The Obsession

Chapitre 10 : qui es tu réellement ?

   PDV : Lucien

   Emma s'est évanouie dû à la peur qui l'a naguère traverser. Je m'en veux terriblement : c'est à cause de de moi qu'elle se trouve dans cet état. Je n'aurais jamais dû la gifler, pourquoi ai-je fais ça ?

   Je l'ai ramené chez moi et l'ai déposé dans mon lit. Elle ressemble à un petit ange avec sa petite bouille, elle est tellement paisible quand elle dort. Ses cheveux ont déjà repris de leurs brillances et cascade sur l'oreiller. Sa respiration est redevenue normale, elle semble détendue. Eve a tenté de m'arracher l'amour de ma vie.

   J'aime bien regarder les gens dormir, encore plus les jolies filles. Je lui caresse les bras et les cheveux. Je remarque qu'elle a des formes là ou il faut, ses lèvres rosées me donnent envie de les embrasser pendant des heures. Mais je me retiens, parce que je tiens à elle, j'attendrai le temps qu'il faudra.

   L' éternité n'est pas à une minute prés.

   Ma belle commence à remuer dans mes draps, elle émet un faible gémissement à peine audible. J'ignore si c'est à cause de la douleur dû à la gifle que je lui ait mise ou si c'est dû à ma présence avec une aura terrifiante.

   Elle a peur de moi ?

   Pourtant, jamais je ne lui ferai le moindre mal. 

   Ma douce ouvre les yeux et se lève délicatement, elle est encore désorientée, elle frotte ses yeux. Elle prend connaissance du décor qui l'entoure, la confusion la gagne. Je la vois froncer les sourcils, ses narines frémissent, elle cogite dans mon lit. Je tends la main mais me ravise au dernier moment, je n'ose même pas la toucher de peur de lui faire mal. Elle tourne la tête vers moi, la peur qui traverse ses yeux me déchirent.

-Toi ! mais qu'est ce que...

   Elle me repousse, amorce un pas et tente de sortir du lit à la hâte. Je la devance et lui tient les mains. Elle tremble sous mon contact. Elle me voit comme un prédateur, au même titre qu'un violeur ou un agresseur. J'ai déjà violer plusieurs filles, certes, mais elle, je ne pourrai jamais lui faire une chose pareille. L'odeur de la pureté de son corps s'empare de moi. Une jeune fille aussi pure et jolie qui me tombe du ciel qu'elle chance ! mais pour le moment il faut que je la mettes en confiance car je pense qu'elle préfère sauter du balcon que de discuter avec moi.

-Emma, je t'en prie n'aie pas peur de moi, je ne te ferais jamais de mal. Tu es en sécurité avec moi, tu n'as rien à craindre, soufflai-je.

   Je vois une larme couler au coin de son œil. Elle m'examine du regard, j'éprouve beaucoup de mal à lire les émotions qui la traversent. 

   Elle ne répond toujours rien. Ses doigts sont toujours entrelaçaient aux miens. C'est dingue, même bouleversé par le chagrin et le désespoir, Emma est toujours d'une beauté saisissante.

   Elle est juste divine.

   D'habitude les moments de silence ne me dérangent pas, mais là je suppose que son silence en dit long sur mes actes. Je comprends enfin, elle me contrait au silence pour me punir et ça fonctionne visiblement.

-Emma, je t'en prie dis quelque chose.

-Il n'y a rien à dire, tranche-t-elle.

   Pourquoi faut-il toujours qu'elle rende les choses si compliquées ?

   Sa voix est aussi tranchante que la lame d'une épée. Jamais je ne l'avais vu bouillir d'une telle rage. 

   Une tigresse en plus de ça. L'idée ma plaît bien. 

   Je décide de tenter le chemin de la mort, semé d'embuche et de torrents.

-Emma, je... je suis désolé, je n'aurais jamais dû te trainer dans cette pièce de force, tu as dû avoir peur. Je regrette tellement si tu le savais. Je regrette encore plus de t'avoir frappé je m'excuse sincèrement. Je t'en prie pardonne moi.

   Sa bouche ne forme plus qu'une fine ligne. Je regrette les mots qu'elle va affirmer à voix haute.

-Monsieur, je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas ma place ici. Je suis votre élève, je n'ai que quinze ans, nous ne sommes pas compatibles, je ne ressens rien pour vous. Je suis navré. A présent, je vais quitter les lieux et ne plus jamais revenir, veuillez m'excuser.

   Elle se lève, je la retiens encore une fois par la main. Le schéma se répète, c'est un cercle vicieux.

   Pour me faire pardonner, je me penche vers elle et sans réfléchir plaque mes lèvres sur les siennes et l'embrasse langoureusement.

   C' est moi ou le feu.