Chapitre 23

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Pdv Ophelia :

Je me réveillai dans la même chambre d'hôpital que la veille, il faisait déjà jour dehors et Roméo était là, à côté du lit, assis sur une chaise et à moitié allongé sur le matelas. Il avait dormi sur ça toute la nuit ? Je lui passai la main dans les cheveux et caressai tous les traits de son visage quand il ouvrit un œil puis l'autre avant de m'offrir une sourire plein de bienveillance.

- salut. Lui dis-je.

- salut ça va mieux ?

- j'ai mal à la tête et un peu envie de vomir mais ça va.

- c'est normal les médecins ont dit que tu risquerai de vomir mais tu vas pouvoir rentrer, ils ont juste voulu te garder en observation cette nuit. Bon et maintenant tu es prête à me raconter ce qu'il s'est passé ? J'ai besoin de savoir Ophelia. Dit-il d'un air grave et sévère.

Je n'avais pas envie de lui raconter, je ne voulais pas l'inquiéter, l'énerver ou même l'embêter avec toute cette histoire mais il le fallait bien parce que si ça venait à se reproduire il valait mieux que Roméo soit au courant.

- ça va faire un peu moins d'une semaine que ça dure et je voulais pas t'en parler pour pas que tu t'inquiètes ou que tu t'énerves_

- _ Ophelia, en me le cachant là oui ça m'inquiète et ça m'énerve donc parles, dis moi ce qu'il se passe.

- tu te souviens quand je t'ai parlé de ma première fois et comment ça s'est plutôt mal fini ?

Il hocha la tête.

- et bien mon ex m'a retrouvé et m'a d'abord abordé dans la rue en me disant qu'il me ferait payer le fait que par ma faute il ait été enfermé en hôpital psychiatrique. Il s'est ensuite pointé au salon de tatouage et dans la soirée il m'a suivi jusqu'à mon appartement où il a essayé de me toucher, je me suis défendue et ça ne lui a pas plu comme tu as pu le voir...

Je vis soudain sa mâchoire se contracter, ses poings se serrer et son regard changer du tout au tout .

- par pitié dis quelque chose.

- comment s'appelle ce connard ?

- Maxence Meunier.

- Meunier ?!!?

- euh oui.

- tu te souviens de l'affaire dont je t'ai parlé ? Maxence Meunier est le mec qui est accusé de violences sur sa femme et son fils, je m'occupe d'ailleurs du cas de sa femme mais il faut pas rigoler avec ça Ophelia, il faut que tu témoignes et tu pourrais être d'une grande aide dans cette affaire.

Il m'attrapa le visage de ses deux mains.

- on va y arriver ensemble, je vais faire en sorte que tu témoignes et il va enfin avoir ce qu'il mérite mais en attendant tu restes dormir chez moi et je t'emmènerai et viendrai te chercher au travail jusqu'à ce qu'il paye les conséquences. Ok ?

- d'accord. Lui dis-je tandis que je sentais une larme rouler sur ma joue et qu'il essuya avec son pouce.

- je t'aime.

- moi aussi.

- aller maintenant on va rentrer.

On récupéra toutes mes affaires, on passa ensuite récupérer quelques vêtements à mon appartement et on se rendit à l'appartement de Roméo.
Une fois arrivés à l'appartement, Romeo s'éclipsa un instant et vint me chercher dans la chambre où j'étais allongée pour m'emmener jusqu'à la salle de bain où il avait fait couler un bain. Il m'aida à me déshabiller et je plongeai dans le bain chaud et moussant, il se déshabilla à son tour, se plaça derrière moi, me positionna entre ses jambes et je posai ma tête sur son torse.

- ça va mieux ? Me demanda-t-il.

- ça va.

Il commença à me caresser doucement le bras puis passa sa main sur ma poitrine jouant avec mon sein droit, puis m'effleura le ventre, le bas-ventre tout en m'embrassant dans le cou me donnant la chaire de poule, ses doigts se faufilèrent petit à petit dans mon entre-jambes tandis qu'il me mordillait l'oreille. Il instroduisit un doigt en moi puis deux accélérant petit à petit la cadence à m'en faire perdre la tête, je ne pus retenir de lâcher des gémissements.

- tu me rends fou Ophelia, dit-il au creux de mon oreille.

Je sentis soudain une bosse se former dans le bas de mon dos, je me retournai, l'embrassai sur la bouche et commença à me positionner à califourchon sur lui mais il m'arrêta en me tenant par la taille.

- on fera rien Ophelia.

- mais c'est toi qui a commencé !

- oui pour te faire du bien à toi mais on ira pas plus loin tant que tu n'iras pas mieux, je ne veux pas te faire mal.

Je fis une tête contrariée et me remit dans ma position initiale. J'avais besoin d'évacuer après tout ce stress, j'avais envie de sa peau contre la mienne, d'entendre ses soupirs de désir mais il ne voulait pas tant que je n'irai pas mieux. Il se leva, sortit du bain, attrapa une serviette qu'il enroula autour de sa taille et sortit de la salle de bain après m'avoir lancé : " ah au fait si demain soir tu vas mieux, j'ai une sorte de soirée organisée par le boulot, tout le monde vient en couple donc ce sera l'occasion de te présenter à mes collègues."

Juste ennemis ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant