Sois à moi.

5.

"Nous partons". Je dis immédiatement en regardant Flo.

"Quoi ? Pourquoi ?" Florence demande, confuse et surprise.

"Parce qu'Alicia est..."

"Maman !" J'entends ma fille crier avant de la voir se précipiter sur moi.

Je la regarde en souriant avant de la prendre dans mes bras.

"Où es-tu, tu n'es plus à la maison ?" me demande-t-elle.

"Ta mère ne te l'a pas dit ?" Je lui demande en retour.

"Elle a dit que tu ne serais plus à la maison parce que tu l'avais frappée".

Je suis surprise. "Elle a dit ça ?"

Jen a acquiescé.

"Eh bien... disons que ta mère et moi... ne serons plus jamais ensemble."

"Qu'est-ce que tu fais ici ?" demande Alicia en arrivant.

"Je vis ma vie." Je réponds. "Ou peut-être que je n'ai pas le droit de faire ça ?"

"Avec elle ?" Elle demande en regardant Florence pendant quelques secondes.

"Je ne vois pas où est le problème, je peux coucher avec elle maintenant que tu as rompu avec moi". Je réponds.

"Jen, viens, on y va." Alicia dit.

"Mais je n'ai pas vu maman depuis une semaine". Jen dit lentement. "Je veux rester avec elle."

"Tu ne peux pas rester avec elle". dit Alicia.

"C'est aussi ma fille, je peux l'avoir". Je dis en regardant Alicia.

"Je peux rester avec maman cette semaine." Jen dit lentement. "Elle me manque."

"Seulement une semaine". dit Alicia avant de partir avec son homme.

"Reste avec Flo, un peu." Je dis à ma fille que je me lève pour rattraper Alicia.

"Lucile, non !" Florence murmure mais ça ne s'arrête pas. "Ça va être le bordel".

J'arrête Alicia en lui tenant le bras, elle se retourne et je la lâche.

"Qu'est-ce qui ne va pas chez toi ? Etre ici avec ce... peu importe ce qu'il est." Je lui dis.

"Tu as Jen pour la semaine, qu'est-ce que tu veux d'autre ?" Elle me demande.

"Je veux que tu reviennes". Je réponds en la regardant.

"C'est fini, je te l'ai déjà dit. Passe à autre chose, Lucile."

"Tu romps avec moi pour ce type pathétique ?" Je demande.

"Oui, je le fais. Parce que je l'aime."

"Et moi ?" Je dis plus fort.

Et maintenant, nous attirons l'attention de tout le monde.

"Lucile, viens, c'est à moins et tu le sais." Florence s'approche de moi.

"Il n'est pas meilleur que moi". Je réponds en ignorant ce que vient de dire Florence.

"Il l'est".

"Il est hors de question que je le laisse te prendre."

"Je l'ai déjà fait." Il dit.

"Elle est à moi, connard !" Je le dis plus fort.

"Lucile, arrête ! Tout le monde nous regarde, c'est gênant". Florence murmure.