POV Yuuji
Je rentre d'une mission avec Megumi, c'était épuisant j'ai dû demander de l'aide à Sukuna... Cet imbécile à finit la mission mais en faisant exprès de me ridiculiser en me mettant en sous-vêtements devant tout un village. La honte !
Je rentre dans ma chambre et me jette sur mon lit, la tête dans l'oreiller en grognant et pestant après ce fléau.
- Alors gamin ?
- Tais toi.
- Quoi tu m'en veux ? Parce que je t'ai utilisé ? Oh quel dommage je me demande comment je me sentirais si quelqu'un m'utilisait tous les quatre matins !
- ...C'est vrai désolé...
- Je m'en fous de tes excuses à la noix. Va dormir espèce de sale gosse irresponsable.
Je le maudit de tout les noms et me déshabille. Je me mets sous la couette et commence à tomber dans les bras de Morphée.
Je me réveille le lendemain avec un mal de crâne pas possible. Je gémis de douleur et reste au lit.
Quelques heures plus tard on toque à ma porte et je marmonne un « entrez ». Je reconnais la voix de Gojo, et je me retourne.
- Bonjour Sensei...
- Yuuji, ça va ? Je ne t'ai pas vu de la journée, Megumi et Nobara était inquiet ?
- Nobara ? Inquiète ?
J'étouffais un rire.
- Effectivement ce n'est peut-être pas le mot... Mais Megumi était bel et bien inquiet.
- Je me doute...
- Et moi aussi !
- Ah ?
- Bah oui je m'inquiètes quand un de mes élèves est absent...
- J'imagine.
Mon ton était plutôt dur car j'avais des sentiments plutôt forts pour mon sensei. Mais j'étais encore mineur, alors rien ne pouvait arriver... Je poussais un soupire et me retournais dans mon lit, dos à Gojo. Ce dernier s'approcha de moi et caressa ma nuque. Je frémissais doucement à ce contact et me retournais à nouveau pour le regarder dans les yeux, il avait enlevé son bandeau.
- Sensei.. ?
- Oui Yuuji ?
- Je...
Je fus incapable de prononcer plus de mots avant qu'il dépose ses lèvres sur les miennes. Puis je me pris un coup de poing qui me réveilla directement. J'étais dans mon subconscient avec Sukuna.
- Arrête de fantasmer sur ton professeur albinos ça me dégoute.
- J-je rêvais ?
- Bah oui espèce d'écervelé.
J'affichais une mine déçue qui me value un rire de la part de Sukuna. Je pris un os qui était sur le sol et lui jetais dessus. Rapidement il l'esquiva et vint prendre mes poignets dans sa main pour m'empêcher de bouger mes mains. Je me dégageais, les larmes aux yeux et le regardais.
- Espèce de brute sans cœur. Laisse moi partir, je veux juste être au calme dans mon lit sans avoir à te regarder chaque secondes de ma vie !
Il explosa de rire et claqua des doigts et aussitôt je retrouvais ma chambre, où j'étais bel et bien seul. Je me mis à pleurer et petit à petit le sommeil me gagna.