Quartier Latin (Poème minute)

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Le Quartier Latin se baignait dans minuit
Nous voguions sur les courbes éthanoles
Des rues montant au Panthéon.

Les jambes lâches, la mémoire aussi,
Nos yeux en balles de beer pong
Ricochaient sur les verres
Comme des comètes sur l'atmosphère.

C'est l'heure où nos cœurs sont rêveurs,
Et palpitent en proses et en vers
Sans avoir besoin de plume et de papier.

C'est l'heure où la poésie est éternelle
Et garde nos secrets, nos mots oubliés.
Elle nous hante au rythme du pendule de Foucault
Le sable en rosace est le seul à se souvenir
Des courbes de nos lèvres,
De nos espoirs, de nos promesses,
De cet "À demain" qui dura des heures,
Après tout, nous étions déjà demain 🌛

La Courbe du DeuilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant