• Chapitre 02 •

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— Un concours de musique ?

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— Un concours de musique ?

Les filles me regardent tout en se jetant des coups d'œil.

— Qu'est-ce que tu en penses ? elles me demandent, indécises.

— C'est une trop bonne nouvelle ! C'est la meilleure nouvelle du monde !

— Je savais que tu préférerais cette annonce. Et dire que tu rabaisses à un si bas niveau mon beau musicien, me répond Hayley en faisant des mimiques exagérées.

Je lève gentiment les yeux au ciel et me tape le front avec la paume de ma main, faisant semblant d'être exaspérée par elle.

— Mais il faudra écrire une nouvelle chanson, non ?

Elles confirment mes craintes d'un hochement de tête.

Meredith et Hayley échangent un regard qui en dit long sur leurs pensées. Pensées que je devine avant que Meredith ne prenne la parole.

— On sait qu'en ce moment tu n'as plus trop la tête à écrire des chansons pour le groupe mais on a pensé que c'était une bonne occasion pour que tu t'y remettes.

— Ce concours, c'est un signe Kelly !

Je me mords l'intérieur des joues et prends une longue inspiration. Des souvenirs douloureux que j'aurai préféré oublier me reviennent en mémoire.

— Les filles, je sais que vous voulez que je me remette à écrire et à composer mais, j'inspire. Écoutez, j'ai besoin de temps pour me décider.

Un air contrit affiché sur leurs visages, elles s'approchent de moi et me tendent les bras pour un câlin collectif.

Hayley et Meredith ne sont pas les personnes les plus sociables du monde. Bien au contraire. Lorsque l'on s'est rencontré la première année du collège, elles ne restaient qu'entre elles car elles étaient intimidées par les autres. Au point où elles appréhendaient les moments où elles devaient prendre la parole en public. Après avoir déjeuné ensemble à la cantine le jour de la rentrée, nous sommes devenues presque inséparables.

Il y a des moments comme ceux-là où je me dis que j'ai vraiment de la chance de les avoir comme amies.

Lorsque nous remarquons, qu'il nous reste cinq minutes avant que la sonnerie ne retentisse, nous nous dirigeons sans nous presser vers notre premier cours de la journée, Physique Chimie.

Être en avance nous permet d'être sûres que nous ne serons pas en retard. Les filles détestent cela. Pour ma part, ce n'est pas vraiment vital d'être en avance mais ça ne me dérange pas plus que ça. Au moins, ça m'évite de courir et d'avoir l'espérance d'arriver avant que les portes de la salle de classe ne se referment devant mes beaux yeux noisette brillants d'espoir.

En passant devant mon casier, je remarque qu'un attroupement se créé à l'extérieur. Je remarque aussi qu'énormément de lycéens ont levé leur téléphone et ont activé leur flash, éblouissant l'entrée du bâtiment. Comme s'ils filmaient ou photographiaient quelque chose.

L'Âge De GloireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant