Chapitre 3

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Après le week-end passé avec Laura plus rien n'était pareil, en cours, elle me regardait plus et ne m'interrogeait pas, à la fin du cours je décidais d'aller la voir.

Je sais pourquoi tu es là. Il faut qu'on parle d'une chose. Dit-elle très sérieusement.

-         Bien sûr de quelle chose ?

-         Je crée des règles entre nous au collège, on ne se regarde pas dans les yeux trop longtemps pour ne pas éveiller les soupçons, pas de bisous, pas de coucherie.

-         Ces nouvelles règles prennent effet quand ?

Avant même qu'elle réponde je m'approchais d'elle pour l'embrasser mais elle me repoussait, je croyais qu'elle était sérieuse, jusqu'à ce qu'elle m'allongeât sur une des tables et commença à m'embrasser et à m'enlever mon pantalon... La récré s'était écoulée, je sortis de la salle 11 en sueur, je descendais pour rejoindre Johana.

-         Enfin tu en as mis du temps. Dit-elle

-         Désolée je parlais à la prof.

-         Tu as la braguette ouverte et tu es en sueur, tu me prends pour une conne ?

-         Comment... tu ? Dis-je en balbutiant.

-         J'ai vu comment tu l'as regardé et j'ai reconnu sa voiture.

-         Tu m'as espionné ? ! Et comment tu as su pour la voiture ?

-         Il n'y a pas 10000 profs qui ont une Alfa Roméo rouge. Dis-je.

-         Tu le dis à quelqu'un, je te jure que...

-         Ne t'inquiète pas, je ne suis pas une balance, en plus si ça vient à se savoir elle sera mise en examen et toi, tu seras viré.

-         Merci ! Dis-je en la serrant dans mes bras.

-         Alors, comment ça s'est passé ? Une nuit torride ? Une nuit calme ? Elle est plutôt je passe en première ou en deuxième ? Je veux tous savoir. Dit-elle super-enthousiasme.

-         Elle est un peu des deux je crois mais tous à l'heure c'était torride et je passe en première. Je lui racontais tous dans les moindres détails, du cours particulier à l'hôtel.

Maintenant, que Johana était au courant de tout, il fallait que je le dise à Laura, on était mercredi et elle n'avait pas cours et je ne voulais pas lui envoyer un message pour lui dire. Je frappais à sa porte et elle m'ouvrit assez rapidement et à ma grande surprise, elle me fut entrée sans poser de question.

Je commençais:

-         Johana est au courant. Dis-je en baissant la tête.

-         Comment ? Pourquoi ? Tu lui as dit ? Dit-elle en étant confuses et en colère.

-         Elle a reconnu ta voiture et mon regard envers toi.

Je levais la tête pour la regarder, elle s'était attaché les cheveux en queue-de-cheval mais comme ils étaient trop courts, une mèche restait détachée, elle me regardait profondément avec ces yeux magnifiques dont je n'arrivais pas savoir s'ils étaient verts ou bruns.

-         Il ne faut pas qu'elle le dise. Dit-elle.

-         Je lui ai déjà dit. Dis-je.

-         Très bien.

Un malaise, c'était installé et pour le faire disparaître je disais :

-         La maison est vraiment très grande.

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