02. 𝙇𝙚 𝙥𝙧𝙞𝙣𝙘𝙚 𝙖𝙪 𝙘œ𝙪𝙧 𝙛𝙧𝙤𝙞𝙙

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Ace

Debout un verre de vin à la main, j'écoute les discussions d'une oreille, et observe les alentours de l'autre. Je repère Sophia, encore entrain de distribuer des petits fours, suivis de certains hommes de main que je connais de vus seulement. Bien sûr, la seule que j'aimerais voir ne se montre pas, comme à chaque fois que nous nous retrouvons au meme endroit.

-Que pensent-ils de ton célibat ? demande Stan en souriant, comme un idiot.

-Oh, mais lâchez-le un peu ! s'exclame Louis, mon sauveur dans ces situations. Vous n'avez que ça à la bouche !

-Son anniversaire approche, et son couronnement aussi. Nous savons tous que célibataire, ce n'est pas possible, rajoute Ana en posant sa main sur mon bras.

-Je pense qu'il le sait, continue Louis, déterminé comme toujours à essayer de faire changer de conversation quand elle ne me va plus.

Je lui offre un regard reconnaissant, et avant meme que je réponde que oui, je sais que ma vie amoureuse inexistante est un gros problème, monsieur Anouck s'approche de moi sourire aux lèvres, verre à la main.

-Ace ! Mon petit.

Tout le monde sait, à l'heure d'aujourd'hui, que je suis seul, et que j'ai besoin de quelqu'un pour monter sur le trône, alors tout le monde essaie de me refiler leur fille, et je n'ai pas besoin de lui demander pour savoir déjà sur quoi notre conversation va bien pouvoir porter.

-Ma fille est à l'intérieur, que dirais-tu de faire sa rencontre ?

Un bras autour de mes épaules, il m'y dirige sous les regards noirs de Ana. J'offre la fin de mon verre de vin à Louis, qui me fait un clin d'œil d'encouragement, et le laisse me guider à l'intérieur, ou la chaleur de la pièce fait contraste au temps froid de dehors.

-Elle n'a que dix huit ans, mais c'est une super jeune fille.

Beurk.

Voila le coté de ma vie que je déteste. Ces personnes prêtes à tout pour le pouvoir et un peu plus d'argent.

Ils oublient que nous sommes avant tout des êtres humains, que ce soit moi qu'on ne voit seulement en Prince, oubliant que je suis également Ace, mais également ces filles, qu'on prostitue presque pour qu'elles me plaisent.

-On m'a dit que vous faisiez du piano ?

-C'est exact, monsieur. Depuis que j'ai neuf ans.

-Quelle excellente nouvelle. Ma fille en est une grande fan également. Lisa, viens par la ma chérie.

Une jolie brune aux yeux verts me sourit en s'approchant. Une révérence de sa part, un baiser sur sa main de la mienne, et comme par hasard, ma mère dans sa longue robe verte, la Reine, débarque à ce moment-là.

-Monsieur Anouck, que votre fille est belle !

Je lève les yeux au ciel discrètement en baissant la tête, pourtant, ma maman chérie a le don pour tout remarquer quand il s'agit de mauvais comportement. Son pied talonné s'écrase sur mes chaussures cirées, alors que son visage ne laisse rien paraitre.

C'est le premier avertissement qu'elle me donne, celui de, au moins, bien me tenir. Si je ne fournis pas d'effort, je peux au moins sourire et etre poli...

Alors je relève la tête pour leur offrir mon plus grand sourire, qui reste en suspend quand mes yeux tombent sur une chevelure plus que familière qui passe devant nous, entre la foule. Elle est unique et se reconnait sans soucis, des cheveux blancs et roses se repèrent de loin, et n'appartient qu'a une personne.

THE SCOTTISH DEAL ( en contrat d'édition chez collection&h numérique) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant