5. Retour en Californie !

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Je me réveillais en plein milieu de la nuit en sueur. Encore un cauchemar. Depuis notre retour en Californie, je ne fais que ça. Je me levais pour aller à la salle de bain afin de me laver le visage.
En me regardant dans le miroir, je vis que mes bleus avait disparus. Cela fait une semaine qu'on est rentrés du Mexique. Une semaine qu'on n'a repris les cours pour le plus grand malheur de Sam et de Nathan. Et quant au Eighteen St, on ne leur parle plus. Cela fait bizarre. J'allais dans la cuisine prendre un verre d'eau et une salade de fruits. Il est trois heures, ok, mais il est hors de question que je me rendorme pour faire un autre cauchemar. J'ai l'impression d'être aussi forte extérieurement que faible moralement.
Je mis la télévision en route et commençais à regarder un documentaire sur les baleines jusqu'à ce que j'entende un bruit étrange venant du mini-jardin. En passant mon studio est au rez-de-chaussé. J'ouvris la porte fenêtre. C'était Sarah en pyjama rose et en soie. Je faisais peine à voir dans mon tricot, mon jogging et mes chaussons Winnie L'Ourson.

- Que fais-tu ici de si bonheur ? demandai-je.

- Je n'arrive pas à dormir, me répondit-t-elle.

Elle est sérieuse.

- Entre ! grognai-je. Tu as dix-sept bordel pas cinq ans ! Si tu n'arrives pas à dormir, tu fais autre chose chez toi mais pas chez moi. Eh tu m'écoutes ? dis-je en soufflant.

- Oui mon chou ! dit Sarah en tirant la langue.

- Et ne manges pas ma salade de fruit.

- Je t'aide à ne pas être égoïste, dit la blondasse assis sur mon canapé.

Je m'assis à coté d'elle.

- Tu n'aurais pas de la glace ? questionna ma meilleure amie.

- Question idiote, dis-je tout en regardant les baleines nager dans l'océan.

Je pense qu'elle a eut l'espoir que j'aime beaucoup d'un coup ça et si vous avez remarqué je déteste tout ce qui est sucreries.

- Tu es de mauvaise humeur, toi ! murmura Sarah.

- Mon père m'a appelé hier, chuchotai-je.

Elle me fit un grand câlin qui me fit rigoler. Elle m'étouffait mais vraiment, sauf que je la laissais me consoler. Elle adore faire cela : régler les problèmes avec la tendresse moi c'est tout le contraire. Je les règles avec la force.

- Il t'a dit quoi ?

- Je n'ai pas décrocher, je te rappelle qu'il est mort à mes yeux. Il nous a laisser tomber qu'on Maman avait le cancer et qu'elle avait besoin de lui mais il a préféré fuir ne voulant pas payer les frais médicaux et c'est à cause de lui si ma mère a sombré dans l'alcool faisant empirer sa maladie. Elle est morte à CAUSE de lui ! déclarais-je
le plus calmement possible.

- Moi je dis que tu ne pourras pas échapper à vos retrouvailles même si tu risques de l'endommager si tu le vois, dit Sarah avec un sourire malicieux.

- Tu rigoles de plus en plus, ces derniers temps, soufflais-je pour changer de sujet.

Elle savait ce que j'étais en train de faire mais prit quand même la perche que je lui tendais.

- C'est Luke, je pense.

- Ok

- Pourquoi tu ne l'aimes pas ? Tu ne le connais même pas ?

- Parce qu'il n'est pas fait pour toi. A chaque fois que tu sors avec quelqu'un tu en ressors brisé. Tous ce qu'il veule c'est coucher avec toi ou le fric de tes parents.

- Mais il est différent !! le défendit-t-elle

Sarah vit dans une villa. Ses parents sont chirurgiens en plus du titre que porte son père: petit fils du ministre des affaires étrangères. Ils ne sont jamais là donc dès l'enfance elle a été encadré par les nounous, cuisiniers et professeurs de langues afin qu'elle ait une éducation digne et exemplaire de la famille Hodgkins.
Elle était chouchouté, avait des amis et des copains hypocrites qui profitaient d'elle. Enfin Bref.

Strategy & FightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant