Chapitre 14 : Dénis

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Samedi, 10h20 . Sydney, Australie. JOYCE

J'étais assise par terre la tête sur les genoux. Mes vêtements sont toujours dans les sacs, je n'ai rien touché depuis hier après-midi.

Le sommeil n'a pas réussi à venir, je pensais à trop de choses en même temps, mon père, le médecin, et si les hommes de la banque revenaient. Comment réussir à dormir quand nous sommes entouré de danger mortel.

Je me suis déjà habillée de ma tenue du jour. D'un jean clair avec un top blanc et une veste en jean. Je sortais de ma chambre et allais dans la cuisine, je prenais une pomme et allais m'asseoir sur le canapé, j'allumais la télé.

"Bien le bonjour pour cette édition spéciale, cela fait maintenant une semaine depuis l'événement tragique dans la banque principale de Sydney et toujours aucune nouvelle de l'enquête, personne ne veut nous dire quelque chose.

Ont-ils des pistes ? Les terroristes se sont-ils enfuis jusqu'à quitter le pays ? Beaucoup trop de questions et pourtant aucunes réponses.

Nous avons essayé d'en avoir, mais c'est impossible.

Doit-on plus s'inquiéter en vue de leur silence ou comprendre que c'est bien parti ?"

Je soufflais d'exaspération, je ne suis même pas étonnée de cette nouvelle. Une semaine que ça c'est passé et tellement de choses se sont passées depuis.

Ça va être quoi la prochaine étape ? Un immeuble qui explose et pour lequel il nous faut quatre mois pour comprendre ce qu'il s'est passé...

J'aimerais trouver un endroit où je me sens comme dans un petit cocon et où je ne pense à rien, ça serait le paradis.

Une main est venu se poser sur mon épaule et je lâchais la télécommande en sursautant.

- Tu comptes encore venir avec moi avec les filles ? Me demandait ma mère d'une voix douce.

Pourquoi elle ne m'engueule pas ? Je baissais la tête honteusement, j'ai blessé ma maman sans y réfléchir.

Elle s'assit à mes côtés et me regardait avec un petit sourire.

- Je pense que ton père et toi vous avez un grand manque de communication. Je tiens juste à te dire un truc que tu ne comprendras peut-être pas, mais c'est dur pour lui aussi.

C'est dur ? Je suis d'accord avec elle, je ne la comprends pas. Si il savait que ça allait être dur pourquoi m'avoir fait ? Tous parents ne méritent pas d'avoir des enfants, qu'ils soient riches ou non.

Où peut-être que le problème est autre part ? Je suis le problème...

Je...Suis...le...problème...

- Je peux rester à la maison aujourd'hui ?

Elle passait sa main dans ma chevelure et hochait doucement la tête pour me donner son accord.

Love fight - T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant