Le Choix d'Eywa [Fanfiction Avatar]

Bienvenue dans la famille Sully

Un sentiment de plénitude l'envahit dès que Mineya commença à se réveiller. Elle prit un certain temps pour comprendre pourquoi elle se sentait si bien et de se rappeler ce qu'il s'était passé la veille. 

Les yeux encore clos, un sourire prit place sur son visage. Sa vie avait pris un autre tournant, de nouvelles possibilités s'offraient à elle et elle allait en profiter. La jeune femme avait toujours pensé qu'elle suivrait les pas de ses parents adoptifs et elle le souhaitait. Elle les avait vu épanoui et heureux ensemble. Sa tante et son oncle avaient été un modèle pour elle et elle avait voulu avoir la même chose. 

Mineya savait que ce ne serait pas pareil. Neteyam et elle n'avait pas la même dynamique et leur relation s'était bâtie différemment. Ils se connaissaient depuis presque sept mois alors que Raynyä et Tärewì avaient grandi ensemble. Mais malgré ça, elle ne doutait pas que le lien qui les unissait n'était pas aussi fort. Ils avaient vécu des aventures, surmonté des obstacles et ils s'en étaient toujours sortis. Bon, il y avait peut-être quelques cicatrices qui avaient été récoltées en même temps, mais la vie sur Pandora n'était jamais de tout repos. Surtout, depuis que le peuple du ciel et leur escadron bleue, comme l'appelait Jake, s'amusaient à arpenter la forêt à la recherche de leur clan. 

La chasseuse souffla doucement. Elle était bien là, d'ailleurs elle ne s'était pas sentie aussi bien depuis un moment. Complètement détendue, elle ouvrit paresseusement les yeux. Elle ne pouvait pas voir grand chose, son visage était enfoui dans le torse de Neteyam et il la maintenait contre lui. La chaleur de l'étreinte était agréable et elle pensa à y rester pour toujours. 

Une brise légère vient caresser sa peau et amena avec elle une délicieuse odeur sucrée. Des fruits ne devaient pas être loin d'eux, ce fut à ce moment-là que son ventre se rappela à elle avec un gargouillement sonore. Neteyam bougea mais ne se réveilla pas. 

Avec un sourire aux lèvres, Mineya décida qu'il était temps qu'elle se lève et mange un peu. Avec toute cette perte d'énergie qu'ils avaient eu hier et dans la nuit, elle dévorerait bien un hexapède entier à elle seule. 

Elle embrassa le torse de Neteyam avant de se détacher doucement de lui. Elle démêla leurs jambes et retira les bras du jeune homme autour d'elle. Elle l'entendit marmonner quelque chose mais elle ne compris rien. Elle se leva doucement et se dirigea vers le ruisseau. Elle en profita pour détendre ses muscles, dormir par terre n'était pas des plus agréable. Elle préférait largement son hamac ou son futon.  

Arrivée au point d'eau, elle n'hésita pas et entra dans l'eau. Cette dernière était fraiche mais bienvenue. Elle frotta sa peau pour enlever les marques de peinture rouges et bleues, même si une partie d'elle voulait les garder pour montrer aux autres na'vis femelle qui s'étaient attroupées autour du fils aîné du chef qu'il n'était plus disponible. Il était à elle !

Mineya cligna plusieurs fois des yeux face à ses pensées. Neteyam n'était pas un objet qu'elle possédait ! Ils étaient maintenant partenaires, mari et femme, liés ensemble à vie. Une personne sur laquelle elle pourrait toujours compter, même dans les moments où ils seront en désaccords. Elle savait que ça arriverait, ils avaient leur propre manière de voir le monde qui les entoure et de faire face aux épreuves qui les attendaient. Elle ne prévoyait pas d'être constamment en phase avec lui, quelques disputes allaient sûrement en découler, mais c'était dans ces moments-là qu'ils pouvaient en sortir plus forts. 

Elle finit rapidement de se laver quand son ventre se remit à gargouiller. Elle devait encore trouver d'où venait cette odeur de sucre et elle était impatiente de manger. Elle sortit de l'eau et alla récupérer ses vêtements. Elle enfila son pagne et son plastron tous les deux faits de plumes. Elle s'était confectionnée des habits avec le style du clan des Omatikaya, avec l'aide de Kiri, mais elle ne pouvait pas complétement abandonner son ancien clan. Elle n'y arrivait pas.