The Obsession

Chapitre 1 : Le commencement

   Comme d'habitude, il faut toujours qu'on me mute dans un autre putain d'établissement. Et où est ce que je déboule cette fois ? dans un foutu collège de bas étage où il n'y a que des gamines capricieuses et chouineuses. Des filles pourris gâtées. Ce qui me remonte un temps soit peu le moral c'est que il y en aura certainement une qui sortira du lot : je veux qu'elle soit belle, bonne, intelligente, mignonne, souriante, qu'elle prenne soin d'elle... J'ai toujours détesté le métier d'enseignement.  J'ai passé le concours dans le seule but d'être en compagnie avec des jeunes filles, de pouvoir passer du temps avec elle et éventuellement de les manipuler mentalement et d'avoir une relation avec elles. Je préfère la chair fraîche.

   Bon, assurément je ne pense pas que la fille parfaite sur cette maudite terre existe. C'est uniquement pour cette raison que j'en ai fait mon métier : pour pouvoir me taper des jeunes filles, elles sont tellement innocentes et naïves à cet âge. Un vrai jeu d'enfant. 

    Heureusement personne n'a jamais soupçonné quel petit jeu je cache derrière ce sourire cajoleur et séduisant. Les pauvres filles étaient tellement apeurées qu'elles n'ont mêmes pas osés déposés plaintes. Oh, pauvres petites choses fragiles et sensibles.

   J'ai une petite préférence pour les brunes, j'aime l'exotisme, ce serait encore mieux qu'elle soit de petite taille. J'aime les filles de petites tailles, quand tu lui fais un câlin, tu as l'impression d'étreindre un bébé hérisson, c'est trop mignon. Elle a intérêt à m'obéir et à être très sage, je ne supporte pas les filles qui me tiennent tête et me désobéissent, c'est contre les règles. Mais me connaissant, avec le caractère de feu que j'ai j'arriverai naturellement à la dompter. Elle n'aura pas le choix, elle se soumettre à moi. Une fois qu'elle sera à moi plus personne ne la touchera. On ne touche pas à ce qui m'appartient. Je brulerai en enfer pour elle si il le faut. 

   Je donnerai corps et âmes pour assurer son bonheur avec moi. De toute façon, elle n'aura pas le choix. Elle devrait s'estimer heureuse que je la choisisse, je croise un trousseau de jolies filles tous les jours. Je suis très charismatique, elles ne peuvent pas me résister.

   Je n'ai jamais officialisé de relations avec une petite minette. Ma dernière relation remonte à deux mois, cette pute avait dix neuf ans. Mignonne, mais pas assez fûtée et mauvaise au lit. En plus, elle ne savait pas embrassé, plus je la regardais, plus je voyais la vieillesse s'emparer d'elle. Elle me répugnait de jours en jours que je ne l'embrassais même plus, de peur d'attraper les maladies du Moyen-Age. C'était pire quand elle avait ses règles : une fois on couchait ensemble, et tout d'un coup j'ai sentit une horrible odeur de poisson pourri dans la pièce. Je me suis demander si c'était moi qui sentait mauvais, mais non, c'était elle. J'ai soulevé les draps et sous mon regard écœuré, j'ai découvert une trainée de sang rouge écarlate. Je l'ai réveillé et l'ai giflé de toutes mes forces, elle l'avait bien méritée celle-là : non seulement elle avait tâchée mes draps, mais aussi parce que à cause de cette trainée la pièce sentait la mort. Je l'ai obligé à tout nettoyer, puis une fois qu'elle avait finie son dur labeur, je l'ai tiré par les cheveux et l'ai mise à la porte. J'entends encore ces miaulements de chiots derrière la porte.

    Oh, pauvre petite chose.

  Je me prépare face au miroir, je me rase méticuleusement, je n'ai pas envie de charcuter ce beau visage. Je suis tellement beau non de dieu, je ne savais pas qu'une créature aussi exceptionnelle que moi pouvait exister. Plus beau qu'Apollon lui même. On dit souvent que je ne fais pas mes quarante cinq ans, j'approuve totalement leurs avis. Mes yeux sont aussi bleus que l'océan. Mes cheveux noirs sont tellement doux et soyeux. J'enfile une chemise ample blanche, qui fait ressortir mes abdos parfaitement dessinés et un jean couleur chair bien moulant là ou il faut.