À François Villon,
D'ici que je croule, pauvre de ma jeunesse
Sous les lents sarcasmes d’un infini sommeil ;
Que mon teint palisse et mes veines se délayent
Par faute d’avoir fait un trop plein de sagesse ;Que ma chair mollisse et se courbe de faiblesse
Sous les assauts fréquents des vents et du soleil ;
Et que mes traits scellent les souffrances vermeilles
De derniers silences, de dernières promesses ;Serait-il possible que l'éternel labeur,
Commence à entraver tes poignets pleins d'ardeur ?
Ou que berçant l'ennui, debout dans ton suaire
Tu te lasses enfin des sourires amers ?Le Sonnet de l'Immortel Ennui 👑🫀
Hommage à François Villon, poète qui s'est joué de la Mort, dans la vie et dans ses poèmes. Il se sera même joué de nous, ne laissant plus de trace de son Histoire après quelques larcins
Dans un dernier élan, le poète implore la Mort, exhibant un sourire au coin de ses lèvres, son dernier testament, un ultime héritage
Serait-il possible que l'éternel labeur
Commence à entraver tes poignets plein d'ardeur ?
Ou que berçant l'ennui, debout dans ton suaire,
Tu te lasses enfin des sourires amers ?N'hésite pas à me faire un retour sur ce poème si tu l'as aimé :D (ou même si tu l'as détesté, tous les goûts sont dans la nature 🥲)
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La Courbe du Deuil
PoetryChaque semaine un nouveau poème. @_PrinceRouge_ sur Instagram 😊 Mes poèmes contiennent mon Mal-Etre du 21ème siècle en suivant "La Courbe du Deuil" *** De la beauté du monde et de l'Insouciance à la Mort, en passant par l'Espoir, la Peur, la Rancoe...