𝐑𝐞𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐎𝐧𝐞-𝐒𝐡𝐨𝐭

𝗞𝗮𝘁𝘀𝘂𝗸𝗶 𝗕𝗮𝗸𝘂𝗴𝗼 ‖ 𝑴𝑯𝑨

───── ❝ 𝐔𝐭𝐢𝐥𝐢𝐬𝐞 𝐭𝐞𝐬 𝐦𝐨𝐭𝐬 ❞ ─────

❝ 𝐏𝐫𝐨𝐦𝐢𝐬. ❞

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Une thérapie de couple.

C'était souvent le dernier recours que deux personnes avaient pour essayer de sauver leur mariage. Un recours qui demandait de mettre sa fierté de côté et de parler à cœur ouvert. Ce n'était pas une chose aisée quand l'animosité dans un couple s'était installée au point de prendre racine dans les entrailles de leur amour pourtant puissant et intense.

Un recours important pour deux personnes qui souhaitaient reprendre une vie amoureuse épanouie.

Et les Bakugo avaient bien besoin d'une thérapie de couple.

Leur relation était bien catastrophique depuis un an maintenant et ils n'arrivaient plus à communiquer sans se hurler dessus. La rancune était présente et aucun des deux ne semblait vouloir apaiser les tensions.

Mais ils avaient tous les deux accepté de venir à ce rendez-vous avec la psychologue.

Parce qu'au fond...

Quand on trouve son âme-sœur, on ne la laisse pas filer entre nos doigts à cause de cris incessants qui ne révèlent même pas ce que le cœur ressent.

Voilà pourquoi ils étaient tous les deux assis sur ce canapé en cuir blanc. La tête brûlante de pensées néfastes et destructrices et le cœur meurtri de désespoir face au mur qui les séparait. Ils savaient qu'ils avaient besoin de cette thérapie, mais étant trop butés pour l'admettre, ils s'étaient chacun mis d'un côté du canapé sans se lancer un seul regard.

La jambe de Katsuki tremblait frénétiquement dû à la colère sourde qu'il ressentait de devoir être ici avec sa femme qu'il n'arrivait plus à supporter. Il était impatient et en avait déjà marre d'attendre que quelqu'un décide d'ouvrir la bouche durant cette foutue séance qui était bien silencieuse depuis plusieurs minutes. Son regard glacial transperçait le mur en face de lui, la tête posée dans le creux de sa main robuste.

Sa femme, Haya, en faisait de même de son côté du canapé. Elle non plus, n'était pas patiente. Et ses jambes dénudées avaient beau être croisées, elles bougeaient tout aussi frénétiquement que celles de son mari.

La psychologue, quant à elle, les regardait attentivement, essayant de scruter le problème qu'ils ne leur disaient toujours pas. Elle remarquait à quel point l'animosité entre eux était intense. La tension dans son salon était très pesante.

Mais elle avait la patience que le couple n'avait pas.

« — Alors dites-moi, commença-t-elle d'une voix agréable en posant son carnet et son stylo sur ses genoux, vous avez pris rendez-vous avec moi et vous êtes présent tous les deux. Je suppose donc que vous voulez régler peu importe ce qu'il se passe entre vous. Est-ce que l'un de vous souhaite prendre la parole ? »