Un jour je serai amoureux

62~ Mon fantôme, l'amour, et quelques rayons de Soleil

[...]

(Mon Fantôme)

Au début je n'y croyais pas et pourtant,
Me voilà être son ombre l'espace de quelques heures,

Comme prisonnier de ses poignets sanglants,
Aux tristes idées noires et aux sombres couleurs.

Et moi, à l'étroit, apeuré, recroquevillé, enfermé et impuissant,
Je le laisse ainsi vivre, voir, penser, manger et agir,
Et pendant que mes larmes ne font que panser le temps,
Je prie pour que cette partie de moi se mette enfin à sourire.

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(L'amour)

Et puis un beau jour, après que la tempête se soit estompée,
D'un joli tourbillon de gouttes d'eau, de roses sur les vastes plaines,

J'ai compris comment il fallait faire pour s'aimer,
Et porter tout cet amour jusque dans les nuées de nuages les plus lointaines.

Alors je l'ai écouté et j'ai appris à le connaître,
Puis je l'ai compris comme si il était moi,
« Ce sont les ténèbres qui m'ont fait naître »
M'a t'il dit d'une triste et toute petite voix.

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(Et quelques rayons de Soleil)

Désormais nous vivons tous les deux en Paix,
La communication à semble t'elle encore gagnée,
Il ne s'agit pas d'amour mais bien de respect,
Parce que c'est par ici que tout doit commencer.

On s'écrit des lettres et on essaye de tenir un journal,
Dans lequel on parle des moments que l'on vit à travers l'autre,
Je vous accorde que c'est à mille lieux d'être une vie banale,
Mais mon monde à moi est sans doutes plus riche que le vôtre.

Enfin soit, dites de moi que je suis fragile, insensé ou même fou,
Je n'aurai que faire de vos pensées et de vos critiques d'une petitesse,

Je sais juste que grâce à Elle et à ses baisers dans mon cou,
J'ai enfin pu mettre des mots sur ce qu'était une poétesse.

[...]

Au rayon de Soleil qui éclaircit toutes mes journées,
À cette poétesse que j'admire et qui m'inspire tant,

À toi qui me montre chaque jour ce que c'est d'aimer,
À toi à qui je voudrais dire « Je t'aime » tout simplement.