Comment une vie peut basculer en l'espace de si peu de temps, ça a pris trois semaines tout au plus.
Deux amis se sont donné une chance en amour et on tenté une relation. Tout s'est très bien passé, parfaitement même. Mais toutes bonnes choses ont...
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La Grand Prix d'Australie a, en général, toujours été apprécié que ce soit par le public ou nous les pilotes.
L'année dernière il a vu Charles s'emparer de la victoire et Carlos ou encore Max ont dû abandonner.
Mais cette année la victoire de la Ferrari semble mal engagée. En tous cas je ne souhaite que la réussite à mes amis.
Aujourd'hui c'est jour de course. Je me suis qualifié onzième à deux places derrière Pierre, neuvième.
Tout ce que j'espère c'est avoir des points cette après-midi.
***
Cette course est à oublier, c'était un désastre enfin surtout la fin.
Après une relance suite au drapeau rouge Pierre non loin de moi a percuté le mur, quand il est revenu sur la piste j'ai croisé sa route et nous nous sommes rentré dedans. C'était un accident certes mais le fait que les deux coéquipiers se tape c'est loin d'être ce qu'Alpine voulait.
A peine le pied en dehors de la voiture on se fait transporter au box, pendant le court trajet j'ai le temps de parler avec Pierre et l'un comme l'autre nous sommes désolé.
On arrive bien évidement la tête basse dans le garage français et il est immédiatement dit que nous devons aller à nos interviews et qu'ensuite une réunion pour le débriefing sera tenue.
Otmar doit bien se douter qu'entre Pierre et moi ce n'était pas voulu mais il doit être obligé par je ne sais quel haut placé de la marque d'avoir cet air sévère sur le visage.
C'est vrai entre le normand et moi tout roule. On ne s'est jamais pris la tête et on a toujours fait au mieux pour que notre duo fonctionne.
C'est péniblement que je réponds aux questions de toutes les télés mais quand je sors enfin je décide d'attendre Pierre qui est en cours d'une interview avec une chaîne italienne.
Entre temps j'ai pu récupérer mon téléphone et j'envoie un message à mes parents pour leur dire que tout va pour le mieux et de ne pas s'inquiéter pour moi.
Pour l'instant je n'ai aucune idée de ce que je vais faire ce soir en rentrant à l'hôtel.
Peut être que je vais rester enfermé dans ma chambre à regarder je ne sais quelle série. Ou alors je vais directement prendre l'avion pour rentrer à Monaco. Non ça c'est idiot.
Mes pensées sont interrompus par l'arrivée de mon coéquipier. En discutant simplement nous arrivons vers le motor home où se tient à présent le debrif.
Comme je le pensais c'est simplement pour nous rappeler que la bataille entre nous deux est interdite surtout si elle se finit en crashs.
Alors malgré le fait que aucun de nous ne soit sanctionné j'ai le moral à zéro. La saison commence vraiment du mauvais pied.
Après ça je me dépêche de rentrer a l'hôtel et m'étale sur mon lit.
Un lit beaucoup trop grand pour une personne seule. Une personne comme moi.
Mon téléphone sonne dans un bruit strident. Un message.
Je ne le lit pas parce que mon regard reste bloqué sur le nom de l'expéditeur.
Non. Je ne vais pas retourner vers lui juste pour un simple message.
C'est alors que je me lève, prends mon téléphone le mets en mode avion et attrape une tenue faite pour la course, mes baskets et mes écouteurs. J'attache ensuite mes cheveux bien hauts pour ne pas qu'ils me gênent.
En prenant les marches je rejoins l'avant de l'hôtel où il y a encore beaucoup de fans présents.
Et dans un grand fracas arrive une belle McLaren.
Je ne vais jamais m'en débarrasser bon Dieu.
Alors je commence ma course en mettant le son à un volume raisonnable et je cours.
Encore et encore jusqu'à ce que ma bouche soit sèche comme pas possible. Alors je ralenti et m'arrête à une fontaine pour pouvoir boire un peu.
En regardant l'heure il est déjà vingt heure.
Je ne sais même pas à quelle heure je suis partie mais ce qui est sûr c'est que je dois rebrousser chemin si je ne veux pas me retrouver seule le soir dans des rues inconnues.
Alors je reprends ma route et essoufflé j'arrive après une éternité dans l'ascenseur du bâtiment que j'occupe.
Les chiffres des étages montent et s'arrêtent au mien. J'avance dans le couloir et c'est là que je remarque une silhouette devant ma porte.
Je re baisse la tête pour faire comme si je ne l'avais pas vu.
Je n'ai aucune envie de lui parler.
Lando~ Putain Mad t'es la ! Ça fait trois heures que j'essaye de te joindre.
Je ne réponds pas pour éviter d'avoir à le regarder dans les yeux.
Lando~ C'est super mature ce que tu fais la. Tu vas m'ignorer longtemps ?
Toujours aucune réponse.
Lando~ C'est fou, tu te fous de ma gueule là ? Je fais des efforts pour venir vers toi et toi t'es même pas réceptive !
Madeleine~ Peut être parce que je veux pas que tu reviennes.
Lando~ Elle à retrouver l'usage de la parole ! Hallelujah.
Je lui jete un regard que j'espère noir et ouvre enfin ma porte.
Lando~ Est-ce que t'as au moins lu mon message ?
Madeleine~ Et pourquoi faire ? Non je l'ai pas lu non.
Lando~ Madeleine je me soucis encore de toi alors-
Madeleine~ Peut être que tu devrais arrêter, et au plus vite. Tu vois bien, je vais on ne peut mieux alors vas t'en.
Lando~ C'est ce que je vais faire oui. Juste avant, Charles arrête pas de me poser tout un tas de questions auxquelles je n'ai aucune envie de répondre alors si tu pouvais en faire de même.
Madeleine~ Parce que tu crois vraiment que je veux que ce que chacun a fait soit public ?
Lando~ On ne sait jamais...
Madeleine~ Bon si maintenant tu pouvais t'en aller ca m'arrangerait.
Il m'adressa un regard lourd et parti vers l'ascenseur.
Je veux que cette journée se finisse au plus vite. Alors pour ça je commande à manger et devant la télé j'engloutie mon repas. Dès qu'il est finit je vais jusqu'au lit sur lequel je me jéte avant de me mettre sous les draps et de tenter de trouver le sommeil.
