4- Mégarde.

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Je reconnais certaines personnes mais la plupart sont pour moi de parfait étranger.
Je me tourne vers l'inconnu.

- T'es un joueur pro.

Il hausse un sourcil.

- Basket ?

Les autres se mette à hurler de rire.
Qu'est-ce que j'ai dit de drôle ?
Mon cousin me chuchote à l'oreille :

- C'est un joueur du PSG idiote ! L'un des meilleurs défenseurs !

Ah... Autant pour moi.

Il se frotte la barbe en feignant un sourire et me montre des places où nous asseoir.

Je me sens soudain mal de l'avoir rabaissée devant ces coéquipiers.

- Je... Je suis désolée, je voulais pas... Si ça peut te consoler mon ignorance vient du fait que je sois nulle en sport, rien avoir avec tes performances sur le terrain.

Il me sourit franchement et fait signe au serveur.

- Un martini pour mademoiselle...

- Kleya.

- Mignon.

Je grimace.

- Quoi ?

- Je ne suis pas un chaton.

- Je l'espère bien.

Ok... La pièce vient de prendre 15°c d'un coup.

Garde la tête froide, t'es dans un repère de vampire. Ils doivent avoir un concours de celui qui arrache le plus de petite culotte en une nuit.

22h38

Ashton est comme un poisson dans l'eau. Il a arrêté de bégayer et discute avec tout le monde contrairement à moi.

Qu'est-ce que je fais là et avec ces gens ? ça ne me ressemble pas.

Je me lève et chuchote à mon cousin :

- Je vais prendre l'air, j'ai mon portable.

Il acquiesce et reprend sa conversation.

Je m'apprête à descendre quand je vois les néons illuminé les marches. Il doit y avoir un autre étage.

Prise de curiosité je monte en essayant de faire le moins de bruit possible avec les échasses que j'ai aux pieds.

La pièce est lugubre, on dirait un grenier. Il y a une porte dans le fond, je me demande où elle mène.

- Tu t'en va déjà ?

Je sursaute en voyant l'inconnu du PSG. Je devrais lui demander comment il s'appelle.

- J'avais besoin de prendre l'air.

Il acquiesce en m'observant de bas en haut. Son regard est si profond que j'ai l'impression de passer au rayon X.

- Ne me regarde pas comme ça.

- Comme quoi ?

- Avec la tête d'un psychopathe.

- C'est peut-être ce que je suis.

- Il devrait revoir leur méthode de sélection alors.

Je m'approche de la porte et tente de l'ouvrir quand je sens son corps aplatir le miens.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je tente de garder un timbre de voix neutre malgré la panique qui me gagne.

- Ce dont j'ai eu envie toute la soirée.

Je déglutie difficilement alors que ces doigts glissent sur mon corps jusqu'à atteindre ma poitrine.

- Lâche moi !

- Je sais que tu en as envie. Sérieux ! Qui parle de lécher dans une conversation de deux minutes ?

Je suis sous le choc. Et c'est les meufs qui se font des films ?

J'essaie de me retourner quand il me plaque violemment sur la porte en métal.

Aïe ! L'enfoi*** ! Il m'a fait mal !

- Tu m'as dit ne pas être un chaton ; montre-moi tes griffes tigresse.

- Laisse-moi me retourner et je te montrerais.

Les hommes sont si faibles lorsqu'il s'agit de sexe.
Il s'éloigne, me laissant la possibilité de faire volte-face.
Il pense avoir le dessus sur moi avec son mètre quatre-vingts et ces bras balaises mais il ignore que je suis fille de militaire.

Il s'approche de moi et je lui donne un coup rapide dans la trachée ce qui lui coupe le souffle.

- La prochaine fois demande clairement si la demoiselle à envie de se salir avec toi, abruti.

Je marche vers les escaliers quand je sens une main m'attraper par les cheveux. Il me tire en arrière et me voltige violemment sur le sol.

Mes oreilles bourdonnent, j'ai du mal à garder les yeux ouverts. Il me gifle et déchire le haut de ma combi.

Ah ça, tu vas me le payer.

Je bouge la jambe dans l'idée de lui faire une clé afin de l'étrangler mais avec ce qui me semble être une commotion cérébrale, je ressemble davantage à une pieuvre qui tente de s'échapper d'un aquarium.

- Fernando ! Qu'est-ce tu fou ?!

Entre deux KOù les histoires vivent. Découvrez maintenant