chapitre 12

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🌶️🌶️

Le lendemain, je m'occupe toute la journée des enfants et vers 18h je leur fais prendre leur douche et les prépare pour le fameux gala de charité.
Une fois habillés, je les descends dans le salon où Federico et Romeo attendaient qu'on soit tous prêts.

- Mais enfin Ophelia tu ne vas pas aller dans cette tenue, me dit Federico.

Je regarde alors ma tenue et j'étais tellement préoccupée par la préparation des enfants que j'en ai oublié de me préparer moi.

- oh la conne je me suis oubliée !!
- c'est pas grave, Romeo va t'attendre et t'emmènera avec lui, moi il faut que j'y aille je prends les enfants.

À ce moment là, je vois Romeo faire les gros yeux comme surpris.

- Quoi ?! , nous crions tous les deux
- bah oui Romeo tu vas l'attendre.

Sur ce, Federico quitte la maison avec les enfants et moi je m'en vais dans ma chambre pour me préparer. J'attrape la robe noire que Louisa m'avait dit de garder pour une soirée plus "formelle", je l'enfile, je me boucle rapidement les cheveux et me fait un maquillage très léger comme d'habitude c'est-à-dire un peu de mascara, du blush, et un trait de liner très fin. Et enfin je me parfume de mon parfum préféré (ça fait tout), attrape des escarpins et dévale rapidement les escaliers.
En arrivant en bas, Romeo me regarde de la tête aux pieds, je ne sais pas trop comment interpréter ce regard mais je n'y prête pas attention.

- j'ai oublié un truc dans ma chambre, attends moi dans la voiture j'arrive, me dit-il.

Je vais alors dans sa voiture et attend qu'il revienne.
Sur la route, ni lui ni moi ne parlons une seule fois, il reste focus sur la route et a le visage fermé, je n'ose même pas le regarder et puis je lui en veux encore pour hier. Une fois garés, il sort de la voiture et ne m'attend pas, je le suis tant bien que mal, on rentre dans un grand building et on monte au dernier étage. Quand on rentre dans cette pièce immense, je vois Federico au loin avec les enfants, Romeo lui s'enfonce directement dans la foule, je suis transparente, Federico me fait un signe de la main et continue de discuter avec plein de gens toujours accompagné des enfants qui ne le lâchent pas donc évidemment je ne sais pas trop quoi faire. Au bout d'une heure, je suis toujours à la même place à attendre comme une cruche et décide donc de sortir pour voir s'il n'y a pas possibilité que j'accède au toit de l'immeuble pour prendre l'air et...bingo! Je trouve la porte qui mène au toit et arrivée en haut j'ai une magnifique vue sur toute la ville et je suis toute seule en plus, je m'appuie sur le muret et contemple la ville qui n'est pas encore tout à fait endormie.
"Par pitié éloigne toi du bord !"
Je me retourne et Romeo est là, une main dans la poche et l'autre tendue comme pour m'aider à m'éloigner du bord.

- qu'est-ce que ça peut te foutre ? Lui dis-je sèchement.
- s'il te plaît...
- laisse moi.

Puis je m'éloigne effectivement du bord mais pas pour lui faire plaisir mais pour quitter ce toit et redescendre afin de rejoindre les invités. Mais en voulant ouvrir la porte je me rends compte que la porte est fermée. C'est pas possible, ça n'arrive que dans les films ce genre de choses !

- putain de merde !
- quoi ?
- on est enfermé!!
- hein ?! Mais non tu rigoles ? J'ai pas mon téléphone en plus !
- moi non plus ! Il est dans ma veste qui est au vestiaire !!!

Je m'arrache clairement les cheveux de la tête, comment on va faire ??? Il essaie de forcer la porte mais rien n'y fait. Désespéré, il va s'asseoir sur l'une des chaises qui traine et s'allume une clope. Je le rejoins, m'assois à côté de lui et lui demande : "je peux en avoir une ?"
Ce à quoi il me répond : "certainement pas ! C'est pas parce qu'on est enfermé ici que tu vas commencer à toucher à cette merde." Je réponds simplement en soufflant et en croisant les bras. Un long, très long silence s'installe, il a déjà fini sa clope depuis un moment, je me lève pour retourner à ma place de toute à l'heure, il se lève aussi et vient d'acouder aussi sur le muret, du coin de l'oeil je vois qu'il est entrain de me regarder.

- bon qu'est-ce que tu me veux à la fin ?
Je tourne la tête et là il me saute au visage, je le pousse immédiatement.
- mais putain Romeo tu peux pas me faire ça ! Tu sais pas ce que tu veux !
- si je sais ce que je veux maintenant. Je suis tellement désolé pour tout, je ne savais pas pourquoi je ressentais toutes ces sensations bizarres et ma mère a toujours attendue avec impatience que je lui présente la bonne mais elle est partie, elle est morte avant que je la trouve, cette fille qui me ferait complément perdre la tête, cette fille qui pourrait me faire sourire à chaque instant, cette fille pour qui je serai prêt à tout et depuis sa mort j'avais totalement perdu espoir de la trouver un jour mais je crois que je viens de la trouver sauf que j'ai été con et que j'ai pas voulu m'ouvrir plus tôt à elle parce que c'est toujours plus simple de jouer le gros dur plutôt que de se montrer vulnérable. Mais voilà Ophelia je te le dis et je crois que j'ai des sentiments pour toi donc par pitié pardonne moi d'avoir été un peu c_

Je ne le laisse même pas finir sa phrase et c'est avec les larmes aux yeux que je lui saute dessus à mon tour, je m'accroche à lui en passant mes jambes autour de sa taille, il me tient par les fesses avant de me poser sur le muret. Je l'embrasse à en avoir mal aux lèvres, il est délicat et en même temps il le donne l'impression qu'il pourrait me manger la bouche tellement son baiser est intense, notre respiration essaie de garder le rythme, il passe ses mains froides dans mon dos nu, il en passe une dans le haut de ma nuque tandis que l'autre descend tout doucement vers le bas de mon dos, quant à moi je n'arrête pas de jouer avec ses cheveux. Il sort sa main de ma robe et m'attrape la nuque avant de m'embrasser, de me lécher le cou puis la poitrine, il a la tête fourrée dans mon décolleté mais a son regard plongé dans le mien.

- t'es tellement belle
- t'avais dit quoi déjà ? "La prochaine qu'on sera seuls on ira jusqu'au bout " c'est ça ?

Il me regarde avec un sourire en coin, approche son visage du mien et me murmure "une promesse est une promesse", il me fait descendre du muret, passe ses mains dans mon dos et ouvre tout doucement la fermeture éclair de ma robe, je suis à présent en sous-vêtements devant lui mais je ne lui laisse pas le temps d'admirer, je lui déboutonne sa chemise, puis il enlève son pantalon. Il m'enlève ensuite mon soutien gorge et je m'allonge sur nos vêtements posés au sol. Il vient s'installer au dessus de moi et se mets à m'embrasser dans le cou, il descend ensuite sur ma poitrine, par réflexe j'ai ma main posée sur ma cicatrice mais il la bouge et embrasse ma cicatrice, il lèche mon sein en tenant l'autre fermement dans sa main. Il m'embrasse ensuite le ventre, le bas du ventre et arrive devant ma culotte. Il me regarde avant de faire quoi que soit, je lui fais oui de la tête et il m'arrache ma culotte, il plonge sa tête dans mon entre jambes à m'en faire perdre la tête, il remonte ensuite puis m'embrasse sur la bouche, il m'embrasse langoureusement avec la langue puis sort une protection de la poche de son pantalon.

- t'as pensé à tout!
- bah à ton avis qu'est ce que j'avais oublié dans ma chambre ?
- tu savais que j'allais te pardonner ?
- et oui madame, je suis très perspicace.
- je vois ça.
Il me regarde droit dans les yeux en souriant et comme à son habitude me replace une mèche de cheveux derrière l'oreille.
- t'es sûre ?
- à cent pour cent.

Puis sans attendre une seconde de plus, il s'enfonce tout doucement en moi tout en analysant la moindre expression faciale qui pourrait montrer de la douleur. Il ressort en me demandant si ça va, je lui attrape ses fesses et le pousse à revenir plus proche de moi, à revenir en moi, il commence alors ses vas et viens, on se regarde dans les yeux, c'est incroyable de voir la personne qu'on aime être aussi bien. J'enfonce mes doigts dans son dos ce qui le fait encore plus gronder de plaisir, lui a une main au dessus de ma tête et l'autre sur ma hanche comme pour me maintenir en place au cas où je déciderai de partir, puis il accélère encore et encore. D'un coup il ressort, s'assoit, m'attrape et positionne mes cuisses de part et d'autre de sa taille, cette fois ci c'est moi qui l'enfonce en moi, il pousse un grognement de plaisir et garde une emprise sur moi en posant ses mains sur mes fesses, je bouge mon bassin comme je peux mais c'est surtout lui qui mène la cadence en me donnant des coups de reins, je ne sais plus où donner de la tête, nous sommes tous les deux à bout de souffle mais accélérons tout de même, on se tient mutuellement par les cheveux de l'un et l'autre, je ne peux retenir mes gémissements, ça y est j'étais arrivée au bout, il me donne un dernier coup de rein et lâche un dernier gémissement. On retombe tous les deux au sol en essayant de récupérer notre respiration et il m'embrasse sur le front.

Juste ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant