Imagines films/séries [Tome 1]

Imagine 19: Bénédict Bridgerton

« J'ai commencé notre mariage avec le mensonge le plus audacieux, Bénédicte ! »

Il leva les yeux de son carnet de croquis avec un regard curieux : « De quoi parles-tu, ma chère ? »

Y/N couvrit sa bouche d'un sanglot silencieux. Le mensonge la rongeait chaque jour et elle savait que tôt ou tard la vérité éclaterait. Dommage qu'elle l'ait révélée d'elle-même.

Benedict fronça les sourcils et se leva rapidement. Il courut vers elle et s'assit avec précaution sur le canapé à côté d'elle. Un bras la tira doucement vers lui. « Chérie ? Je suis sûr que quoi que ce soit, je peux le pardonner. »

Elle secoua rapidement la tête et dit à travers le hoquet : « Non... C'est indescriptible. S'il te plaît... ne me quitte pas. »

Cela commença à inquiéter le pauvre homme.

Ses mains parcoururent doucement ses bras de haut en bas : « Je te le promets, ma chère. Quoi qu'il soit arrivé, nous serons comme nous sommes maintenant. »

Elle s'écarte de lui et s'essuie les yeux. « Je suis vraiment désolée, Benedict. »

Il sentit son cœur se briser à la vue de ses larmes et il la supplia : « Tu dois me dire ce qui t'a tant troublé. »

Elle secoue à nouveau la tête : « Je ne sais pas si j'y arriverai. »

Bénédicte soupire.

C'était un Bridgerton. Et les Bridgerton sont des gens têtus.

Il prend doucement son visage entre ses mains. « Alors, chérie, comment puis-je contribuer à résoudre ce problème si je ne le sais pas ? »

Elle le regarda. Comment pouvait-elle le nier ? Il était son cœur. « Je... je t'ai menti si terriblement. »

Il hoche la tête en réfléchissant : « D'accord ? »

Elle prend une profonde inspiration : « Je suis une artiste. »

La tête de Bénédicte s'incline. « Oh. »

Elle lève les yeux vers lui pour évaluer sa réaction. « Quand on se fréquentait, tu m'as demandé si j'étais une artiste. J'ai dit non. Je... t'ai menti. »

Il hoche à nouveau la tête, les lèvres serrées : « Oui. C'est ce que tu as fait. »

Elle se sentait mal.

Le silence s'abattit sur les deux hommes avant que Benoît ne le rompe : « Et votre travail ? »

Sa tête se redressa. « Mon travail ? »

Il eut un léger sourire narquois : « Oui, ma chère, ton travail. »

Elle hocha la tête : « Les... les tableaux dans le salon... J'ai menti. Je ne les collectionne pas... Je... J'ai fait tous ceux-là.»

Benedict sourit largement. Un petit rire s'échappa de ses lèvres tandis qu'il se penchait en avant et embrassait le sommet de sa tête. « Je sais. »

Elle se raidit. « Quoi ? »

Il se pencha en arrière et son sourire ne fit que grandir : « Je le savais, chérie. Je l'ai toujours su. J'attendais que tu me le dises. »

C'était maintenant à son tour de se sentir un peu sans voix.

Benedict continua : « Je comprends pourquoi vous avez menti. Ces pièces sont magnifiques, et la dernière chose que vous vouliez, c'était que votre prétendant... eh bien... votre mari... se sente... humilié par son propre travail- »

« - mais ton travail est charmant, Ben. » L'interrompit-elle rapidement.

« Ah oui, mais pas comme le tien, ma chère. »

« Mais comment le savais-tu ? »

Il haussa les épaules : « John Marques n'est pas un vrai peintre. » Il se pencha vers son oreille : « Et pourtant, son nom est sur toutes les plaques de la maison. »

Elle laissa échapper un rire si heureux que Bénédicte jura qu'il n'en avait jamais entendu un aussi semblable.

Elle sauta sur ses genoux et le serra contre elle.

Et il était plus qu'heureux de la tenir si près de lui.

Il s'est éloigné juste pour l'embrasser.

Ils pouvaient sentir le sourire de sa femme tandis que leurs lèvres se pressaient l'une contre l'autre.

Elle s'écarta, juste assez près pour sentir son souffle sur ses lèvres. « Et tu n'es vraiment pas en colère contre moi ? »

Il rit : « Comment pourrais-je l'être ? Ma propre femme, une peintre des plus talentueuses ? Comment pourrais-je être bouleversé ? Je suis le mari le plus heureux de la ville ! »

Deux artistes font un mariage heureux.

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