Chapitre 11 : Une fête d'anniversaire

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     Je regarde mon sac posé à côté du siège conducteur. Un papier cadeau aux couleurs rouge et jaune dépassait de la fermeture. Je souris, un peu stressé, en le regardant.

     C'était un livre. Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais décidé d'acheter un livre comme cadeau d'anniversaire pour un ado. Bon, Embry aime de plus en plus lire, mais aimera-t-il vraiment mon cadeau ?

     Je respire avant d'allumer le moteur. La jauge d'essence s'alluma. Il va falloir que j'aille faire le plein à la pompe à essence de La Push. J'avais tout utilisé en allant à Seattle.

     Deux jours avant, comme la bibliothèque fermée à 17h, j'étais allé en ville pour trouver le meilleur cadeau. Ok, j'avais rien trouvé d'incroyable avant d'entrer dans une petite librairie de quartier. Un livre sur les légendes de France m'attira. Et je l'ai acheté sans attendre.

     Je stresse tout au long du trajet. Je tremble même en donnant la monnaies à la caisse de la pompe à essence. En retournant dans la voiture, je prends une grande respiration et me remets en route.

     Il ne me fallut pas longtemps pour rejoindre le petit chemin de terre menant au chalet des Call. Tandis que je roulais doucement à cause du soleil couchant et de la luminosité en baisse, je respirais de grandes bouffées d'air.

     Mon cœur sauta un battement en distinguant des lumières entre les arbres. J'étais arrivé, et mon stresse n'était pas parti.

     Je gare ma camionnette proche d'autres voitures plus vieilles les unes que les autres. J'éteigne le contact mais ne sort pas du véhicule. Il fallait que je me calme avant de sortir.

     Je restais comme ça une bonne dizaine de minutes avant de me décider à sortir. La portière est ouverte, et je m'extirpa de l'habitacle avant de frissonner. Mes pas me guidèrent jusqu'à l'autre portière pour prendre un gilet. Malgré l'absence de neige en ce mois de Janvier, et un magnifique soleil durant la journée, le froid revenait tels une vague au crépuscule. Je prend au passage ma sacoche avec le cadeau à l'intérieur.

     Mon corps est ensuite en mode automatique. Il me guida à l'arrière de la maison comme me l'avait précisé Embry mercredi, lorsqu'il venu à la bibliothèque. Je suivais ses consignes sans penser à ce que j'allais lui dire, ni à ce que je devais faire pour remercier sa mère d'accepter ma venue. Et en arrivant de l'autre côté, ce fut le choc.

     Il y avait un de ses mondes ! On aurait dit que la moitié de la Push s'était rassemblé dans le jardin frôlant la forêt de Mme Call. Les paroles d'Embry me revinrent en mémoire :

     « Et ne soit pas surprise, il risque d'y avoir un peu de monde. »

     Il n'avait pas menti le bougre.

     Au loin, je vois une grande forme s'approcher de moi. Un sourire joyeux se dessiné sur son visage.

     « Rose ! Tu as failli être en retard.

- Me dit pas ça. Je vais finir par culpabiliser.

- Faut pas. Vient, Jacob et Quil sont plus loin. Ils t'ont pas attendu pour commencer à manger, sourit-t-il lumineux. »

     On se fraya un chemin entre les invités. Certains l'arrêtent pour lui souhaiter un bon anniversaire, et Embry leur donne quelque minutes à chaque fois pour les remercier chaleureusement.

     Quand on fut sorti de la masse de monde, il se baissa vers mon oreille. C'était le meilleur moyen pour que je l'entende correctement sans qu'il n'ait à hausser la voix derrière cette cacophonie de discussion et de rire Quileute.

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⏰ Dernière mise à jour : Jan 17 ⏰

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