Tel père, tel fils ?

Chapitre 22 : Je veux que tu me le dises correctement

PDV Izu

-Enfin ! Je m'impatientais tout seul ici, j'ai pas l'habitude que ce soit aussi silencieux. Et je rigole doucement, parce que franchement, je suis un peu tendu, ils m'ont tellement manqué !

-Deku-kun !

-Eri-chan ! Ma petite princesse court dans mes bras en pleurant, et je la réceptionne dans mes bras, la postant à ma hauteur pour qu'elle puisse me serrer au niveau du coup.

-J'ai eu trop peur Deku-kun ! Me chuchote-t-elle dans l'oreille.

-Je suis désolé Eri-chan, vraiment, vraiment désolé, lui répondis je en réfugiant mon nez dans ses cheveux pour sentir son odeur.

Puis, je sens des lèvres sur mon front alors je relève la tête vers Mirio, qui me sourit et qui me prévient qu'il reprend la petite. Une fois les bras libres, Ochaco me prend elle aussi dans ses bras, et je remarque que maintenant que tout le monde est à côté de moi, voulant tous me souhaiter la bienvenue. Je remarque que certains ont même les yeux qui brillent, ce qui m'émut encore plus que je ne l'étais déjà. Après Ocha, c'est Sho qui me prend dans ses bras, mais c'est plutôt rapide, ce qui me rappelle notre discussion de la dernière fois, où il m'a avoué ses sentiments, et où on a parlé de Katchan. Katchan Il est où ?

-Deku !

Tient, quand on parle du loup ! Je vois mes camarades s'écarter pour laisser mon ami d'enfance, qui avance rapidement vers moi pour finalement me prendre dans ses bras. Oh god, je rougis. Katchan me prend vraiment dans ses bras ? Devant tout le monde ? Visiblement, je ne suis pas le seul décontenancé puisqu'il n'y a plus un bruit. Je sens que mon cou s'humidifie, ce qui me fait tiquer, Katchan pleure ? Devant tout le monde ? Encore ? Mais il déteste pleurer devant tout le monde ! Il va s'en vouloir et être ultra gêné ! Il faut que je m'éloigne avec lui, maintenant. Mais comment faire ? Hum, je sais, je cherche Eijiro du regard, et quand je le croise, je lui fais signe qu'il faut que je m'écarte avec Katchan. God, j'espère qu'il comprend ce que j'essaye de lui faire comprendre.

-Hey les gars, commence-t-il, et je soupire de soulagement, et si on laissait les amis d'enfance tranquilles un instant.

-Kirishima a raison, continu Tenya, Bakugo était le plus déboussolé de l'état d'Izuku, laissons les un instant.

Puis, ils repartent tous dehors, certains en râlant qu'ils n'ont pas pu me parler, d'autres en accentuant qu'en effet, Katchan était pas au top de sa forme ces derniers temps. On se retrouve donc Katchan et moi au milieu du salon commun, debout dans les bras de l'autre.

-Merci Deku, mais il n'empêche que j'ai vachement honte.

-Tu n'as pas à l'être Katchan.

-Désolé, je gâche tes retrouvailles avec les autres, et en plus je rechiale dans tes bras, putain, je suis ridicule, tu parles d'un héros ! J'écarte un peu Katchan pour pouvoir le regarder dans les yeux afin de le reprendre.

-C'est rien Katchan voyons ! Tu sais à quel point ton état m'importe ! Et je suis content que tu te sentes assez à l'aise pour pleurer devant moi ! En fait, je crois que tu ne peux pas me faire de plus grand honneur ! Et je termine ma phrase en lui offrant un de mes plus gros sourire.

En réponse, il ne dit rien. Il me regarde juste avec un petit sourire. C'est dingue, même avec les yeux rougis, et des traces de larmes sur les joues, il reste super beau. Je rougis à ma constatation, ce qu'il remarque, forcément, et il rigole doucement toujours en me regardant. Fuck, je rougis encore plus.

-T'es mignon quand tu rougis Deku. Bah oui, vas-y, fais moi encore plus rougir. Pourquoi tu rougis autant, je suis sûr que c'est pas la première fois qu'on te fait un compliment.

-Oui mais toi c'est pas pareil.

-En quoi c'est pas pareil ? Il a un petit sourire provocateur, le même que toutes ces fois où on se taquine.

-C'est jamais pareil avec toi Katchan, tu es trop unique.

-Je sais que je suis unique, on est tous unique, moi, je veux savoir si je suis unique pour toi.

Je réfléchis un instant, et ces derniers mois me reviennent.

Quand il m'a consolé après que j'aie vu la photo avec mon père.

Quand il m'a avoué qu'il pensait ne pas mériter mon amitié.

Ce rendez-vous que nous devions avoir tous les deux.

Quand il est venu me sauver, alors que je perdais espoir.

Quand je me suis réveillé dans ses bras.

Quand il s'est inquiété pour moi, ne voulant pas me perdre.

Quand on a failli s'embrasser.

Quand il a pleuré dans mes bras à mon réveil.

Puis ma discussion avec Shoto :

"Tu sais, Katsuki était vraiment inquiet pour toi. Au début, il allait même plus en cours, préférant rester avec toi, puis au bout de deux semaines, il est revenu, mais à chaque fin de cours, il part au plus vite pour te retrouver. Tu comptes énormément pour lui, penses y."

Si Katchan est unique pour moi ? Bien sûr, mais pourquoi ? Parce qu'il est mon ami d'enfance ? Non, c'est plus que ça. Il est unique pour moi parce que j'aime son physique, ses yeux rouge sang qui me font vibrer, ses cheveux blonds que je rêve de caresser, son corps sans imperfection, parce que j'aime son mental, sa témérité, son envie de gagner, et sa douceur qu'il cache au fond de lui, mais qu'il essaye chaque jour de de révéler au grand jour. Oui, il est unique. Parce que je l'aime.

-Bien sur que tu es unique pour moi. Alors qu'il me regardait avec impatience en fronçant ses sourcils, il se détend et me sourit, de ce même sourire qui me fait craquer.

-Hum, tant mieux, parce que tu es unique pour moi aussi. Il resserre ses bras autour de moi, et je fais de même de mon côté.

-Je sais pas si tu te rappelles, mais avant la bataille, on avait prévu de parler tous les deux.

-Oh, tu parles de la fois où Denki nous a coupés alors qu'on allait s'embrasser ? Je souris à sa question qui n'en est pas une.

-Oui, cette fois là, tu voulais me dire un truc, non ?

-Hum, peut-être.

-Tu peux me le dire maintenant. Il se penche vers moi, et alors que ferme les yeux, pensant me retrouver avec des lèvres sur les miennes, je sens un souffle près de mon oreille, puis, il me chuchote :

-Je t'aime Izuku. Je fonds sous ses mots, c'est la première fois qu'un "je t'aime" me fait autant d'effet.

-Hum, tant mieux, il s'écarte de mon oreille pour me regarder dans les yeux, avec un regard interrogateur, parce que je t'aime aussi. Et alors que je vais pour l'embrasser, il s'écarte encore un peu de moi, me faisant grogner.

-Je veux que tu me le dises correctement.

-Vraiment ?

-Vraiment. Je roule des yeux, puis, je l'enlace au niveau du cou, et lui dit:

-Je t'aime Katsuki Bakugo. Et alors que je m'apprête à le tirer de force vers moi, il me prend de vitesse pour se jeter sur mes lèvres.

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Et voilà ! Dernier chapitre. La prochaine fois, ce sera l'épilogue Je suis un peu émue en vrai ! C'est Woaw quoi !

Allez, Tchao !