Chapitre 2 : Enfermer

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Vendredi, 15h15. Sydney, Australie. JOYCE

Je me réveillais avec un mal de tête dans une autre salle, seule... Attaché à une chaise ligotée avec des cordes. Je tremblais de tout mon corps, je ne vais pas bien.

Ce qui est logique en soi. Je n'osais pas crier, et puis ça changerais quoi ? Il ne faut pas que je perde de l'énergie pour rien.

Je tournais ma tête dans tous les sens pour regarder à quoi ressemble la pièce. Je me trouve dans un bureau simple, rempli de vitres, j'ai peut-être une chance de m'en sortir ?

J'essayais de me détacher à m'en faire mal aux poignets, une larme coula sur le long de ma joue. Je ne dois pas pleurer, je vais y arriver. Je ne vais pas mourir. Pas maintenant.

La porte s'ouvrit et je sursautai violemment. Un homme cagoulé s'assit sur le bureau en face de moi, avec ses bras croisés sur son torse.

- Bon, tu vas juste nous servir de marionnette. De menace quoi. Me dit-il nonchalamment

Une menace ? A qui ? Pourquoi ? Je ne veux pas.

- A...A qui ? Ma voix tremblait

- Qui t'a autorisé à poser des questions ?

Je baissais la tête, je veux partir...

Je ne peux donc pas poser des questions, je pris une grande inspiration, et pleurait en silence. Ma lèvre trembla, et un sanglot sortit de ma bouche. Je ne veux pas faire de bruit, il va me frapper.

Il prit un talkie walkie pour passer un message à un de ses partenaires.

- Vous pouvez vous dépêcher parce que rester devant une otage aussi laide commence à me faire mal aux yeux. Si vous voyez comment elle est grosse.

Je le vis dissimuler un sourire sous sa cagoule. Une douche froide, "Grosse", le mot qui me décrit parfaitement, mais à chaque fois qu'une personne le dit sa me met toujours mal. Mais je ne peux rien dire, mes paupières se fermaient et j'essayais de partir dans mes pensées pour me sauver un minimum de cette situation.

Peine perdue, vu qu'il me donnait un gros coup de pied dans la chaise. Un cri de stupeur venu remplir la pièce.

- On dort pas.

Je fermais encore les paupières. Je veux du calme. Je veux être chez moi dans mon lit.

- Regarde moi. M'ordonna t-il

Je ne fis rien, je ne veux pas le regarder. Je ne veux pas.

- Oh ! Je te parle la grosse.

J'entendis un rire de sa part et il me donna un autre coup de pied dans la chaise en touchant mon tibia.

Love fight - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant