Enivrées par la nuit fraîchement tombée,
Mes ombres lèchent délicatement
Les contours de ma chambre.Comme des flammes aux murs,
Elles consument l'espace
Sans un bruit, sans un mot,
Elles dansent dans mon regard.On pourrait croire qu'elles sont froides,
Les grains du plâtre et des peintures disparaissent
Comme du sable submergé par l'océan.
Et c'est mon coeur qui les gouverne,
À chaque battement, elles se retirent
Pour mieux revenir, pour mieux m'endormir
A chaque battement, je sombre dans mes souvenirs,
Jusqu'à ce que mon feu s'éteigne
Sans promettre de lendemain.
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La Courbe du Deuil
PoetryChaque semaine un nouveau poème. @_PrinceRouge_ sur Instagram 😊 Mes poèmes contiennent mon Mal-Etre du 21ème siècle en suivant "La Courbe du Deuil" *** De la beauté du monde et de l'Insouciance à la Mort, en passant par l'Espoir, la Peur, la Rancoe...