c'est un rêve donc on ne se souvient pas forcément de tout, n'est ce pas. 
Sinon j'espère que ce petit chapitre vous a quand même plus et, contrairement à ce que vous pouvez penser, il n'est pas si inutile que vous le pensez :)
Aller je vous dit Ciao et à un jour peut-être ?