𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 1

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~[TOME 2]~

Point de vue Zina

Un réveil sourd, les paupières mal décollés, l'esprit vide, les muscles relâchés. La lumière de cette salle m'agresse, je n'y arrive pas, je ne le veux pas. Pourquoi suis-je encore en vie ?

Mes oreilles ne sont qu'envahis par des cris de joie, de leurs voix, il me semble plutôt féminin. Qu'est-ce qui les rends si glorieuses ? Je veux ressentir ce  même plaisir là...

J'approche mes mains de mon visage transpirant pour espérer avoir une vue plus net lorsque je sens un fil accroché au dos de ma main droite. Attends, je ne suis pas à l'infirmerie du lycée ? Était-ce si grave que ça ?

Incapable de bouger mon cou, ma tête reste donc figée, les yeux rivés vers le plafond, je peux entendre des bruits de pas venir vers ma personne, ceux-ci sont très répétitif, j'en déduit que l'individu n'est pas seul.

J'avale durement ma salive en laissant place à une douleur atroce parcourir ma gorge asséché. Un sursaut me parvient lorsque je sens une main glacée se poser sur mon bras chauffée par la chaleur de cet été.

Son visage apparaît sur mon champs de vision, une femme, vêtue de vêtements digne d'une aide-soignante, une charlotte en guise de couvre chef pour couvrir ses cheveux blond si mal attachés, d'un geste de la main, elle prévient à ses collègues que je suis bien réveillée.

Aide-soignante: Félicitation ! Comment vous sentez-vous ? Prononce t-elle enthousiaste.

"Félicitation" Quoi ? Pourquoi cette femme que je ne connais guère me dit une chose pareille ? Ai-je fais quelques choses de bien ? Merde, je n'ai pas la force requise pour pouvoir lui adresser la parole tout de suite, l'impression que mes lèvres sont restés collés me rappelle quelques sombres souvenirs encore pour moi très flou.

Aide soignante: Mademoiselle Todoroki ? Vous m'entendez ?

Zina: O-oui. Dis-je en me redressant doucement vers le haut du lit qui est entrain de se redresser.

Ma tête est lourde mais cela reste tout de même supportable, d'autres personnes entre soudainement dans cette chambre beaucoup trop illuminée pour un réveil aussi brusque.

Aide-soignant: Prenez ce verre d'eau. Dit l'homme à peine entré dans la pièce.

Ne comprenant pas vraiment pour quelle raison je me suis réveillée ici, mes pensées sont perturbée, quelques courts flashbacks défilent dans mon cerveau mais je n'arrive pas à trouver un sens à tout ça.

Lorsque je leurs demande quel heure est-il afin de finir par me retrouver dans le temps, ceux-ci me répondent de manière courte et brève.

Aides-soignants : Il est 18 heures.

Depuis quand mon sommeil me quitte à une heure aussi tardive ? Combien de temps ai-je dormi ?

J'accepte le verre et le tien dans ma main tremblante par l'angoisse qui pénètre de nouveau en moi, une sensation de stress pèse sur mon cœur et nul n'en sait la raison. L'un de ses adultes  présent dans la salle appelle quelqu'un par téléphone et lui tiens au courant de ma situation. Le fait qu'il prononce mon nom plusieurs fois dans cette conversation anonyme empire mon cas mental et une affreuse douleur au ventre s'installe. Je ne dis rien et me contente simplement d'avaler eau qui avait pour but de m'hydrater la gorge.

𝕭𝖆𝖐𝖚𝖌𝖔 𝖔𝖗 𝕯𝖊𝖐𝖚 ?𝓜𝓸𝓾𝓻𝓲𝓻 𝓹𝓸𝓾𝓻 𝓵'𝓪𝓶𝓸𝓾𝓻Où les histoires vivent. Découvrez maintenant