Lors d'une chute le plus important est de savoir se relever

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Je suis d'origine philippine mais je ressemble plus à une malgache qu'autre chose , la période dont je vais parler est aux alentours de mes 17 ans.

Je vivais avec mes deux parents et mes deux sœurs Caroline et Lina qui elles deux sont plus grandes que moi c'est a dire la vingtaine à peu près. Mes parents sont très strictes et fidèlement attaché à la religion catholique ce qui fait que chaque dimanche nous nous rendions en famille à l'église c'était plus une corvée pour moi parce que ça ne m'intéressait pas le moins du monde.

Ce que j'aimais moi c'était plutôt retrouver mes potes fumer et boire pas très catholique comme habitudes me direz vous mais c'était ça mon train de vie; je repoussais sans cesse les limites fixées par mes parents et cela m'a valu un renvoi d'une des écoles privées les plus prestigieuses de Paris.

J'ai donc au courant de l'année intégré un lycée public pas très bien réputé car il était placé en ZEP ( Zone D'Education Prioritaire) si je me souviens bien. Je redoutais une seule chose : ne pas réussir à m'intégrer car je venais d'une famille bourgeoise en quelque sortes j'avais donc peur du rejet car depuis ma plus tendre enfance je n'avais été entourée que de personnes du même rang social que celui de ma famille.

Mon entrée dans ce lycée s'est déroulé normalement et je me suis vite habituée au rythme qui était meilleur que celui de l'internat j'avais beaucoup plus de liberté ce qui fait que j'étais libre de mes entrées et sorties de l'établissement je n'allais donc réellement que très peu en cours.

J'ai rapidement intégré un groupe d'élèves à peu près comme moi on passait nos journées postichés devant le lycée à fumer toutes sortes de substances illicites.

Les rares fois où il m'arrivait d'être en cour je ne faisait que bavarder mais je m'en sortais pas mal vu que je n'avais quasiment que des bonnes notes.

Au fur et à mesure que l'année passait je devenais de plus en plus dépendante à la drogue il fallait que je fume à chaque fois et ça devenait difficile à cacher à mes parents surtout ma mère car au fond je savais qu'elle se doutait de quelque chose et ce n'est que par méfiance qu'elle le gardait pour elle.

J'enchainais donc soirée sur soirée et chaque jour qui passait augmentait les risques que je prenais par rapport à ma santé mais je ne voyais pas ce côté là de la chose tant que je m'amusais il n'y avait aucun soucis à se faire.

Je me rappelle qu'une après midi il y avait eu un professeur absent celui d'svt je crois bien; mes potes n'étant pas là j'ai décidé de passer l'heure de permanence non pas dehors mais avec des filles de ma classe. Pendant cette heure les filles et moi avions trouvé un coin tranquille dans une partie du lycée où il n'y avait que très peu de monde qui faisait des allers et venus. Elles parlaient entre elles de religion leur religion qui était l'islam car oui la plupart de ces filles étaient voilées moi je considérais cela comme de la soumission.

Ayant trouver leur conversation intéressante je me suis joint à elles , elles étaient ravies que je prenne part à la discussion car pour elles je posaient des questions intéressantes pour moi il était juste question de m'intéresser un peu plus à cette religion que je ne connaissais que de nom.

Au fur et à mesure je me suis réellement rapprochées de ces filles sans pour autant abandonner mon côté festif.

Le soir qui va vraiment me faire changer est le jour où j'ai faillit perdre ce qu'il y'a de plus précieux chez une petite fille....

Par amour pour ma religionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant