Nouveau départ

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Après tous ces événements je tenais à me reconstruire, sur le point moral et physique. C'est donc naturellement que j'ai arrêté de consommer de la drogue, ce fut une période difficile mais pas autant que ce qui m'attendait plus tard...

Certains jours je me grattais les veines jusqu'au sang car je ressentais un manque...la drogue mon échappatoire jusque là. Pour soulager mes envies je pleurais jusqu'à m'endormir.
Ma sœur me voyait combattre mes démons, je voyais bien que ça la mettait mal mais elle ne pouvait rien faire. Ma deuxième grande sœur avait été chassée de la maison après que mes parents aient appris qu'elle était enceinte. Mes parents quant à eux essayaient d'engager des conversations mais ça n'aboutissait à pas grand chose, ils se sont donc résolus à prendre sur eux. Je les entendais souvent se prendre la tête à mon sujet et ce n'est pas ce que je voulais.

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Voilà maintenant deux mois que je me forçais à changer mes mauvaises habitudes, ça marchait pour le mieux. Je retournais à l'école et travaillait sérieusement ce qui fit le bonheur de mes parents. Pour mes amis "les gosses de riches" j'avais "changé" donc nos relations se sont dégradées au fur et à mesure des jours. Je gardais malgré tout un contact avec Juliette elle ne me comprenait pas mais ne me jugeait pas.

Grâce à l'aide de Sherazade j'avais appris des sourates et je faisais désormais la prière. Pour ne pas me faire surprendre par les parents, je m'étais résolu à avouer à ma sœur ma conversion. Elle l'avait mal pris au départ puis avait finalement décidé d'accepter mon choix. On avait fait une sorte de code pour qu'elle puisse m'avertir si les parents se dirigeaient vers ma chambre, la salle de bains lorsque je me préparait pour prier et le nom de code était "salât-tomate-oignon" prononcé rapidement il était impossible de faire la différence.

Plus le temps passait plus je voulais assumer ma nouvelle identité aux yeux de tous...oui je comptais annoncer la nouvelle à mes parents. J'avais réfléchi à maintes reprises et bien-sûr peser le pour et le contre.

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La veille de mon annonce je n'avais pas pu fermer l'œil tant j'étais anxieuse. Je m'étais fait divers scénario quant à la réaction de mes parents.

Le soir venu alors qu'on dînait tranquillement j'ai décidé de tourner l'attention de mes parents vers moi en faisant tinter mon couteau sur mon verre.

- Papa, maman j'ai une nouvelle à vous annoncer..., dis-je à demie mot

Par amour pour ma religionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant