Chapitre 8 : Un rapprochement inattendu

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     Cela fait un mois que j'habite à Forks.

     La routine que je me suis imposée pour ne plus réfléchir à mon monde d'origine marchait. Je n'ai pas vu le temps passer.

     Chaque jour, je m'oblige après mon réveil à courir autour de ma maison un bon quart d'heure, comme recommandé par mon nouveau médecin, avant de prendre une douche. Ensuite, mon travail à la bibliothèque occupe le reste de mes pensées, que je sois sur place où à la maison. Et je finissais par m'effondrer dans mon lit à 21 heures.

     Il me faut un mois pour me familiariser au travail à la bibliothèque. Même si elle n'était pas très grande, voire très petite, je ne connaissais rien au monde éditorial américain, et surtout pas à celui des années 2000. Car oui, j'avais aussi remonter dans le temps, passant de 2023 à 2005.

     Mme Cole m'avait en plus laissé les clés de l'établissement la semaine dernière. Elle prenait sa retraite bien mérité comme elle le répétait chaque jour. Mais elle me donna son numéro au cas où j'ai des questions.

     Tout ça pour dire que j'ai eu une masse de travail astronomique !

     Cependant, j'avais fait le plus gros. En un week-end sans quittait mon cher moi m'avait permit de finir tout ce que je devais entreprendre. Il ne me restait plus que du optionnel à faire : réfléchir à comment redynamiser l'établissement. Oui, presque personne ne vient à la bibliothèque. Bella avait raison dans le livre en disant qu'il n'y avait rien de bien intéressant dans les fonds d'ouvrage. Les cibles étaient soit les enfants de primaire, soit les personnes âgées de plus de 50 ans.

     Objectif de ma venue dans ce monde : attirer les 18-35 ans entre nos murs !!!

     En ce dimanche de beau temps, j'ai décidé de réfléchir à la question à la plage. Je n'y étais plus retourné depuis le jour où j'avais vu les quileutes du livre. Comment dire que j'avais paniqué en réalisant la horde de vampires qui devait bientôt s'abattre sur Forks. Et le fait que mon petit chez moi soit en pleine forêt éloigné de tout ne me rassure pas des masses. Au moins, j'étais, d'après mes suppositions, sur le territoire des loups.

     J'arrive très vite à l'un des plages de La Push. J'ai pris ma camionnette cette fois-ci, comme je voulais prendre avec moi un carnet et de quoi écrire. Il fallait que je note les possibles idées pour le travail.

     En sortant de l'habitacle, un frisson me prend. L'automne arrivait et le vent marin faisait bien plus froid. Je prend un gilet que j'avais emmené au cas où et l'enfile sur ma chemise blanche. Je m'empare de mon sac plastique et me dirige vers l'un des rondins de la plage.

     Je me pose sur le rondin le plus proche. Il était entouré de deux autres et formait un U. Je préfère rester éloigné de la plage pour ne pas finir trempée, et mes feuilles avec. Et tranquillement, je sors mon carnet et mon stylo pour réfléchir.

     Comment faire venir des gens plus jeunes à la bibliothèque ? Mon cerveau réfléchissait tellement qu'on aurait pu voir de la fumée sortir de ma tête.

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     Je baisse la tête, quittant l'horizon du regarde et observe ma feuille blanche remplit de notes noir. En une bonne heure, j'ai pu trouver quelques idées à mettre en place.

     Je déchire la feuille et remet au propre mes idées sur une autre, les séparant entre celles qui ont besoin d'un budget et les autres qui ont juste besoin d'un peu d'huile de coude. 

     Tandis que j'écris, j'entend des voix au loin. Mon regard suit le son et se pose sur le parking. Trois jeunes venaient d'arriver à pied. Un frisson me prend en réalisant leur identité. Jacob Black, Embry Call et Quil Ateara.

La bibliothécaire et ses amants littérairesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant