𝕭𝖆𝖐𝖚𝖌𝖔 𝖔𝖗 𝕯𝖊𝖐𝖚 ?𝓜𝓸𝓾𝓻𝓲𝓻 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓵'𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 7

Point de vue Zina

La tête de Bakugo me sépare de Deku, des sueurs froides me parviennent soudainement au visage lorsque son odeur entre dans mes narines, mon souffle s'accélère, je me sens nettement pas à l'aise aussi proche de lui, je sens le regard de Tsuyu se poser sur ma personne, le blond repart en direction des escaliers, Izuku garde les clés qu'il lui a déposé en mains, il se râcle la gorge et devient subitement gêné lorsqu'il fait face à toute la classe confus.

Izuku: Ne faites pas de mauvaises allusions, il était le derniers à être dans les vestiaires alors je lui est demandé de fermé la porte à ma place et de le rendre au profs mais comme d'habitude, il n'a pas fait ce que je lui ai demandé...

Après une courte discussion  à son sujet, ils recommencent à échanger tranquillement comme si de rien n'était. Mes yeux se perdent dans le fond de mon assiette brillant, je n'arrive plus à penser correctement sans ressentir le poids d'un jugement. L'impression d'être de trop sur cette table me pousse à partir dans le silence.

Je m'avance vers la cuisine et me sert un verre d'eau fraîche lorsque j'entends des frottements de pas qui s'approche du plan de travail en face de moi.

Izuku: Eh ? Tu vas dans ta chambre ?

Zina: Je vais aller dormir...Je me sens fatiguée.

Izuku: Oh...Ok...Bonne nuit alors.

Il a l'air perturbé, j'ai l'impression que mes dires l'ont découragé.

Zina: Pourquoi cette question ?

Izuku: Oh rien... Comme ça...

J'étire faiblement mes lèvres puis boit le verre. Il dépose sa main sur mon épaule puis prends un ton qui essai d'être rassurant.

Izuku: Tu as mon numéro au cas où, tu le sais ça ?

Zina: Merci Deku.

Izuku: Tu es sûre que ça va ?

Ma langue hésite à le lui avouer toute de suite, mon cœur me pique, mes yeux innocent ne mérite pas d'être mentis.

Zina: On peux faire un tours dehors s'il te plaît ?

Il acquise de la tête et me fait signe d'y aller tout de suite, son acte bienveillant me force à être plus à l'aise, je ne sais encore comment je vais m'y prendre ni du contexte sur lequel je vais devoir l'installer mais je n'ai pas le choix.

Arrivé dehors, nos pas ralentissent à un rythme lent dense, l'air brise de l'air froide me procure un sentiment de bien être, un silence s'installe entre nous, je n'ose pas parler et lui non plus mais ce n'est pas gênant, il sait que j'avais besoins de ce calme et c'est pour cette raison que sa présence m'apaise.

Je me sens beaucoup moins stresser que lorsque nous étions à table, ma confiance en moi se nourrit bêtement car je sais que au fond, il ne m'en voudra jamais et c'est seulement pour ça que j'ai besoins de ce garçon dans mon entourage si étroit et vide.

Il me jette plusieurs petit regard, je sens qu'il a envie de savoir ce que je voulais lui dire mais je ne trouve pas encore le courage pour m'ouvrir face à ce qui me perturbe tant depuis que Tsuyu à ouvert sa putain de gueule.